dimanche 6 janvier 2013

CORME-ROYAL VILLAGE DE CHARENTE-MARITIME.




LA PREMIÈRE RANDONNÉE DE L'ANNÉE 2013 POUR LES MILLE-PATTES

LE

DIMANCHE 6 JANVIER

SE DÉROULA SUR LA COMMUNE

DE 

Panneau de Corme-Royal


ENCORE UN DIMANCHE PAS ORDINAIRE POUR 18 MILLE-PATTES DE SAINTONGE...

Ils partaient pour une randonnée de 13km800 dans la campagne Cormillonne. Mais ! c'était sans compter sur cette sympathique rencontre, celle de 
Madame Martin, propriétaire du Logis-Prieuré de Corme-Royal 
qui vous change un dimanche.
 Après de nombreuses et intéressantes explications sur le seuil de sa demeure et la visite du parc,  pour conclure cette agréable matinée, elle nous fit visiter l'intérieur du logis, aménagé avec beaucoup de goût et de perspicacité.
Le groupe présent, tient à la remercier pour sa disponibilité, sa bonne humeur et son accueil.

Amicalement

Les Mille-Pattes






À rencontrer :
Les Cormillonnes et les Cormillons, les 1538 habitants de ce charmant village...
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À voir
L'église Saint-Nazaire du XIIe siècle, le pigeonnier-mur sur le mur sud de l'église, le Retable en bois doré du XVIIIe posé sur l'autel, le Logis-Prieuré du XVe et XVIIe siècles (privé) propriétaire, Madame Martin, etc... 






 
 
 


L'église Saint-Nazaire, du XIIe siècle est  romane. Elle était primitivement l'église du prieuré bénédictin qui dépendait de l'Abbaye Notre-Dame de Saintes. Elle a été fortifiée au XVe siècle par la construction d'un chemin de ronde crénelé sur tout le mur sud de la nef. Typique du schéma saintongeais, la façade à deux étages présente, au niveau inférieur, un portail à deux arcatures aveugles, surmonté à l'étage supérieur, d'une grande baie centrale encadrée de deux fausses fenêtres. Le répertoire iconographique est aussi caractéristique de la région, la Vierges sages ainsi que la Vierges folles est  psychomancie (combat des vices et des vertus) et il s'étend ici plus largement que dans les autres églises de la région.









 
 
 
 





LOGIS-PRIEURÉ du XVe et XVIIe SIÈCLES


 Rien ne subsiste de la maison primitive des dames de Saintes, leur maison des champs. Une porte du XVe siècle est vraisemblablement conservée, mais les bâtiments actuels, essentiellement le logis des abbesses, ont été extrêmement modifiés par Françoise de Foix, abbesse de 1606 à 1666. Le puits couvert, à l’état de ruine dans les années 1960, a été restauré à l’identique, mais le lavoir qu’il abritait sans doute a disparu.







LOGIS DU MAINE-DORIN

Le logis est habité au XIXe siècle par Octaï Jaulin du Seudre. Cet ingénieur, banquier à Saintes, cherche à transformer ce domaine hérité de sa mère, née Bergerat. Entre 1850 et 1870, il multiplie les innovations, inventant notamment des charrues et des pressoirs horizontaux. Extrêmement en avance sur son époque, il dote son exploitation d’équipements facilitant l’évacuation du fumier ou des rafles* de vendanges et il installe une éolienne. Ayant créé une fonderie, il fabrique des canons à la fin du second Empire, mais la 3e République ne les paie pas, ce qui le contraint à vendre la propriété.

* Rafle ou Râpe

Du logis, sur le mur sud de l’église on peu apercevoir  un pigeonnier-mur d’une ampleur peu commune qui rappelle l’appartenance de l’église à l’abbaye aux Dames de Saintes. Le droit de fuie, ou de pigeonnier, est en effet un privilège de la noblesse. Les merlons et les créneaux conservés en haut du mur témoignent des anciennes fortifications de l’église.


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Corme-Royal s'appelait précédemment Corme-la-Forest. 
Le village a changé de nom après la visite (supposée) de Saint-Louis qui se serait arrêté dans un bois du village (dénommé depuis "Bois du Roy").






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CARTES D'AUTREFOIS DE CORME-ROYAL (17)








Petite piqûre de rappel :
Pour obtenir les photos en plein écran, 
vous disposez la souris sur une des photo
 et vous cliquez gauche.



Photos : YB/jfB

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