ÉCOYEUX - LIEU DE HALTE DU PETIT-FILS DE LOUIS XIV...

DIMANCHE 19 NOVEMBRE 2023

(Randonnée en boucle de 11,990 km)

À 

ÉCOYEUX

Vivre en Saintonge au coeur du berceau de l'art roman... 

La Saintonge lovée dans une nature généreuse, est un subtil mélange d'authenticité, de gourmandise et de contemplation... Saintonge sportive avec de nombreux circuits de randonnées et Saintonge patrimoniale avec un héritage fastueux dont bénéficie tout le territoire.

À St Million (au nord d'Écoyeux sur la D731), existait autrefois une chapelle construite sur les ruines romaines. De cette chapelle, il ne subsiste qu’une grosse pierre percée d’un trou. 

Au siècle dernier elle était encore le but d’un pèlerinage. Avant de partir et pour se préserver des migraines, chaque fidèle passait alors sa tête dans le trou de la pierre, car Saint Marc aurait eu le don de guérir les maux de tête.

LES RENDEZ-VOUS :

1) Comme d'habitude à 8h30 sous le marronnier devant la mairie de Pont l'Abbé d'Arnoult (17)

(Un covoiturage s'organisera)

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2) Écoyeux : à partir de 9h00 sur le grand parking proche de l'église, de la mairie et de l'école.

Nous parlerons de Marc-Henri Évariste Poitevin dit Goulebenèze...

(Goulebenèze est né le lundi 2 juillet 1877 à Burie et mort le mercredi 30 janvier 1952 à Saintes. Écrivain, barde, poète et chansonnier charentais)

Le Château de Polignac dit le manoir appelé également « le château neuf » d’Écoyeux fut construit au début du XVII^e par Louis de Polignac. Il est construit sur un soubassement et comporte deux étages supérieurs avec de hautes fenêtres à fronton triangulaire sur sa façade antérieure. Sur sa façade postérieure, il vient s’appuyer sur une tour à 5 pans indiquant le nord magnétique. Sa forme pentagonale assez rare, il n’en existe que 3 ou 4 autres en France, laisse penser qu’elle date du XIV^e et qu’elle est donc antérieure à la date de construction du reste de l’édifice. Vers 1930, la mère de Goulbenèze, le barde Saintongeais de Burie en fait l’acquisition. A la mort de Goulbenèze en 1952, le château en ruine fut revendu et eut plusieurs propriétaires successifs qui l’ont rénové. Sa façade et sa toiture ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1971.

Au n° 16,  au lieu-dit "Chez Giet", le 4 décembre 1700, Philippe V, petit-fils de Louis XIV, part à 17 ans rejoindre le trône d'Espagne... Il fait une halte à l'une des trois hostelleries d'Écoyeux appelée l'Écu de France où le jeudi 23 décembre 1700, 33 carrosses, 27 fourgons, 

50 chariot et 174 chevaux passèrent la nuit.

(il arrivera à Madrid le 22 janvier).

La porte cochère (toujours existante) est surmontée d’un blason vierge tandis que la porte piétonne est ornée d’un fronton triangulaire brisé.

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L'Église Saint-Vivien d'Écoyeux a été construite au XIIe siècle  puis remaniée et fortifiée au XVe siècle, elle est inscrite aux Monuments Historiques par arrêté du 21 janvier 1907.

À l'intérieur de cette belle église et ses tourelles, près de l'autel, se trouve un escalier qui va sous l'église ou se trouve un ossuaire.

Sa façade occidentale, d'architecture romane, avec un portail à trois arcatures, comporte un dispositif de fortification muni d’un escalier spécifique. Un parapet crénelé relie les deux échauguettes couvertes de toitures en poivrières à tuiles plates. L'abside et le clocher ont été munis d'archères.

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À Font Giraud, un puits fut un temps considéré comme une source amenant l'eau vers Saintes via un aqueduc. C'est l'ingénieur Abel Triou qui démontra que la principale alimentation de Mediolanum Santonum venait de la Font-Morillon sur la commune de Fontcouverte.

