DE PESSINES À VARZAY, BOUCLE DEUX CLOCHERS...

DIMANCHE 17 DÉCEMBRE 2023

Deux clochers

Pour la dernière dominicale de l'année 2023, par une température vivifiante (zéro à 9h00), 19 000 Pattes ont pataugé dans la gadoue, la gadoue, la gadoue ♪♫♪

 pendant plus de 10 km...

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Pessines et Varzay (église ouverte).

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Pessines : L'église Saint-Gilles, de style roman, avec nef unique d'un seul tenant avec le chœur. Elle est surmontée d'un clocheton.

Au pied de mon arbre, je vivais heureux…

Le chêne de Montravail, un arbre de 11 m de haut ayant une circonférence de 8,68 m se situe sur la commune. Son âge est évalué entre 800 et 900 ans.

 Il a été endommagé par une tempête en 1941 et par la tempête de 1999. 

Varzay : L'église Sainte-Madeleine est un édifice du XIIIe siècle, presque entièrement reconstruit au XVe siècle ; la façade est du style flamboyant, le chevet est plat. Les vitraux ont été entièrement restaurés récemment. Certains signes montrent qu'au XVIe siècle on a voulu élever une chapelle latérale qui ne fut jamais achevée.

La commune semble avoir été habitée dès la préhistoire : des bifaces acheuléens, des pointes moustériennes et des hachettes en silex y ont été retrouvés.

De l'époque du bronze (vers 1800 av. J.-C.), il faut signaler un tumulus tout près du bourg, dans une parcelle au-dessus du Couraud désignée par fief de la Grosse-Motte, tumulus qui a presque été nivelé sous le Second Empire, la terre ayant été utilisée pour surélever la chaussée au moment de la construction du pont sur l'Arnoult.

Une voie romaine traversait la commune de Varzay. Cette voie passait à la Tour de Pirelonge, laissait Pisany à sa gauche. Elle se prolongeait à travers champs jusqu'à Varzay, et, de là, au fief Galet, puis à Saintes.

Les noms de Grande et Petite Romade indiquent probablement la présence d'une halte de pèlerins au Moyen Âge, sans doute ceux qui se rendaient à Saint-Jacques-de-Compostelle.

La motte des caves se situe au sud du lieu-dit chez Riché, à proximité du village, dominant la plaine environnante.

Elle a été complètement arasée par les labours et ne présente de nos jours plus qu'une vague forme bombée et circulaire d'environ 35 mètres de diamètre et un mètre de dénivelé. Sous la motte se développe un souterrain aménagé. 

Photos : Les Mille-Pattes de Saintonge

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THÉZAC AVEC UNE HALTE À LA NÉCROPOLE NATIONALE...

DIMANCHE 3 DÉCEMBRE 2023

THÉZAC

(Randonnée en boucle de 10,500 km)

Un moment de doute ? Non !! plusieurs...

Mais quelle belle matinée de décembre. Zéro degré au départ accompagné d'un beau soleil pour ce groupe de 15 courageux (es) Mille-Pattes.

Je dirais même ! enfin de retour à Thézac
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L'Église Notre-Dame - De la première église construite au XIIe siècle, il ne reste que le chevet, le transept, les chapelles gothiques et le clocher. La nef fut détruite lors des Guerres de Religion.

 Un escalier donne accès à la crypte.

 Le clocher de l'église est l'un des mieux conservés de la Saintonge Romane.

La crypte-ossuaire carrée de l'église Notre-Dame de Thézac (Caveau souterrain servant de sépulcre) est accessible par un petit escalier. Elle est recouverte d'une croisée d'ogives primitive. Une banquette de pierre fait le tour de la crypte à 50 centimètres environ du sol actuel.

"Les habitants de Thézac sont appelés les Thézacais et les Thézacaises"
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Nous passerons et nous arrêterons à la nécropole nationale entre Thézac et Rétaud qui couvre une superficie de 3191 mètres carrés et qui se divise en plusieurs parcelles. Cette nécropole est un cimetière militaire français de la Seconde Guerre mondiale, situé sur le territoire de la commune de Rétaud au lieu-dit  « Chez-le-Tard ». Plusieurs centaines de combattants français et alliés tombés pendant les combats de la libération des poches de Royan et d'Oléron y ont été inhumés.

