dimanche 18 juillet 2021

CRAZANNES - PORT-D'ENVAUX PAR LE CHÂTEAU DE CRAZANNES, LE CHÂTEAU DE PANLOY ET LES LAPIDIALES...

 DIMANCHE 18 JUILLET 2021

-

Crazannes, Château de Crazannes, Château de Panloy, Port-d'Envaux, 

les Lapidiales et retour à Crazannes...

Jolie randonnée en boucle de 12,400 km du côté de Crazannes dans de beaux chemins ombragée et le long de la Charente...

Les Lapidiales, dans une ancienne carrièreau lieu dit « Les Chabossières » 
sur la route entre Port d’Envaux et Plassay (Ch-M)


Sainte-Madeleine, église de style néo-gothique, édifiée en 1874...


Château du XVe siècle en bordure du fleuve Charente. 
La magnifique chapelle romane Saint-Saturnin du XIe siècle, émerge du parc du château. 

Deux très beaux lavoirs se situent dans la commune de Crazannes : l'un près du bourg, et l'autre dans le hameau de Cléré.

Photos : Françoise B/Yves B/Les Mille-Pattes de Saintonge
Commentaires : Françoise B
* *
*




jeudi 1 juillet 2021

SAINT-VAIZE PAR LA VALLÉE DU ROCHEFOLLET...


DIMANCHE 4 JUILLET 2021

"Saint-Vaize et la vallée du Rochefollet"

Très belle rando 11,600 km - Dénivelé positif 191 mètres - Dénivelé négatif 199 mètres - 

Point haut 108 mètres.

Jusqu'au milieu du XXe siècle, Saint-Vaize était une étape d'embarquement de blocs de pierre calcaire en vue de leur transport sur le fleuve Charente. 

De cette époque subsiste le nom d'un des hameaux : Port-la-Pierre.

L'église Saint-Vaize de Saint-Vaize, construite au XIIe siècle, puis remaniée au XVIIe siècle.

Si ouverte ! voir le vitrail du XIXe siècle de la basilique
 Saint-Eutrope de Saintes.
-





"Raison d'une stèle non loin du village de Lambert (Saint-Vaize)"...

Quand vous serez sur ce lieu, levez les yeux au ciel et imaginez vous d'être survolé par un avion dont les moteurs pétaradent et toussotent. 

Il faut remonter le temps et revenir à ce triste 1er février 1945. 

Les habitants d’alors, apprennent avec stupeur le crash d’un avion Junker 88 récupéré par l’armée française sur la base de Toulouse Blagnac est descendu par la FLAK près de l’île d’Oléron, faisant deux morts carbonisés et 2 blessés...

Des documents d’époque relatent cet évènement ; un rapport d’enquête de la Gendarmerie précise : « Effectuant une mission photo sur l’île d’Oléron, l’avion allait aborder l’île lorsqu’il fut entouré d’éclatement de FLAK (DCA allemande).

 

           L’appareil se mit en virage et au même moment, se produisit une baisse de régime simultanée des 2 moteurs.

 

           L’équipage crut d’abord à une manœuvre du pilote pour échapper à la FLAK. En réalité, les commandes étaient atteintes et le palonnier n’avait plus son débattement normal.

 

Le commandant de l’avion (le sous-lieutenant Nimier) donna l’ordre de se préparer à utiliser les parachutes. Mais les moteurs ayant repris, le pilote dit qu’il pouvait ramener l’appareil. Il réussit ainsi à sortir de la zone allemande. Cependant, l’avion volait incliné sur le côté gauche et perdait de l’altitude, les moteurs ne donnant pas leur régime normal.

 

Des témoins (sans compétence aéronautique) qui virent passer l’avion à Taillebourg (17), dirent qu’il volait lentement et ne paraissait pas pouvoir monter, mais que les moteurs tournaient régulièrement.

     L’atterrissage en campagne était donc inévitable. L’avion se posa train rentré dans un champ de 500m de long environ, après avoir franchi de justesse un ravin boisé, cassant même quelques branches aux arbustes qui bordaient le ravin. Le choc fut très dur.

 

           Les moteurs et le fuselage ont laissé des traces profondes dans la terre. L’avion a touché le sol toujours incliné à gauche. Le feu se déclare aussitôt et gagne rapidement tout l’avion.

 

           Tout l’équipage avait été blessé au premier choc. Le sous-lieutenant Nimier réussit à sortir seul et à se traîner assez loin de l’appareil. Le sergent-chef Dubois (radio), ne se rendant pas compte qu’il avait la cuisse gauche brisée, voulut sortir le mécanicien (sergent Séverac) qui était tombé au fond du fuselage et paraissait inanimé. Il tomba à son tour au fond de l’avion...


