dimanche 19 janvier 2014

BEURLAY/ROMEGOUX ET RETOUR À BEURLAY PAR LA VALLÉE DU FREUSSIN...


DIMANCHE 19 JANVIER 2014

Les Mille-Pattes
étaient sur un nouveau circuit en triangle, au départ
de
Beurlay (Ch-M) 
Circuit imaginé et confectionné par le pisteur du club
(Jean-Louis G)
  

14/15 kilomètres au départ de l'église Sainte-Madeleine de Beurlay (3 heures avec visites)
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MÉTÉO

Dimanche matin, visibilité réduite en début de journée. 
Éclaircies avec des formations brumeuses possibles en matinée.
Vent de SE - Température 3°/Ressentie 0° (la petite laine et les gants étaient les bienvenus)
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BEURLAY


 

L’église Sainte-Madeleine est un édifice du XIIe siècle dominant un agréable site ou coule 
la source du « Freussin ».
Son chevet roman est caractéristique de la Saintonge, à trois registres superposés. Le chevet est quelque peu antérieur à la nef et au clocher : sa largeur et sa hauteur sont nettement moindres que ceux de la nef.
La position latérale du clocher est peu fréquente, d’autant plus qu’une chapelle est aménagée 

au rez-de-chaussée.
La voûte en berceau brisé de la nef a nécessité d’importantes consolidations, comme l’indiquent l’arc doubleau intermédiaire porté par des culs-de-lampe sur la travée occidentale et les lourds contreforts du XVe siècle sur le flan nord.

À l’intérieur, la sobriété de l’architecture met en valeur les quatre chapiteaux de la travée droite du chœur. Deux sont sculptés de corbeilles végétales.
Sur un autre, la curieuse superposition de félins évoque lointainement les chapiteaux de la croisée du transept de Saint-Eutrope de Saintes.
Le thème du quatrième chapiteau, par contre, s’inspire directement de Saint-Eutrope avec ses oiseaux perchés sur la croupe de lions.
Les masques de félin aux angles du chapiteau et le style proche de celui d’Aulnay, apportent un accent nouveau et conduisent vers le milieu du XIIe siècle.
Les vitraux ont été réalisés et posés en 1996 après les travaux de restauration intérieur de l’église.



Façade (cour) d'une ancienne résidence Saintongeaise de René Caillié ou René Caillé 
qu'il acquit à Beurlay en 1832.


Façade (rue) de l'ancienne demeure de René Caillié ou Caillé à Beurlay.







René Caillié ou René Caillé (deux orthographes possibles)...

Sa santé fragilisée l'oblige à quitter Paris, il retourne dans son village natal puis s'installe pendant trois années à Beurlay avec le projet de repartir pour l'Afrique. Malheureusement ses économies diminuent. Il achète alors une ferme « La Badaire » en 1835 mais par méconnaissance de l'agriculture et sa santé fragile font que sa situation financière ne s'améliorera pas. Le 13 novembre 1836, il est élu conseiller municipal de Champagne et le préfet le nomme maire. Cependant les attaques d'un opposant Jacques-André Saurin 
le poussent à démissionner le 7 mai 1838. 
Le 12 mai il s'alite et il meurt le 17 mai.

 
Un grand merci à Madame la propriétaire depuis 5 ans de l'ancienne demeure de René Caillié à Beurlay de nous avoir permis et servi de guide pour une visite impromptue et privée 
le jeudi 9  janvier 2014...
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ROMEGOUX



L'Église Saint-Pierre du XVe siècle de Romegoux avec sa cloche datée de 1670 est inscrite aux Monuments Historiques au titre d'objet, le 22 avril 1942. Elle a été offerte par Charles de Courbon (Comte de Blénac) et sa femme Angélique de La Rochefoucauld-Bayers.

Avant cette première église romane, se trouvait déjà au même emplacement une villa gallo-romaine comme l’atteste les fouilles réalisées en 2001, à l’extérieur de l’église. Ces fouilles ont permis de découvrir que la première église romane était en partie bâtie directement sur les fondations romaines. Pour identification, on a également découvert à Romegoux, les restes d’un très important complexe agricole gallo-romain avec maison de maitre et cour de 27000m².

La façade de l’église est ouverte à l’ouest via un portail gothique encadré de pinacles.
On accède dans l’église par un clocher porche. Le plan de l’église de Romegoux est simple, une seule nef rectangulaire couverte par quatre croisées d’ogives d’un clocher porche carré.
Celui-ci est séparé de la nef par quelques marches et une ouverture en tiers point.
On remarque que les arcs des voûtes de la nef rejoignent le sol sans rupture ni chapiteau via des colonnes moulurées, les murs sont percés de fenêtres tréflées.
Dans la deuxième partie du XVIIIe siècle, une chapelle carrée a été ajoutée au niveau de la deuxième travée nord. La décoration du sol avec des fleurs de lys est peut-être une représentation de la puissance royale d’alors.
Celle au sud ne fut jamais construite. Un vitrail moderne
de 30m2, signé Gérard Lardeur posé en 1993 la remplace.
Le chevet à l’est est percé d’une fenêtre flamboyante à meneaux.

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L’église possède des blasons disposés sur les croisées d’ogives ainsi que sur les arcs formerets. Ces blasons sont ceux des grandes familles ayant marquées l’histoire locale (De Latour, Goumard, Rochechouart…).


 

Gisant de Marie Bénigne De Courbon Saint Léger exposé à droite en entrant dans l'église

 

Sous l’actuel enduit, on a retrouvé des peintures murales du XVIIIe siècle. On retrouve des têtes d’enfants, des mains, une inscription datée de 1732, des fleurs de lys ainsi qu’un très intéressant pape « trifrons ». Il ne s’agit pas d’un pape en particulier mais tout simplement de la Trinité. Dieu règne aux royaumes des cieux, sur terre, il est représenté par un Pape.




Le Château construit en 1501 par le famille de Courbon. Passé en 1650 à la branche des Courbon-Blénac. Reste actuellement une belle demeure avec une remarquable dépendance voutée de 65 mètres de long, transformée en chais.
Nous passerons tout près...






Photos : jpB/jfB


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