dimanche 5 janvier 2014

MEURSAC, PAYS JOYEUX OÙ LA GRIVE D'AUTOMNE SE GRISE DE FRUITS D'OR PARMI LES PAMPRES ROUX...

«Ce pays merveilleux qu'on nomme la Saintonge gâté par la nature et combien séducteur ! c'est le pays joyeux, où la grive d'automne se grise de fruits d'or parmi les pampres roux... où le gai vendangeur sous la hotte chantonne, à l'appel des coupeurs qui boivent le vin doux... »


- Goulebenéze, Bonjour Saintonge -

- Dimanche 5 janvier 2014 -
 
Panneau de Meursac


Seize Mille-Pattes au départ de cette randonnée pédestre de seulement 14,600 kilomètres
afin d'éliminer en douceur les calories prises pendant les fêtes de fin d'année...
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- MÉTÉO DE CE DIMANCHE -

Température le matin au départ,  6° - ressentie, 4° - faibles averses - vent de Sud-Ouest 10 km/h...
Un temps de janvier.



En plus de l'église Saint-Martin classée monument historique en 1909 
et  de sa crypte. Réouverture en 1976 grâce à l'Abbé Héraut.
(souterrain-refuge ou lieu de culte très ancien, vas savoir !)
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Merci à Madame Defforge qui nous laissa la porte de l'église ouverte après la messe de 9h00
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ÉGLISE SAINT-MARTIN DE MEURSAC EN CHARENTE-MARITIME

Édifiée au XIIe siècle, époque qui voit la province de Saintonge se couvrir d'une multitude de nouvelles églises, Saint-Martin est partie intégrante d'un prieuré Casadéen (relatif à la Chaise-Dieu) rattaché à Sainte-Gemme.


Caractéristique du style roman saintongeais, elle conserve une haute façade dont la monumentalité est encore accrue par un pignon aigu. Divisée en deux registres horizontaux, elle est marquée par la présence d'un portail, restauré en 1895, surmonté d'un étage s'organisant autour d'une grande baie romane cantonnée de deux petites arcades. Des colonnettes finement ouvragées, ornées de cannelures, se prolongent par des chapiteaux où les imagiers du Moyen Âge ont sculpté de curieux oiseaux appelés Charadrius (le genre Charadrius comprend 31 espèces d'oiseaux) qui, selon qu'ils se regardent ou se détournent, prennent un caractère bénéfique ou maléfique.

 
L'aspect massif de cette église, avec notamment la présence de mâchicoulis sur le côté sud, s'explique par la longue période de troubles que connaît l'Aquitaine, d'abord pendant la guerre de Cent Ans (opposant de  1337 à 1453 la dynastie des Plantagenêts à celle des Valois), puis avec les guerres de religion (qui commencent en1562 et se poursuivent entrecoupées de périodes de paix jusqu'en 1598, avec la mise en place de l'Édit de Nantes). Pendant ces événements, au XVIe siècle, l'église est prise d'assaut et incendiée par les Huguenots, d'ailleurs, des traces sont toujours visibles sur le mur sud.
L'église se compose d'une nef romane de quatre travées très étroite, du XIIe siècle, d'un transept mêlant éléments gothiques et romans (arcs brisés et coupole sur pendentifs) ainsi qu'un vaste chevet gothique (XIIIe/ XVe). On peut y remarquer un retable du XVIIIe d'une richesse inattendue pour une église de campagne, il proviendrait de l'Abbaye aux Dames de Saintes.
Près du maître-autel, un escalier étroit donne accès à la crypte.



