dimanche 20 janvier 2013

AU COEUR DE LA PRESQU'ÎLE D'ARVERT CHARENTE-MARITIME




LA RANDONNÉE PÉDESTRE MET LE CORPS EN MARCHE... 
                                                                                                                      
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« La marche est le meilleur remède pour l'homme ». 
Cette phrase, supposément prononcée par Hippocrate il y a deux mille ans, s'applique encore plus de nos jours. Elle est surtout vraie pour les sociétés industrialisées. Les nouvelles technologies n'ont pas seulement transformé notre manière de travailler, mais ont encore plus profondément influencé nos habitudes de vie en réduisant l'effort physique nécessaire pour accomplir la plupart des activités quotidiennes.
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AUJOURD'HUI

 DIMANCHE 20 JANVIER 2013

"DANS UNE TRÈS AGRÉABLE AMBIANCE"

SEIZE MILLE-PATTES DE SAINTONGE

SONT ALLÉS MARCHER

À

Panneau d'Arvert


COMMUNE DE CHARENTE-MARITIME

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Une myriade de choses à voir :

L' église du XIIème siècle, Le puits à coupole du XVème siècle, Le temple, Le moulin des justices, La stèle du Général de Gaulle, Les rives de la Seudre, La gastronomie, etc..

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Circuit d'environ 14 km (à 20 mètres d'altitude maximum).
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Météo : Grand soleil
Température : Minimum /Ressentie moins 2° - Maximum 5°/Ressentie 3°
Vent modéré de Nord-Est.



 Arvert en Charente-Maritime, la plus ancienne cité de la rive gauche de la Seudre, est au centre de la presqu'île qui porte son nom.
Longtemps menacé par l'avancée spectaculaire des dunes, Arvert doit son salut aux pins maritimes de la forêt de la Coubre plantés en 1824 afin de fixer le sable.
Aujourd'hui, les marais environnants apportent leur contribution à la production des excellentes huîtres de "claires".



D'une manière générale, la commune a un relief peu accentué, étant formée d'un plateau crétacé légèrement ondulé bordé de marais humides (marais de la Seudre) et partiellement asséchés (Pré des Landes, reliquat de l'ancien golfe d'Arvert, devenu étang de Barbareu au Moyen Âge), drainés par de petits cours d'eau (Le Grand Écours).
 Le point culminant de la commune peine à dépasser les 25 mètres. Le plateau s'élève à 12 mètres au Martichou, 17 mètres au pied de l'église, 20 mètres au Maine-Amouroux, 22 mètres près de l'école.





L'ÉGLISE ROMANE, SAINT-ÉTIENNE

Cet édifice semble avoir des origines très anciennes, peut-être immédiatement postérieures aux grandes invasions normandes, néanmoins, soit par mode, soit par nécessité, il fut reconstruit vers le  XIIe siècle dans le style roman qui fleurissait alors partout dans la région. De cette époque subsiste deux beaux massifs de sept colonnes encadrant les angles de la  façade et faisant office de contreforts. Chaque colonne est surmontée d'un chapiteau à la décoration assez fruste. Une sculpture, située à l'angle sud de la façade, semble représenter un guerrier que certains assimilent à un guerrier Viking, ce qui n'est pas attesté.

 

 
 



L'église eût beaucoup à souffrir des guerres de religion, presque entièrement détruite en 1568, elle n'est relevée qu'en 1683 sous l'impulsion de l'abbé Jean de Lafargue. Reconstruction très sommaire, dès le  XIXe siècle il devient nécessaire de consolider le monument. En 1845, l'église est pourvue d'un élégant clocher carré, surmonté d'une flèche en ardoise, et les murs sont surhaussés. Deux petites chapelles sont adjointes à la nef, donnant à l'église le plan d'une croix latine. Le chœur est restauré en 1890. Il conserve un mobilier datant essentiellement du XVIIIe siècle. La nef, bien proportionnée, conserve quelques graffitis représentant des navires.
Sur le parvis de l'église, on peut admirer un puits dôme datant de 1727, commandé par l'archiprêtre de la paroisse Alexandre de Lafargue. Il se situait autrefois dans le parc du presbytère et ne fut réédifié à son emplacement actuel qu'en 1990.





LE PUITS DÔME

C'est en 1727 que l'archiprêtre Alexandre de Lafargue (frère de celui qui inaugurera la reconstruction de l' église en 1683) fit construire le presbytère actuel, qui fut la maison commune ensuite pendant la Révolution.Le fronton de la porte d'entrée en porte encore l'inscription.
Pour agrémenter le parc, il fit monter en pure style Louis XV cette très belle margelle à dôme sur quatre colonnades surmontée d'un lanterneau supportant une flamme- (certains historiens pensent qu'elle pourrait provenir d'un château des environs). Cette margelle fut donnée par la paroisse à la commune pour agrémenter la place; démontée pierre par pierre par l'entreprise René Dusseau, elle fut remontée à sa place actuelle en 1990.




LE TEMPLE PROTESTANT

Le premier temple construit à Arvert fut édifié à partir de 1568, année de la destruction partielle de l'église catholique. Il fut démoli en 1682 sur ordre du roi Louis XIV.
En 1834 la commune fit l'acquisition d'une vaste propriété, achetée aux héritiers Martin Descombes. Tandis que la commune vendait les jardins aux enchères, le consistoire protestant acheta les matériaux pour édifier le nouveau temple, à partir de l'année 1836.




