dimanche 20 mai 2018

SAINT-GERMAIN-DE-MARENCENNES (Ch-M)


DIMANCHE 20 MAI 2018
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Commune de Saint-Germain-de-Marencennes


Après un séjour de quatre jours dans les Pyrénées,
 petite randonnée de 13,500 km pour les Mille-Pattes de Saintonge...
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 Oh Là Là ! dénivelé ! 36 mètres...
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 L'église Saint-Germain se trouve à la jonction des deux anciens villages
 Saint-Germain et Marencennes, elle a été construite en 1861.
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Le moulin Sirat est le dernier moulin à vent sur la douzaine de moulins qui existaient autrefois à Saint-Gemain-de-Marencennes.
 Il date de 1813 et a fonctionné jusqu'au début du XXe  siècle.

Blason

Photos : Jean-François B
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dimanche 13 mai 2018

LES MILLE-PATTES DANS LES PYRÉNÉES...



Les Mille-Pattes de Saintonge, de retour de 4 jours dans les Pyrénées...
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Au coeur d'une belle nature sauvage (d'une très belle nature sauvage) saupoudrée de neige, où déambulent Isards, Marmottes, Renards, etc...
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Cirque de Troumouse, Hautacam et lac de Suyen, jusqu'au refuge de l'Arribet, sans oublier la visite d'un Toué. Ces endroits, fréquentés que par une poignée de randonneurs attirés par les splendides panoramas, le bruit des cascades et le charme mystérieux  du reflet des montagnes sur les lacs. 
Voilà où pendant 4 jours, 
seize Mille-Pattes de Saintonge sont allés trainer leurs guêtres. 
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"Camp de base à Argelès-Gazost"

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Photos : Claire P/Yves B/Jean-François B
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Pour obtenir les photos en plein écran, cliquez gauche sur l'une d'elle...

dimanche 6 mai 2018

GRANDJEAN - FENIOUX EN CHARENTE-MARITIME.


DIMANCHE 6 MAI 2018 
GRANDJEAN/FENIOUX

Magnifique randonnée de 13,560 km, de raidillons en ruisseaux, passant simultanément des bois, entre les fougères, les arbres  moussus aux cultures de colza d'un jaune lumineux où en contre bas se faufile des ruisseaux bordés de saules, d'aubépines et autres arbustes en pleines végétation...
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"Un pur bonheur"
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Rencontre avec ses habitants, qui sont appelés les Grandjeannais et les Grandjeannaises.
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À VOIR :

 L'Église Saint-Barthélémy de Grandjean.

Elle semble compter trois, voire quatre campagnes de construction. La plus ancienne est sans doute celle pendant laquelle la nef actuelle fut construite.
Le bâtiment aurait été remanié dans la seconde moitié du XIIe siècle, lorsque l’on réédifia le chevet, la façade occidentale ainsi que la travée ouest de la nef et la partie basse du clocher. Le chœur fut voûté d’ogives à une époque plus tardive. La partie haute du clocher, percé d’arcatures en plein cintre, ne semble dater que de l’époque classique ; mais ce sont là que des suppositions dues au manque d’archives  historiques connues sur cet édifice.
L’église appartient à une famille d’édifices assez répandue en Saintonge, caractérisée par ses petites dimensions aux proportions longues et étroites et l’agencement de son espace intérieur. Le chœur ouvrant directement sur la nef ; celle-ci, à la différence de l’abside unique à deux travées couverte plus tardivement de voûtes d’ogives à huit nervures, n’a jamais été voûtée. Elle est simplement couverte d’une charpente à quatre chevrons, portant ferme. Ses murs sont percés de petites baies en plein cintre, excepté la première travée qui comporte, à l’intérieur, au revers de la façade occidentale, deux colonnes tronquées ; ici, une fenêtre plus travaillée cantonnée de colonnes à chapiteaux nus au-dessus desquels partent des cordons moulurés la singularise.
Le problème du clocher a été résolu par l’adjonction, le long du mur gouttereau sud, d’un puissant massif carré percé dans sa partie supérieure de baies en plein cintre.
Sa communication avec la travée la plus occidentale du chœur ne se fait que par l’intermédiaire d’une petite porte et il se compose, au rez-de-chaussée, d’une seule salle de plan carré, voûté d’un modeste berceau.
Le chevet rectangulaire, scandé de grandes arcatures est remarquable. 



FENIOUX
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Ses habitants sont appelés les Fenouillards et les Fenouillardes.
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L'église Notre-Dame de l'Assomption fut construite en style roman au XIIe siècle sur des ruines plus anciennes. La construction s'étale sur l'ensemble du siècle, la nef et la petite porte étant les plus anciennes, suivies de la façade (seconde moitié) puis enfin du clocher (dernier quart). L'abside abritant le chœur fut quant à elle remaniée au XVe siècle. Les parties supérieures du clocher ont été reconstruites au XIXe siècle.
Les murs portent la trace des différentes périodes : certaines parties sont en moellons alors que d'autres sont constituées exclusivement de pierres de taille. Du côté nord, près de l'angle de la façade on trouve une petite porte latérale très ouvragée (début du XIIe siècle). Elle est flanquée de trois colonnes qui se prolongent en autant de voussures sculptées de motifs végétaux.
C'est le portail qui constitue l'élément le plus caractéristique de cette église. Ses ornementations occupent toute la longueur de la façade. La porte est flanquée de pas moins de seize colonnes de part et d'autre. Les neuf premières sont prolongées par cinq voussures finement sculptées, alors que les sept suivantes se prolongent sur toute la hauteur de la façade.
Les motifs sculptés sur les voussures sont particulièrement remarquables. La première (arc extérieur) représente un zodiaque. Sur la deuxième, un christ est entouré de cinq vierges sages et de cinq vierges folles. Le troisième arc est décoré d'un agneau pascal avec des anges, le quatrième de vices et de vertus et le cinquième (arc intérieur) de motifs végétaux.
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 La lanterne des morts du XIIe siècle.




Photos : Yves B/Jean-François B
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