dimanche 17 février 2019

SAINT-SIMON-DE-PELLOUAILLE, À LA RENCONTRE DE SES HABITANTS, LES SAINT-SIMONAISES ET DES SAINT-SIMONAIS...


DIMANCHE 17 FÉVRIER 2019
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Petite randonnée pédestre d'environ 10,900 km à Saint-Simon-de-Pellouaille...
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Ses habitants sont appelés les Saint-Simonais et les Saint-Simonaises.
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Église Saint-Laurent du XIIe siècle, 
classée au titre des monuments historiques en 1923.  
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Cette petite église romane a perdu sa voûte et son abside originales. 

Elle a conservé une façade saintongeaise avec un large portail à quatre voussures orné de quelques chapiteaux reposant sur des colonnettes à chapiteau sculpté. 
Surmonté d’une élégante galerie à sept arcatures se terminant par un fronton triangulaire orné d’une petite croix.
 Les décorations de son archivolte appartiennent authentiquement au style byzantin. A l’étage, une rangée d’arcatures aveugles contre le chevet est accolé une chapelle latérale surmontée par le clocher. 
L’étage polygonal du clocher est postérieur au moyen âge. 
À l’intérieur : belle coupole sur trompe du clocher, a l’entrée de l’église se trouve un de forme octogonale creusée dans un fut de colonne. Au chevet de l’église fut édifié en 1634, par les Seigneurs de Pellouaille et Beaumont, un logis de belle qualité.
L’édifice fut malheureusement détruit au cours du XXe siècle.
Photos : Jean-François B
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L'architecture romane est le premier grand style universel que l'Europe ait créé au Moyen Âge depuis le déclin de la civilisation gréco-romaine.
Son développement est pleinement établi vers 1060 mais les premiers signes de mutation sont différents suivant les régions et il n'y a pas de consensus sur une date des débuts qui vont du VIe au XIe siècle.
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Le style évolue dans le temps : au gothique dit « primitif » ( XII e siècle) succèdent en France le gothique « classique » (1190-1230 environ), 
puis le gothique « rayonnant » (v.1230 - v.1350) 
et enfin le gothique « flamboyant » ( XV e / XVI e siècles).
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Traditionnellement, lorsque l'on décidait de construire une église :

1) On choisissait un Saint protecteur de cet édifice (Le Saint patron); ce choix était souvent le fait du responsable temporel de l'église sur le domaine duquel allait être construite l'église : l'évêque, un propriétaire, ou des abbayes.
2) les plus grandes églises, à partir du milieu du Moyen Âge, à l'endroit choisi pour ce qui serait la croisée des transepts, on plantait ponctuellement un grand mât le jour de la fête du saint patron ; cette opération avait lieu au lever du soleil si cette fête se célébrait avant le solstice d'été, ou au coucher du soleil si cette fête se célébrait après le solstice d'été. On notait alors l'ombre portée par le mât, la direction de cette ombre définissant l'axe est-ouest (appelé decumanus chez les Romains). D'autres opérations s'en suivaient : tracé du cercle dans lequel s'inscriraient les quatre piliers du transept, tracé du cercle définissant le sanctuaire, définition de la nef.
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 Son érection est commanditée par le clergé, financée par les dons ou les dîmes imposées aux laïcs, réalisée par des artistes et des artisans. Sa construction obéit à un ordonnancement architectural évoluant au fil des siècles selon son importance et sa fonction. 

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"Message du président"
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NE RATEZ PAS UNE OCCASION... DE VOUS ÉQUIPER D'UN BEAU GILET BIEN VOYANT.

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dimanche 3 février 2019

DE SAINT-GEORGES-DE-DIDONNE À MESCHERS-SUR-GIRONDE EN LONGE-CÔTE...