Le 22 mai 1754, messire Henry Alexandre Chesnel d’Écoyeux finance un lit d'hôpital à Saintes pour 3 000 livres.

En 1780, un inventaire des droits de minage (tarif que les commerçants devaient payer au seigneur local pour avoir le droit de vendre leur marchandise) indique qu'Écoyeux est une place commerçante avec deux marchés hebdomadaires (le mardi et le vendredi).

Le 5 novembre 1786 meurt à Saintes Louis Alexandre Frétard de Gadeville, ancien lieutenant des vaisseaux du roi. Il est propriétaire d'un appartement à Saintes, du château d'Écoyeux, et d'un autre château situé à Cherves (aujourd'hui Cherves-Richemont dans le 16), appelé Château Chesnel.

En 1789, un ingénieur de La Rochelle fait un procès-verbal pour l'église d'Écoyeux et chiffre à 3 600 livres les frais à engager pour restaurer la nef. Les autorités se plaignent dans les cahiers de doléances de devoir supporter ces charges.

Le 7 avril 1881, l'abbé Braud, prenant ses fonctions à Écoyeux, brosse un portrait peu amène de l'église et de la sacristie. À ses yeux, l'état spirituel de la population ne vaut guère mieux.

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 L'ancien château du XV^e et XVI^e est devenu la mairie après avoir appartenu à plusieurs seigneuries. Il se situe sur le côté sud de l’église dont il n’était séparé que par une simple ruelle. Son corps de logis est assez simple, il possède une tour d’escalier polygonale. L’accès à la tour était autrefois possible par une porte à double battant depuis la place de l’église. 

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Les Photos : Les Mille-Pattes de Saintonge

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EN PASSANT PAR LE CHÂTEAU DE BEAUFIEF...

DIMANCHE 05 NOVEMBRE 2023

MAZERAY

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Le saviez-vous amis (es) Mille-Pattes, qu'il est conseillé de marcher et de respirer 

(à plein poumons) sous la pluie ?

Les ions négatifs nous rendent moins vulnérables au stress. Ils ont également la particularité de débarrasser l'atmosphère d'une partie de ses bactéries.

Voilà pourquoi ce dimanche matin après tempête, le mille-pattes est allé arpenter la campagne autour de Mazeray (17), à une altitude maxi de la commune de 101 mètres. 

Randonnée en boucle de 11,200 km par le Château de Beaufief.

Château de Beaufief que nous avons enfin pu voir.

Château construit au XVIIIe siècle par Auguste Perraudeau de Beaufief, ancien maire de Saint-Jean-d'Angély. Les bâtiments sont de type Louis XV. On y trouve également un très bel escalier classé en fer forgé de type Louis XV également.

À la fin du XXe siècle, le château est sur le point de tomber en ruines quand il est acquis et restauré par le comte Jehan Marie de la Tour de Geay (1913-1991), et par son épouse, née Jacqueline Collieaux (veuve de l'amiral Des Lions et belle-mère du comédien Bernard Dhéran), qui avaient fait de même à partir de 1952 au château d'Écoyeux (Charente-Maritime), ancienne propriété de la famille maternelle du barde saintongeais Évariste Poitevin (1877-1952) dit "Goulebenèze". Le sauvetages de ces deux anciennes demeures seigneuriales saintongeaises ont été distingués par l'attribution de la Coupe Sazerac, par l'association Vieilles maisons Française  en 1973 (pour le château d'Ecoyeux) et en 1982 (pour le château de Beaufief). En outre les restaurateurs de Beaufief ont reçu le prix du concours "Chefs-d'œuvre en péril", en 1984.

Les façades et toitures du château de Beaufief, la rampe en fer forgé de l'escalier, la cheminée de la salle à manger, au rez-de-chaussée, les boiseries du salon, à l'étage, et les stucs de la chapelle sont inscrits monuments historiques, par arrêté du 4 octobre 1973.

L'église de la Nativité de la Sainte Vierge de Mazeray

a été construite entre le XIIe et le XIVe siècles.

Le clocher a été reconstruit au XXe siècle.

L'église est classée au patrimoine historique depuis

 le 13 mars1935.

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Les photos : Les Mille-Pattes de Saintonge.

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