dimanche 16 décembre 2012

HIERS-BROUAGE AVEC SON ANCIEN MARAIS SALANT, SA FLORE ET SA FAUNE D'EXCEPTION.



"LE DIMANCHE 16 DÉCEMBRE 2012", 

QUATORZE

MILLE-PATTES DE SAINTONGE 

ONT MARCHÉ

 DANS LES MARAIS SUR LA COMMUNE DE HIERS-BROUAGE.

Panneau d'Hiers-Brouage

 
- AVEC UNE FLORE ET UNE FAUNE D'EXCEPTION -

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VISITE DE L'ÉGLISE DE BROUAGE AVANT DE PARTIR

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Randonnée de 15 kilomètres...




Les habitants sont appelés les Hiersois ou les Brouageais et les Hiersoises ou les Brouageaises.

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Les marais et la place forte de Brouage,
 ont été admis dans le réseau des grands sites de France en 1989.
 La commune possède une altitude générale proche du niveau de la mer avec des marais recouvrant la majeure partie du territoire. Seuls quelques points plus élevés, vestiges d’anciens îlots au Moyen Âge quand la mer recouvrait ces marais, permettent d’atteindre un point culminant de 26 mètres d'altitude.

Ce sont d’anciens marais salants qui sont aujourd’hui principalement alimentés en eau douce.
La Brouage était le nom d'un ancien bras de mer issu du comblement progressif de l'ancien Golfe des Santons (Golfe de Saintonge). Longtemps ouvert à la navigation, il s'étendait jusqu'à l'ancienne ville et la châtellenie de Broue, dont seuls témoignent les ruines du donjon médiéval de la Tour de Broue. L'accentuation du phénomène d'envasement conduisit à la transformation du bras de mer en marais-gâts, provoquant par la même, la ruine de la place-forte. (le marais-gât regroupe des marais convertis en prairies, ayant souvent succédé à des marais salants.
Le terme Broue désigne également le nom de la vase bleutée que découvre la mer.

Sur 3 135 hectares de territoire, la commune de Hiers-Brouage compte 2 900 hectares de marais 92 % du territoire communal. Toute son histoire découle de cet environnement exceptionnel mais fragile. Hiers et Brouage sont deux villages très dissemblables, mais forment un couple lié par  les souvenirs d’une gloire passée

Hiers, naguère aux portes de l’océan

Hiers est le nom d’un ancien archipel comprenant les îlots de la Guilletterie, Hiers, Montboileau, Fremailloux et Erablais. Quelques arpents de hautes terres entourées de vases brunes et des eaux vertes des grands chenaux de Brouage et de Mérignac.
En raison de sa situation très exposée, l’archipel est peu peuplé lors de la fondation de l’abbaye aux Dames (1047). Mais son point culminant de 26 mètres est un avantage pour contrôler la navigation. Aussi un château est-il construit, ainsi qu’un prieuré : ils relèvent de la seigneurie de Broue.
Les moines exploitent des salines avec les villageois. Pour leur sécurité, le château et l’église Saint Hilaire devenue paroissiale sont reliés par une galerie voûtée, dont il reste un angle de mur. Il ne reste rien du château, mais des vestiges du prieuré sont visibles dans une cour, à l’angle de la mairie de Hiers.



Église Saint-Hilaire de Hiers (17)



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Brouage la glorieuse

Subissant un envasement naturel, le golfe de Saintonge devint un havre où pendant les guerres de religion, les Huguenots Rochelais coulèrent plusieurs navires désaffectés afin de ruiner 
"Brouage la Catholique" 
en comblant l'accés.
Aujourd'hui, il n'en subsiste qu'un chenal 

Brouage est fondé en 1555 sur des bombements de galets de lest et de vases par son seigneur Jacques de Pons. Celui-ci tente de l’appeler « Jacopolis », mais le nom de « Brouage » est déjà trop répandu et s’impose.
A cette époque, le golfe de Saintonge est l’un des premiers centres exportateurs de sel en Europe. Mais sauf La Rochelle, les seules places marchandes sont les villages du pourtour du golfe. Broue est inaccessible : il manque un grand centre de négoce avec les pays du Nord.
Créée sans intention militaire, Brouage devient pourtant une place stratégique de première importance dès le début des guerres de religion. La place est assiégée maintes fois, ses fortifications reprises par de grands ingénieurs.
Aux yeux de l’autorité royale, Brouage est de trop grande importance, elle ne doit plus tomber aux mains des Protestants : En 1578, le roi Henri III en fait une «Ville Royale», concrètement un coffre-fort du pouvoir central.
Richelieu fait en plus de Brouage un centre d’armement et de vivres pour la
Marine. L’activité portuaire n’a d‘égal que celle du négoce : on y trouve de tout, on y parle de nombreuses langues étrangères, c’est un des ports les plus actifs de l’Atlantique.