DIMANCHE 3 FÉVRIER 2019

QUELLE BELLE RANDONNÉE...
(sous le soleil)
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QUELLE BELLE MATINÉE...
(un peu Fraîche)
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Treize Mille-Pattes de Saintonge au départ de : 

SAINT-GEORGES-DE-DIDONNE

en direction de : 

 MESCHERS-SUR-GIRONDE EN LONGE-CÔTE 

(pour un aller-retour)

Saint-Georges-de-Didonne
Blason de Saint-Georges-de-Didonne
direction
Meschers-sur-Gironde
Basse Mer : 10h17 - Coeff : 69



PERSONNALITÉS DE SAINT-GEORGES-DE-DIDONNE

Georges Dandelot, né le 2 décembre 1895 à Paris 7ᵉ et mort le 17 août 1975 à Saint-Georges-de-Didonne, est un compositeur et pédagogue français.
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Colette Besson, athlète française, née le 7 avril 1946 à Saint-Georges-de-Didonne et décédée le 9 août 2005 à La Rochelle. Elle repose dans le cimetière d'Angoulins. 
En 1968, elle remporte la médaille d'or du 400 mètres
 lors des Jeux olympiques de Mexico.
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 Saint-Georges-de-Didonne est lovée dans une forêt de pins maritimes 
et de chênes verts.
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Deux modestes cours d'eau, nés dans les marais de Boube (Le Riveau de Boube) et de Chenaumoine (Le Riveau de Chenaumoine) viennent mêler leurs eaux douces à celles, salées, de l'estuaire : le premier, au niveau de la plage de la Grande-Conche, le second, au niveau de la conche de Saint-Georges. 
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L'Église Saint-Georges témoignage de l'époque médiévale, elle est élevée dans le courant du XIIe siècle, est remaniée à plusieurs reprises ultérieurement.
Son clocher néo-roman atypique est élevé en 1877.
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L'opération Frankton est une opération militaire de la Seconde Guerre mondiale menée par dix hommes d'une petite unité de commandos britanniques, le Spécial Boat Service des Royal Marines, rattachés aux opérations combinées.
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 Le raid commence par une nuit sans lune au large de Cordouan le lundi 7 décembre 1942. De la masse sombre du sous-marin (TUNA) se détachent cinq embarcations effilées (5 kayaks) qui seront amenés jusqu'à quelques neuf milles (16 km) de l'embouchure de la Gironde.
 Concentrés sur l'effort, dix hommes pagaient silencieusement. 
En deux nuits, ils doivent remonter l'estuaire de la Gironde 
et se glisser jusqu'à Bordeaux.
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 L'opération a pour but l'attaque de forceurs de blocus, des navires de l'Axe, basés dans le port de Bordeaux assurant des liaisons avec le Japon.
Ces convois transportent des armes à destination du Japon 
et reviennent d’Extrême-Orient avec du caoutchouc.
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Les mines ont explosé, quatre cargos, le Tannenfels, le Dresden, l'Alabama et le Portland, sont très sévèrement endommagés. Un Sperrbrecher et le pétrolier Cap Hadid sont également touchés. Les pompiers français du port, sous l’autorité de l’ingénieur Raymond Brard, alias colonel Raymond, du Réseau Triangle-Phidias, sont immédiatement appelés, et selon un rapport français, ils ont contribué délibérément à aggraver les dommages en inondant les navires avec leurs lances 
afin de les faire chavirer.
Le cargo Tannenfels donne fortement de la bande (terme de marine) et ne tarde pas à sombrer. L’arrière du cargo Dresden, dont le blindage et l’arbre porte-hélice ont été transpercés, coule par le fond. Le cargo Alabama est troué par les cinq limpets collés. Le cargo Portland est sérieusement endommagé, le feu causant beaucoup de dégâts. Ultérieurement, le Tannenfels, l'Alabama et le Portland seront écopés avec l’aide de plongeurs, remontés et mis en cale sèche pour subir d’importantes réparations.

 L'opération sera un succès, mais huit des dix commandos y perdront la vie, noyés ou exécutés par les Allemands.
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Récit historique très intéressant,
commenté par Yves B et soutenu par Pierre B 
 (merci à eux deux)... 

Photos : Jean-François B et archives
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"Message du président"

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