Elle abrite les corps de 330 combattants, parmi lesquels nombre de FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) mais aussi des FFL (Forces Françaises Libres), des soldats de l'armée d'Afrique, de l'armée Américaine, de l'aviation française et de l'aviation alliée. 129 tombes sont surmontées de stèles musulmanes. La plupart des musulmans tués appartenaient au 4e régiment de zouaves (4eRZ) et au bataillon de marche Somali (BMS).

Photos : Les Mille-Pattes de Saintonge

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GR PRÉFÉRÉ DES FRANÇAIS 2024.

DOMMAGE ! LE VOTE EST TERMINÉ

Amis (es) Mille-Pattes de Saintonge de l'association TACArnoult,

la saison 7 va désigner le « GR® préféré des Français » 2024 

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"Le principe du concours"

Comment faire ? facile ! vous allez sur le site www.MonGR.fr 

Le concours national « Mon GR® préféré « désigne le « GR® préféré des Français » parmi huit nouveaux sentiers de Grande Randonnée répartis à travers la France. 

Ce sont les internaut's qui votaient.

En lice pour “Mon GR® Préféré 2024” 

- Le GR® de Pays Villages Perchés de Haute-Siagne, dans le Var 

- Le GR® 367 - Sentier Cathare, dans l’Aude 

- Le GR® de Pays Tour du Beaujolais des Pierres Dorées, dans le Rhône 

- Le GR® de Pays Sur les pas des Maîtres Sonneurs, dans l’Indre 

- La GR® de Pays Montagne de Reims et de l’Ardre, dans la Marne 

- Le GR® de Pays Tour de la Montagne Limousine, en Corrèze 

- Le GR® 37 - Cœur de Bretagne en Ille-et-Vilaine 

- Le GR® 4 - De l’Atlantique à la Méditerranée, en passant par Pont l'Abbé d'Arnoult en Charente-Maritime 

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À l’issue de cette période, le GR® totalisant le plus de voix remportera la saison 7 du concours Mon GR® préféré spécial « Nos GR® Secrets ». 

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ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE T.A.C.Arnoult...

vendredi 1er décembre 2023

A eu lieu l'Assemblée Générale

de 

l'association T.A.C.Arnoult 

dans la salle des Aînés de Pont l'Abbé d'Arnoult Ch-M.

Merci à toutes et à tous pour votre présence.

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ÉCOYEUX - LIEU DE HALTE DU PETIT-FILS DE LOUIS XIV...

DIMANCHE 19 NOVEMBRE 2023

(Randonnée en boucle de 11,990 km)

À 

ÉCOYEUX

Vivre en Saintonge au coeur du berceau de l'art roman... 

La Saintonge lovée dans une nature généreuse, est un subtil mélange d'authenticité, de gourmandise et de contemplation... Saintonge sportive avec de nombreux circuits de randonnées et Saintonge patrimoniale avec un héritage fastueux dont bénéficie tout le territoire.

À St Million (au nord d'Écoyeux sur la D731), existait autrefois une chapelle construite sur les ruines romaines. De cette chapelle, il ne subsiste qu’une grosse pierre percée d’un trou. 

Au siècle dernier elle était encore le but d’un pèlerinage. Avant de partir et pour se préserver des migraines, chaque fidèle passait alors sa tête dans le trou de la pierre, car Saint Marc aurait eu le don de guérir les maux de tête.

LES RENDEZ-VOUS :

1) Comme d'habitude à 8h30 sous le marronnier devant la mairie de Pont l'Abbé d'Arnoult (17)

(Un covoiturage s'organisera)

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2) Écoyeux : à partir de 9h00 sur le grand parking proche de l'église, de la mairie et de l'école.

Nous parlerons de Marc-Henri Évariste Poitevin dit Goulebenèze...