LE MOULIN DES JUSTICES

Si au début du XIXe siècle la commune comptait encore une vingtaine de moulins à vent, seul quatre ont survécu jusqu'à nos jours (le Moulin de Cabouci, le Moulin des Lauriers, le Moulin du petit pont et le moulin des justices, construit dès le XVIe siècle, est le plus ancien d'entre eux). Ce moulin doit son nom au lieu où l'on exécutait la justice seigneuriale sous l'ancien régime. Ses ailes, aujourd'hui manquantes, étaient équipées du système Berton, qui permettait de régler la voilure, même lorsque le moulin était en action.




LA STÈLE DU GÉNÉRAL DE GAULLE

Cette stèle datant de 1949, commémore la venue du Général de Gaulle à Arvert, le 22 avril 1945, peu après la libération de la presqu'île d'Arvert et de la poche de Royan. Il avait fallu trois jours de combats acharnés pour arriver enfin à la capitulation des dernières troupes allemandes, retranchées dans leurs Blockhaus de la forêt de la Coubre.


HISTOIRE

En  1534, Calvin tient des discours à Angoulême et Poitiers que de jeunes moines saintongeais entendent. La Réforme sera bientôt prêchée dans toute la presqu'île d'Arvert et vers 1550, la majorité de la population est protestante. 
En 1546 puis en  1553, ce sont en tout trois moines qui sont condamnés au bûcher pour avoir prêché la réforme à Arvert.

En  1568, l'église est incendiée et presque entièrement détruite. Cette même année, un premier temple est édifié dans le village.
En  1598, l'Édit de Nantes est promulgué. On cherche cependant par tous les moyens à convertir les Protestants. 
En  1644,les cultes protestants sont interdits à Arvert.
En  1682, le roi Louis XIV ordonne la destruction du temple. La révocation de l'Édit de Nantes, en 1685 va accélérer l'exode des protestants de la presqu'île, malgré l'interdiction qui leur est faite de quitter la France. Des passeurs sont arrêtés et les fugitifs envoyés aux galères. 
Le 21 février 1687, trois barques surchargés de fugitifs partant de Mornac, Chaillevette et La Tremblade sont immobilisées par des soldats sur la Seudre.
Malgré ces arrestations, la presqu'île se vide de sa population. Ceux qui restent vont créer une église clandestine qu'ils appelleront Église du désert. Des assemblées clandestines sont organisées dans les dunes, les bois ou dans des granges. Jean-Louis Gibert, pasteur du Désert, aménage ainsi des granges en "Maisons d’oraison" à partir de1751. On en trouve deux à proximité d'Arvert : à Avallon et à  Chaillevette. 
En  1754, le pasteur, condamné à mort, s'exilera en Amérique.
Baronnie sous l'ancien régime, Arvert appartiendra au cardinal de Richeulieu, avant de passer à la famille des Senectère. 
En  1790, Arvert est érigé en commune. Une querelle intervient peu après entre les représentants des communes de La Tremblade et d'Arvert, chacune voulant devenir le chef-lieu du canton. Pour des raisons économiques, c'est  La Tremblade qui obtient finalement ce privilège.
Occupé par les troupes allemandes pendant la seconde guerre mondiale, le village sera le théâtre de durs combats au moment de la libération de la poche de Royan, en avril 1945.

LA GASTRONOMIE

La gastronomie saintongeaise est principalement axée sur trois types de produits : les produits de la terre, les produits de la mer et les produits de la vigne.
Les préparations à base de viande de porc occupent une place prépondérante dans la cuisine régionale : ainsi des gratons ou des grillons, sortes de rillettes à base de viandes rissolées et confites dans leur graisse, du gigorit (ou gigourit), un civet mêlant sang, gorge, foie et oignons, ou de la sauce de pire, à base de fressure, d'oignons et de vin blanc de pays.
La cuisine saintongeaise intègre tout naturellement de nombreuses recettes à base de « cagouilles », le nom local de l'escargot petit-gris. Animal tutélaire de la Saintonge, il est notamment cuisiné « à la charentaise », c'est-à-dire cuit dans un court-bouillon agrémenté de vin blanc, d'ail et de mie de pain.
Parmi les autres spécialités locales, il convient de noter également les pibales (alevins d'anguille pêchés dans la Gironde, spécialité des villes de Mortagne et de Blaye), les huîtres de Marennes-Oléron, les sardines de Royan, les « thyeusses de gueurnouilles »  (cuisses de grenouilles) ou encore la « sanglette », une galette préparée à base de sang de poulet et d'oignons cuits.
Les desserts traditionnels sont issus de la cuisine paysanne : Le millas (gâteau à la farine de maïs, qu'on retrouve dans une grande partie du Sud-Ouest de la France), galette charentaise, au beurre des Charentes ou encore « les merveilles » (beignets).
Les vignes de la région servent à la confection de spiritueux réputés, telles que le Pineau des Charentes et plus encore, le Cognac. La commune d'Arvert est ainsi intégralement située dans la zone de production des « bois ordinaires ».






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Deux cartes postales d'Arvert autrefois... 
 







Photos : YB/jfB



1 commentaire:

D.Rigollet vice présidente MHPC a dit…

bonjour,juste une petite rectification : le temple d'Arvert n'est pas désaffecté, il continue à être affecté à l'Eglise réformée des Iles de Saintonge qui y tient régulièrement des cultes et autres manifestations.
Il est vrai qu'il se trouve dans le fond de la cour de l'école laïque, situation exceptionnelle mais pas rare à l'époque de sa création...
bien sincèrement
DR