dimanche 21 avril 2013

RANDONNÉE DU MUGUET AU DÉPART DE MAZERAY VIA FENIOUX.


La randonnée pédestre 
du
Dimanche 5 mai 2013
 a débutée
pour
les adhérents de l'association
"Les Mille-Pattes de Saintonge"
du bourg 
de

Panneau de Mazeray

Cette marche passait par 
Les Richards, 
Le Bois Bouquet (où pousse du muguet),
La fosse à l'eau,
Fenioux  (où pousse de l'ail des Ours),
et 
empruntait le GR 655 pour rejoindre Mazeray.
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La distance : Environ 13 kilomètres à travers bois, sous-bois et champs...
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La météo : Enfin le soleil ! pour cette matinée riche en rencontres (Jacquaires) et en découvertes (florale).
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Vous n'êtes pas de l'association des mille-pattes de Saintonge, mais vous voudriez bien venir découvrir notre club/association un dimanche matin... (même pas grave ! )
Vous vous trouvez à un des deux rendez-vous. 
Important : Vous pensez d'apporter de/deux bonnes chaussures et 2 €uros pour participation.



FENIOUX : L'église, la Fontaine/Lavoir et la Lanterne des Morts.





MAZERAY : L'église, les fonts baptismaux, la chaire, le Christ et un repère géodésique...

 

La Chrétignière

 

Fontaine bleue du village gaulois


Stationnement atypique à la Fosse à l'eau.

<---- Géranium Herbe à Robert



Euphorbe

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L’ÉGLISE DE FENIOUX



Les habitants sont appelés les Fenouillards et les Fenouillardes.

En 2010, la commune comptait 146 habitants.

L’église Notre-Dame-de-l’Assomption a certainement été construite sur les bases d’un édifice de l’époque Carolingienne dont une partie des murs percés de transennes découpés d’entrelacs semblent avoir été conservés en façade nord.
Ce joyau roman, qui s'élève presque solitaire dans une région écartée et boisée, est à lui seul un petit musée de sculptures romane. Il aurait été construite, dit-on, en même temps qu'Aulnay et par le même atelier. Ce n'est certes pas rabaisser le mérite de Fenioux, mais si l'on veut par-là, décider de l'origine de cette église, c'est régler bien vite une question qui mérite un plus profond examen.
Sans doute remarque-t-on sur les façades des deux édifices, les mêmes sujets principaux : Zodiaque, Vierges sages et Vierges folles, Combat des Vertus et des Vices, etc ... mieux même, certains chapiteaux ont exactement la même décoration très spéciale, par exemple : deux oiseaux affrontés sous les ailes desquels est accroupi un être humain minuscule vu de dos. Pareille similitude n'est pas le fait du hasard.
La flèche de son clocher dresse sa fine et délicate aiguille d'une étonnante légèreté et d'un dessin impeccable l'a fait classer parmi les plus belles œuvres de la Saintonge. Elle aurait inspiré l'architecte Van Dremer pour son clocher de Notre-Dame d'Auteuil.
  
  LANTERNE DES MORTS
 
Construite au XIIème siècle, la Lanterne des Morts de Fenioux (17) fut recensée en 1862, puis classée Monument Historique le 18 avril 1914.
Cet édifice religieux s’élève au cœur d’une vallée verdoyante, sur l’emplacement d’un ancien cimetière, à la mémoire des défunts.
Traditionnellement la lanterne était allumée au crépuscule, quand il y avait un mort dans la paroisse, mais aussi lors des fêtes liturgiques (cérémonies et prières). Sa mission spirituelle était « de guider les âmes des disparus vers le repos éternel, ou d’éloigner les mauvais esprits.
Certains historiens pensent que ces curieuses tours qui enluminaient les nuits profondes, afin de jalonner certains grands itinéraires comme ceux conduisant vers Saint-Jacques-de-Compostelle.
Haute de 18 mètres, ce monument est constitué de 11 colonnes accolées, surmontées de colonnades plus légères et d’un lanternon ajouré. La toiture est une pyramide couverte d’écailles, surmontée d’une flèche en forme de croix. Au pied de la lanterne, est accolé un ancien caveau voûté.
Un escalier intérieur de 37 marches, en forme de vis, permet d'accéder au lanternon, en haut de la tour.

