dimanche 15 décembre 2019

COZES INTRA-MUROS ET RANDONNÉE DE 10 KM SUR LA COMMUNE CHARENTAISE MARITIME...


DIMANCHE 15 DÉCEMBRE 2019

Ce dimanche matin, une douzaine de Mille-Pattes ont affronté la météo annoncée, ils ont arpenté la commune de
"Cozes en Ch-M"
poussant même le vice (certains) à barboter dans l'eau boueuse.
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Randonnée et visite de Cozes intra-muros (environ 10 km).
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Ses habitants sont appelés les Cozillons et les Cozillonnes.

À l'origine, l'Église de Cozes, vaste édifice, possession de l'abbaye augustinienne Saint-Étienne de Mortagne (aujourd'hui disparue).
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 Construite à partir du XIIIe siècle, l'église actuelle se voit adjoindre un chevet plat percé d'un triplet au siècle suivant. Le clocher, posé sur une puissante souche carrée, se prolonge par un étage octogonal, édifié au XVe siècle.
Le clocher abritait sept cloches. Comme dans de nombreuses paroisses de la région, les cloches de Cozes furent descendues et emportées au château de Royan en 1548, afin de punir les habitants d'avoir sonné le tocsin de la révolte lors de la jacquerie des Pitauds.
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Jusqu'à l'hiver 1862/1863, l'église était entourée d'un cimetière. Il fut déplacé à la Grande Herbaude, et la place qui entourait l'église fut alors aplanie et plantée d'arbres.

 


Ce vaisseau de ligne commandé par le capitaine de vaisseau Jean-François Renaudin, du Gua (Ch-M), et l'officier en second Louis-Auguste Pillet, de Cozes (Ch-M également), sombra en haute mer au large d'Ouessant après un combat contre la flotte anglaise le 13 prairial an II (mai 1794). Renaudin se rendit et fut recueilli par les Anglais avec 260 rescapés (sur 723 hommes d'équipage). Le combat du "Vengeur du Peuple" est devenu un mythe révolutionnaire et Renaudin fait partie des 660 personnalités dont le nom est gravé sous l'Arc de triomphe de l'Étoile à Paris.
 On peut voir sa tombe au cimetière du Gua, dont il fut maire.
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 Louis-Auguste Pillet, lieutenant de vaisseau, finira par se suicider après son passage en conseil de guerre suite à sa défaite...


La construction du Logis de Sorlut commença au XVIe siècle. En 1610, le logis appartenait au baron de Cozes : Louis de Belcier. Sa fille Jeanne, devenue Ursuline sous le nom de sœur Jeanne des Anges, sera mêlée à l'affaire des démons de Loudun* (vienne).
En 1641, le logis appartenait à François de la Rochefoucauld.
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* L’affaire des "démons de Loudun", aussi appelée affaire des "possédées de Loudun", est une chasse aux sorcières lancée par le cardinal de Richelieu dans les années 1630, contre le prêtre catholique Urbain Grandier,
 de la ville de Loudun...
 
Les escaliers du Logis de Sorlut.
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Photos - Les Mille-Pattes de Saintonge
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dimanche 1 décembre 2019

DE LA TOUR DU GARDOUR À LA POINTE ESPAGNOLE...

En raison des crues, changement de dernière minute...
DIMANCHE 1er DÉCEMBRE 2019
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DÉPART DE LA TOUR DU GARDOUR JUSQU'À LA POINTE ESPAGNOLE...
"Aller/Retour"

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Vingt-cinq Mille-Pattes au départ de cette très belle randonnée dans le sable.
Ouf ! la météo était de la partie.
De très belles couleurs et une très belle lumière (pour les photos)


La tour du Gardour est située sur la commune de La Tremblade/Ronce-les-Bains 
en (Ch-M), dans la partie occidentale de la Presqu'île d'Arvert,  proche de la Pointe Espagnole. Établie sur une haute dune (butte du Gardour), elle culmine à 64 mètres au-dessus du niveau de la mer sert d'amer pour la navigation. 
La légende rapporte qu'un premier poste de garde aurait été construit dans les dunes du pays d'Arvert sur l'ordre, d'Aliénor d'Aquitaine, de passage au Château d'Oléron, afin de surveiller les côtes particulièrement dangereuses et de venir en aide aux naufragés.
Bien plus tard, en 1873, un nouvel édifice est construit sur cette dune. Mesurant seize mètres, il est surmonté en 1889 d'une croix de Saint André.  Il est dynamité par l'armée allemande à la fin de la Seconde Guerre mondiale car la tour constituait un repère de tir trop visible en cas d'attaque navale.
La tour métallique actuelle sert toujours de repère aux navigateurs. Elle offre une vue panoramique sur la forêt de la Coubre, sur l'océan et sur les côtes Oléronnaises toutes proches.

Photos : Jean-François B
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