 


La crypte Saint-Martin est le monument le plus ancien de la commune. Située sous le chœur de l'église, elle date du IVe ou du Ve siècle. Taillée à même le roc, elle aurait été, « à l'origine, un souterrain-refuge ou un lieu de culte très ancien, peut-être gaulois ; puis, à l'époque paléochrétienne, une sépulture de Saint et une Crypte »
Au XIIe siècle, la crypte est réaménagée et dotée d'éléments maçonnés (escalier et coupole). Elle sert ensuite d'ossuaire à partir de 1875, et son accès est condamné en 1905. En 1976, l'abbé Héraut, responsable de la paroisse de Meursac, prend en main la remise en état de la crypte, participe au déblaiement des ossements et à l'aménagement de cet antique espace. La crypte, qui se compose de deux salles, peut désormais être visitée librement. On y accède par un escalier à vis très étroit situé devant le maître-autel.
  
LA COMMANDERIE DES ÉPEAUX

Un peu à l'écart du centre-bourg, dans le hameau des Épeaux, sur la route de Thaims, se dressent les vestiges d'une des plus importantes commanderies templières de Saintonge.Fondée au XIIe siècle aux confins de la forêt de Baconnais et de la forêt de la Lande, la commanderie des Espals (qu'on orthographie également De Espans, Deus Espans, De Espanas, etc.) œuvre au défrichement des bois environnants et à la mise en valeur des terres agricoles ainsi gagnées, où sont plantées, notamment, des vignes. Bénéficiant de la protection des rois d'Angleterre et ducs d'Aquitaine, elle commerce activement dans toute la province.
Dès le XIIIe siècle, elle a autorité sur la maison templière de Béloire (près deMeschers), de Villeneuve (près de Saint-Romain-de-Benet) et de Breuil-du-Pas (près de Saujon). Très active, elle bénéficie également de nombreuses donations de la part de seigneurs locaux. Le nom de la plupart des précepteurs templiers des Épeaux reste inconnu jusqu'à ce jour; les seuls noms à avoir passé l'épreuve du temps sont ceux de frère Jacques « de Noian » (vers 1286), de frère Thibaud de Tours (vers 1296) et de frère Hugues de Narsac (vers 1307).
La commanderie des Épeaux apparaît à plusieurs reprises dans les actes relatifs au procès des Templiers. En 1312, elle est dévolue à l'ordre des Hospitaliers, après la dissolution de l'ordre du Temple.Elle subit de plein fouet les effets des troubles qui secouent l'Aquitaine au cours du XIVe siècle, en pleine guerre de Cent Ans, et peine à se relever après ces événements.
La commanderie conserve une partie de ses bâtiments d'origine, à l'exception de la chapelle, partiellement abattue à la Révolution. Elle est en cours de restauration par son propriétaire, Jacques Tourneur, ce qui lui a valu la remise du prix Chanoine Tonnellier 2003 de la part de l'Académie de Saintonge, qui encourage la restauration du patrimoine saintongeais. De nombreuses archives concernant l'histoire de cette commanderie sont accessibles au centre d'archives de Poitiers.
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La commune conserve les vestiges d'un Oppidum « lieu élevé » et d'une Motte Castrale « c'est un ouvrage de défense, composé d'un rehaussement important de terre rapportée de forme circulaire » 
au lieu-dit « Le Château ».
Bâti à partir du XVe siècle, le château de Châtelard appartient à l'origine à Antoine du Gua.
 Gardant une allure défensive (la province sort à peine de la guerre de Cent Ans au moment de sa construction), il est doté de plusieurs tours polygonales. Il est remanié à plusieurs reprises, notamment au XXe siècle.
Le château de la Mothe (ou de la Mothe-Meursac) est édifié au XVe siècle, mais subit d'importants remaniements au cours des siècles suivants. En 1486, il est la propriété de Jean de Brémond, seigneur de la Mothe-Meursac. Il se compose d'un corps de logis très simple, encadré de deux tours, d'une porte fortifiée, d'une basse-cour et de souterrains-refuges aménagés.





 








Pas de schmilblick 
pour 
Pierre Moulinot-Brienne et Jean-Louis Mougeot-Gourdin de passage à Chalbart...


 












 







PHOTOS : YB et jfB




Afin d'obtenir une photo ou toutes en plein écran :

UN CLIQUE GAUCHE SUR L'UNE D'ELLE...


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