(Goulebenèze est né le lundi 2 juillet 1877 à Burie et mort le mercredi 30 janvier 1952 à Saintes. Écrivain, barde, poète et chansonnier charentais)

Le Château de Polignac dit le manoir appelé également « le château neuf » d’Écoyeux fut construit au début du XVII^e par Louis de Polignac. Il est construit sur un soubassement et comporte deux étages supérieurs avec de hautes fenêtres à fronton triangulaire sur sa façade antérieure. Sur sa façade postérieure, il vient s’appuyer sur une tour à 5 pans indiquant le nord magnétique. Sa forme pentagonale assez rare, il n’en existe que 3 ou 4 autres en France, laisse penser qu’elle date du XIV^e et qu’elle est donc antérieure à la date de construction du reste de l’édifice. Vers 1930, la mère de Goulbenèze, le barde Saintongeais de Burie en fait l’acquisition. A la mort de Goulbenèze en 1952, le château en ruine fut revendu et eut plusieurs propriétaires successifs qui l’ont rénové. Sa façade et sa toiture ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1971.

Au n° 16,  au lieu-dit "Chez Giet", le 4 décembre 1700, Philippe V, petit-fils de Louis XIV, part à 17 ans rejoindre le trône d'Espagne... Il fait une halte à l'une des trois hostelleries d'Écoyeux appelée l'Écu de France où le jeudi 23 décembre 1700, 33 carrosses, 27 fourgons, 

50 chariot et 174 chevaux passèrent la nuit.

(il arrivera à Madrid le 22 janvier).

La porte cochère (toujours existante) est surmontée d’un blason vierge tandis que la porte piétonne est ornée d’un fronton triangulaire brisé.

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L'Église Saint-Vivien d'Écoyeux a été construite au XIIe siècle  puis remaniée et fortifiée au XVe siècle, elle est inscrite aux Monuments Historiques par arrêté du 21 janvier 1907.

À l'intérieur de cette belle église et ses tourelles, près de l'autel, se trouve un escalier qui va sous l'église ou se trouve un ossuaire.

Sa façade occidentale, d'architecture romane, avec un portail à trois arcatures, comporte un dispositif de fortification muni d’un escalier spécifique. Un parapet crénelé relie les deux échauguettes couvertes de toitures en poivrières à tuiles plates. L'abside et le clocher ont été munis d'archères.

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À Font Giraud, un puits fut un temps considéré comme une source amenant l'eau vers Saintes via un aqueduc. C'est l'ingénieur Abel Triou qui démontra que la principale alimentation de Mediolanum Santonum venait de la Font-Morillon sur la commune de Fontcouverte.

Le 22 mai 1754, messire Henry Alexandre Chesnel d’Écoyeux finance un lit d'hôpital à Saintes pour 3 000 livres.

En 1780, un inventaire des droits de minage (tarif que les commerçants devaient payer au seigneur local pour avoir le droit de vendre leur marchandise) indique qu'Écoyeux est une place commerçante avec deux marchés hebdomadaires (le mardi et le vendredi).

Le 5 novembre 1786 meurt à Saintes Louis Alexandre Frétard de Gadeville, ancien lieutenant des vaisseaux du roi. Il est propriétaire d'un appartement à Saintes, du château d'Écoyeux, et d'un autre château situé à Cherves (aujourd'hui Cherves-Richemont dans le 16), appelé Château Chesnel.

En 1789, un ingénieur de La Rochelle fait un procès-verbal pour l'église d'Écoyeux et chiffre à 3 600 livres les frais à engager pour restaurer la nef. Les autorités se plaignent dans les cahiers de doléances de devoir supporter ces charges.

Le 7 avril 1881, l'abbé Braud, prenant ses fonctions à Écoyeux, brosse un portrait peu amène de l'église et de la sacristie. À ses yeux, l'état spirituel de la population ne vaut guère mieux.

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 L'ancien château du XV^e et XVI^e est devenu la mairie après avoir appartenu à plusieurs seigneuries. Il se situe sur le côté sud de l’église dont il n’était séparé que par une simple ruelle. Son corps de logis est assez simple, il possède une tour d’escalier polygonale. L’accès à la tour était autrefois possible par une porte à double battant depuis la place de l’église. 

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Les Photos : Les Mille-Pattes de Saintonge

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