Je suis une hutte de rat musqué



Le rat musqué construit une hutte, (structure conique ou en coupole) faite principalement de quenouilles et de boue et située dans un lac peu profond. Plus petite en taille que la hutte de castor (elle fait généralement tout au plus 1 mètre en hauteur et 1 mètre en largeur), la hutte du rat musqué est faite non pas de bois mais plutôt de matériaux végétaux et de boue. Une fois le monticule formé, le rat musqué creuse son terrier sous le niveau de l’eau et y construit une chambre au centre et une seconde issue de secours.

Description de cette image, également commentée ci-après

Merci à Bernard pour ces précisions





La cigogne est devenu l'un des symboles de l'arrivée des bébés, mais où donc est née ce mythe et qu'est-ce-que cela signifie ?


La célèbre légende de la cigogne, également appelée « Légende du Kindelesbrunnen » est née... en Alsace !

Précisément sous la cathédrale de Strasbourg, où il y avait, autrefois, un lac. Dans ce lac, les âmes des enfants qui attendaient de venir au monde barbotaient et un gnome (gentil) naviguait à bord d'une barque argentée.

A l'aide d'un filet d'or, il attrapait les âmes des bébés pour les donner à la cigogne qui les déposait ensuite aux parents.




En Alsace, la légende veut que les parents qui veulent « commander » un bébé doivent déposer sur le rebord de leur fenêtre quelques morceaux de sucre.


Et pourquoi une cigogne ?

Cela est sans doute lié à leur retour au printemps en Alsace, synonyme de naissance et de renouveau. De plus, leur long bec leur permet de débarrasser les champs et les marécages des serpents et autres animaux nuisibles à l'homme.


 FOULQUE MACROULE


La Foulque Macroule (Fulica atra) autrefois aussi nommée « Morelle » en raison de sa couleur noire. Excellent plongeur, il semble un des plus adapté à la vie aquatique.

Les Foulques sont grégaires (ils vivent et évoluent en groupe) sur les étendues d'eau en hiver.  Migrateurs partiels, au vol d'apparence laborieuse, ils nichent dans les roselières et/ou parmi les plantes palustres.
Comme la poule d'eau qui occupe la même niche écologique et avec laquelle il cohabite souvent dans les  zones humides anthropisées ( transformée par l'action de l'homme), voilà un oiseau qui, là où il n'est pas chassé, peut devenir très familier de l'homme ; on peut alors l'observer se nourrir sans qu'il soit effarouché... Il peut nicher près des habitations, voire dans les ports.

  
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L'Ibis a été introduit involontairement en France dans les années 1990. Des populations férales (issues d'échappés de captivité du Parc de Branféré) de cet oiseau sont présentes en  Bretagne, notamment dans le Golfe du Morbihan dans l'estuaire de la Loire et les marais de Guérande, mais aussi sur  l'île de Ré. Ils sont également observés dans l'estuaire de la Gironde, ainsi que dans l'Aude. Il était vénéré et souvent momifié comme symbole du Dieu Thot. Pour les Égyptiens, il était le symbole du savoir et de la religion. Cette espèce se nourrit de mollusques, de grenouilles, de lézards et de poissons mais aussi d'œufs et de poussins d'oiseaux. Nous avons pu en apercevoir 8/10  spécimens en limite du marais de Beaugeay (Charente-Maritime), 
le  dimanche 16 décembre 2012.                          































Ces deux photos de coucher de soleil sur le marais n'ont pas été prises dimanche...
Mais mardi 11/12 lors de la reconnaissance.






SURTOUT ! VOUS PENSEZ DE CLIQUER À GAUCHE, LA SOURIS SUR UNE PHOTO,
AFIN D'OBTENIR L'IMAGE EN PLEIN ÉCRAN.









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Photos : CJ/PP/YB/jfB

1 commentaire:

cagouille a dit…

bonjour
la mer rentrée d'avantage sur les terres !elle venait jusqu'a Pont l'abbé!
j'adore cette carte!!!
@bientot