L’ÉGLISE DE LA NATIVITÉ-DE-LA-SAINTE-VIERGE DE MAZERAY

L’église est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
Église romane du XIIe siècle qui fut complètement ruiné pendant la guerre de Cent Ans. Il ne restait de l’église primitive que le clocher avec son premier étage.
L’église fut rebâtie au milieu du XIVe siècle et le clocher carré, alors réduit à un étage fut surélevé à la même époque d’une construction octogonale ornée d’arcatures sur chaque face ainsi que d’une corniche à modillons. L’ensemble est surmonté d’une flèche en charpente couverte d’ardoises formant une fine pointe.
Les façades nord et sud de la nef flanquées de gros contreforts gothiques sont percées de trois fenêtres ogivales dont une au nord est ornée d’un fenestrage. Sur la façade nord du chœur, on voit les traces de deux grands arcs qui devaient former deux grandes baies faisant communiquer le chœur avec deux chapelles.
À l’intérieur, la nef se compose de trois travées gothiques.
La quatrième travée est celle du clocher dont la voûte en coupole sur pendentifs est soutenue par quatre gros piliers quadrangulaires. Le chœur très simple se compose de deux travées gothiques. Il se termine par un chevet plat orné d’un fenestrage gothique.
Les voûtes sur croisées d’ogives n’existent plus.
 
 


Photos : CJ/YB/jfB


DÉCOUV’VERTE 
DES PLANTES SAUVAGES DE CHARENTE-MARITIME


Le Muguet ou Muguet de mai (Convallaria majalis)


est une herbacée des régions tempérées dont les fleurs printanières, petites et blanches, forment des grappes de clochettes très odorantes.
Relativement disséminé dans les bois de Charente-Maritime, il se raréfie au sud du département, au point d'être officiellement protégé en Gironde. À l'état sauvage, ses fleurs sont plus petites, et souvent plus éphémères, que chez les exemplaires cultivés.

C'est une plante très toxique.

Jadis, le muguet était considéré comme une plante magique hypocrite associée à la magie.
Le brin de muguet porte bonheur a souvent été associé à la Madone.



Le muguet est une plante vivace, qui se multiplie dans les sous-bois essentiellement grâce à son rhizome traçant, appelé « griffe ». Chaque brin de muguet (ou hampe) est entouré de deux feuilles. Les fleurs sont toutes disposées du même côté de la hampe. En automne, le muguet donne des fruits sous la forme de petites baies rouges qui ressemblent à de petits bonbons et qui contiennent un puissant bouillon d’onze heures.

Autre phénomène perfide, l'eau du vase dans laquelle le muguet a trempé est rapidement contaminée et devient à son tour très toxique…

On fait remonter la tradition du brin de muguet du 1er mai à la Renaissance, Charles IX en ayant offert autour de lui en 1561 comme porte-bonheur. Le muguet fleurit quand revient le printemps, c'est donc une plante idéale pour célébrer le printemps, les beaux jours qui reviennent et pour attirer les bonnes grâces des futures récoltes.

Ce n'est qu'au début du XXe siècle qu'il sera associé à la Fête du travail, qui date elle-même de 1889. En fait, sous Pétain, la fête des Travailleurs devient la fête du Travail et l'églantine rouge, associée à la gauche, est remplacée par le muguet.

La vente du muguet dans les rues de Nantes commença peu après 1932, avec l'instauration de la Fête du lait de mai par Aimé Delarue, président du comité des fêtes de la ville, à qui l'on doit le renouveau du carnaval Nantais après la seconde guerre mondiale.

Elle se répandît ensuite à toute la France aux environs de 1936 avec l'avènement des congés payés.

La vente du muguet par les particuliers et les associations non munis d'une autorisation est tolérée le 1er mai en France.

 
Attention ! nous ne cueillons pas le muguet. Nous l'admirons, nous l' humons, nous le photographions et nous le laissons pour l'année prochaine...


- Petit poème d'un illustre inconnu -
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Émergent d'un cousin de feuilles vertes
Constellé de délicates et graciles clochettes
Aux fragrances discrètes
Tel un auguste messager
Je venais de tomber nez à nez
Sur une insoupçonnée clairière de muguet

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