dimanche 21 avril 2019

PISANY (Ch-M) PATRIE DE JEAN DE VIVONNE...

COMMUNE DE PISANY
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DIMANCHE 21 AVRIL 2019
"Jour de Pâques"
Très belle petite randonnée de 12,500 km...
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 Ses habitants sont appelés les Pisanéens et les Pisanéennes...


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Siège d'une importante baronnie, puis d'un marquisat sous l'Ancien Régime,
patrie de Jean de Vivonne.
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"LES MONUMENTS À VOIR" 
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Les Halles

En 1476, Louis XI accorde à Nicolas Calf (anglais), devenu seigneur de Pisany par mariage avec Jeanne de Rabaine, quatre foires par an, un marché hebdomadaire et le droit de guet et garde.

 

 Les halles sont également le lieu des exécutions capitales, et c'est à une potence située à proximité (voire aux poutres des halles) que sont pendus les condamnés. 




La Chapelle

Au XVIIe siècle, l'édifice est devenu inadapté aux besoins du culte et Julie d'Angennes, duchesse de Montausier et marquise de Pisany, obtient le droit de faire ériger une nouvelle chapelle, dont il ne subsiste plus aucun vestige aujourd'hui (sinon une cloche, conservée dans la chapelle actuelle).
Les quatre premières pierres de la chapelle que nous connaissons (une à chaque angle) sont posées au cours d'une cérémonie solennelle le 5 juillet 1785, sous la supervision d'Antoine Fabre, curé de la paroisse. François Perruchon, notaire royal et procureur fiscal, pressenti pour poser la deuxième pierre, est finalement remplacé par Jean Frogé, fermier du marquisat de Pisany, et les deux autres sont posées par Jean-Baptiste Dutard, notaire royal et conseiller des actes,
 et Philippe Dutard, maître chirurgien.
 Un Te Deum vient clôturer la cérémonie (hymne latin chrétien).


La chapelle Saint-Léonard est située sur une placette aménagée entre deux maisons, un peu en retrait de la rue Principale, face aux halles. Elle se compose d'une nef rectangulaire, couverte d'un simple plafond, et éclairée par une série de baies en plein cintre dotées de vitraux (XIXe) reprenant essentiellement des motifs végétaux stylisés. La façade, inspirée par le classicisme, est traitée avec une grande sobriété. Percée d'une baie rectangulaire, elle est sommée d'un campanile surmonté d'un fronton triangulaire.

Le Château


Il ne subsiste que de maigres vestiges de ce qui fut le château des seigneurs de Pisany. Situé à proximité des halles, il trouve ses origines dans une première forteresse construite au XIIe siècle par la famille de Rabaine. Il en est fait mention pour la première fois un siècle plus tard, de même que le nom de son propriétaire de l'époque, Hélie de Rabaine. 



La Gare

 Construite en 1910, elle sert tout à la fois au transport des passagers, à celui des bestiaux et à celui du matériel agricole. Elle est désaffectée en 1993.
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Photos : Yves B/Jean-François B

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dimanche 7 avril 2019

EN 1632, SAUJON (Ch-M) ACCUEILLE ARMAND JEAN DU PLESSIS... CARDINAL DE RICHELIEU.

SAUJON

DIMANCHE 7 AVRIL 2019

"Randonnée de 11,500 km avec passage à l'Église Saint-Jean-Baptiste..."
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Ses habitants sont appelés les Saujonnais et les Saujonnaises.


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Port de Ribérou
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Au Moyen Âge, la ville s'est appelée Savion, Saujean, avant de prendre son nom actuel.

Le cartulaire* de l'Abbaye Saint-Étienne de Vaux indique qu'un nouveau prieuré est établi en 1117, ainsi qu'une petite église, placée sous le patronage de saint Martin comme la première (aujourd'hui détruite, il en reste quatre chapiteaux dans l'église actuelle).

*Recueil de chartes contenant la transcription des titres de propriété et privilèges temporels d'une église ou d'un monastère.



L'église Saint-Jean-Baptiste est un monument au style très sobre qui fut édifié entre 1679 et 1683, sur les plans de l'architecte Jacques Guérinet. Il se compose d'un unique vaisseau flanqué de deux chapelles, le tout terminé par une abside aujourd'hui aveugle. Le plafond, voûté en anse de panier, est entièrement lambrissé depuis une campagne de restauration effectuée dans les années 1960. À l'intérieur, on peut admirer des vitraux réalisés par le maître-verrier bordelais Dagrand, datés de 1913 à 1922, ainsi qu'une chaire de pierre et une tribune d'orgue comportant des colonnes en stuc.


Histoire du « château »

 En 1632, Saujon accueille Armand Jean du Plessis "Cardinal de Richelieu". Séduit par les possibilités économiques et militaires du site, il se porte acquéreur de la baronnie en 1638, mais les Campet gardent le droit de porter le nom de « Campet de Saujon ». Il détruit le vieux donjon et fait aménager autour de 1640, un château moderne, décrit par l'ingénieur Claude Masse comme « le plus beau qui se puisse voir à 20 lieues à la ronde ».
 Il envisage par ailleurs le percement d'un canal reliant la Seudre à la Gironde, du port de Ribérou au port de Talmont ;  mais sa mort en 1642 interrompt le projet. 
Après la mort du cardinal, la seigneurie est rachetée par le maréchal de Sénectère. Le château, mal entretenu, est déclaré inhabitable en 1758.
A la Révolution, la propriété est vendue comme bien national en deux lots. Le bâtiment principal (le château) est acheté par l’évêque de La Rochelle en 1860. Les Frères des Écoles Chrétiennes y établissent une école.
Entre 1899 et 1902, la congrégation des Assomptionnistes y installe un noviciat sous le nom de « alumnat Saint Louis de Saujon » ; une sorte de petit séminaire.
Après les lois de 1905 de séparation des Églises et de l’État, la commune de Saujon envisage d’acquérir le bâtiment. Projet retardé par la guerre de 1914-1918 ; durant laquelle le château sert d’hôpital militaire.
En 1919 la municipalité y implante l’école publique de garçons, qui se trouvait,
 jusque là, Cours Victor Hugo.
 L’école reste dans les murs du château jusqu'en juin 1976.

Par la suite le bâtiment a servi de bibliothèque municipale et d’accueil à différentes activités culturelles.



Photos : Claire P/Yves B/Jean-François B


...Train des mouettes...
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