-

Le Rochefollet prend sa source au «Gros Roc», sur la commune du Douhet, et se jette 3 km plus loin dans la Charente. Situé au nord, il sépare naturellement la commune avec Saint-Vaize. Il a creusé un vallon composé d’une ripisylve (forêt de bord des eaux) d’aulnes et de frênes reposant sur un marais. Ce milieu est extrêmement riche au niveau de sa faune et de sa flore. La végétation inextricable sert de refuge au vison d’Europe, animal très farouche et protégé grâce au réseau Natura 2000. La scolopendre, fougère remarquable, donne une certaine luxuriance à la vallée où libellules et oiseaux des forêts foisonnent. Suivant la saison, on y rencontre également, (lathrée clandestine ainsi qu' ail des ours).

La Scolopendre est une espèce de fougère de la famille des Aspleniaceae. Ses autres noms communs sont : Langue de cerf, Herbe à rate ou Herbe hépatique

.La lathrée clandestine pousse de préférence dans les boisements humides ou frais des fonds de vallées, en général à proximité de ruisseaux où elle parasite les racines de divers arbres (peupliers, saules, aulnes, chênes ou noisetiers) aux dépens desquels elle se nourrit.


 Une cheminée en briques, portant l'inscription « C.M.M.P. 1947 », vestige d'une usine de transformation de tiges de Genêt.

Lavoir au village de Lambert
-
Photos : Les Mille-Pattes de Saintonge


dimanche 20 juin 2021

DE BEURLAY À ROMEGOUX EN PASSANT PAR LA VALLÉE DU FREUSSIN


 DIMANCHE 20 JUIN 2021

Randonnée en boucle de 13,800 km au départ de Beurlay en direction de Romegoux, tout en suivant la vallée du Freussin...

Maud ! tu as de très belles... chaussures.

-

BEURLAY

Les anciennes chartes donnent en effet à cette localité les noms de "Villa Burli", Fontaines de Burley, qui indiquent un établissement romain. Mais une autre version donnerait pour origine les mots gaulois "Bor Lai", qui veut dire chemin des bergers.

En 1112, Geoffroy de Tonnay-Charente, donne à l'abbaye Notre-Dame de saintes, la forêt de Beurlay (nemus de Beurlay), qu'il avait acquis du comte de Poitiers. Et en 1153, le village de Beurlay figure parmi les biens de l'abbaye de Saintes.

La commune actuelle est le résultat de son regroupement avec Saint-Thomas-du-Bois en 1824, dont il subsiste des ruines de l'église.

L'Église Sainte-Madeleine du XIIe siècle. Le chevet (caractéristique de la Saintonge) est quelque peu antérieur à la nef et au clocher : sa largeur et sa hauteur sont nettement moindres que ceux de la nef. La position latérale du clocher est peu fréquente, d'autant plus qu'une chapelle est aménagée au rez-de-chaussée. Le voûtement en berceau brisé de la nef a nécessité d'importantes consolidations, comme l'indiquent l'arc doubleau intermédiaire porté par des culs-de-lampes sur la travée occidentale et les lourds contreforts du XVe siècle sur le flanc nord.
-
Fontaine miraculeuse de Beurlay : Elle soignait semble t-il de la folie...

La vallée du Freussin et son lavoir.


La maison de René Caillié et son pigeonnier : Grand explorateur, premier européen à être ressorti vivant de Tombouctou, René Caillé pense à retrouver sa terre natale pour y établir sa famille. Après quelque jours passés à Mauzé-sur-le-Mignon (sa ville natale), il acquiert une maison à Beurlay en 1832 où il deviendra cultivateur. Mais à cause d'une santé défaillante, il doit se résoudre à la revendre dès 1834 et quitte Beurlay pour Champagne/La Gripperie où il décèdera en 1838.

ROMEGOUX



 L'Église Saint-Pierre du XVe siècle avec cloche datée de 1670 inscrite aux Monuments Historiques au titre objet le . Elle a été offerte par Charles de Courbon (comte de Blénac) et sa femme Angélique de La Rochefoucauld-Bayers.


Gisant de Marie Bénigne De Courbon Saint Léger exposé sur la place de l'église.

Le château construit en 1501 par la famille de Courbon. Passé en 1650 à la branche des Courbon-Blenac. Reste actuellement une belle demeure avec une remarquable dépendance voûtée de 65 m de long, transformée en chais.

Deux moulins à eau (le moulin du Champ et celui du Besson) et restes de deux à vent, tout proches du village de l’Épine.

Trace d'un important complexe agricole gallo-romain avec maison de maître et cour de 27 000 m2.

Trace d'une villa gallo-romaine sous l'église.

Photos : Claire P et les Mille-Pattes de Saintonge

* *

*