DIMANCHE 02 JUIN 2024
VÉNÉRAND
(Moins de kilomètre mais, plus de visites)
Voilà encore une belle petite randonnée (moins de 10 km). Après le décodage de l'inscription révolutionnaire de 1792 juste devant le parking, passage par l'église Sainte-Marie-de-l'Assomption (ouverte à 9h00), par le four à chaux et à tuiles de chez Jaguenaud, par la fontaine et le lavoir de la Roche, par la fontaine gallo-romaine du moulin et, après la rando (en rentrant), passage par l'aqueduc qui alimentait la ville de Saintes à l'époque romaine (non loin du Douhet).

Les Fontaines Gallo-Romaines sont situées en contrebas du bourg. Ce sont des sources alimentant par un embranchement particulier l'aqueduc romain passant au Douet, Fontcouverte et Saintes.
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Sur le territoire, 4 espèces d'orchidées ont été répertoriées. Parmi celles-ci, on peut notamment citer : l'Ophrys araignée (Ophrys aranifera) et l'Orchis mâle (Orchis mascula).
Mais également, 3 espèces de plantes messicoles ont été répertoriées dans la commune : la Pensée des champs (Viola arvensis Murray), le Souci des champs (Calendula arvensis L.) et l'Alchémille des champs (Aphanes arvensis L.).
Couleur de l'eau sans trucage... Cet aqueduc long de 17 km alimentait Mediolanum Santonum (Saintes) et fournissait jusqu'à 12 000 m3 par jour.
La fontaine de la Roche : celle plus en amont des deux, elle est souvent à sec en été. Un lavoir a été aménagé en 1872, à la suite de la fermeture du lavoir du Moulin.
La fontaine du Moulin. C'est la plus spectaculaire. Un ruisseau sort d'une falaise avec grotte aménagée avec un bassin en pierre où Saint-Louis se serait baigné avant la bataille de Taillebourg contre Henri III en 1242. Le ruisseau parcourt à l'air libre une section d'une centaine de mètres avec un lavoir aménagé en 1854, et disparaît dans une cavité exploitée par un ancien moulin à eau construit au XVIIe siècle, où l'eau s'enfonçait dans un aqueduc rejoignant celui du Douhet. Actuellement, l'eau y est déviée pour alimenter une troisième fontaine datant du XXe siècle,
celle des Fontenelles.
L'Église romane Sainte-Marie-de-l'Assomption de Vénérant, date de la fin du douzième siècle, rénovée en 1993 et en 1996.
De lourds contreforts d'angles y ont été ajoutés en même temps, tout comme au chevet. La rupture entre l'ancienne nef et le retour de la façade gothique est très visible sur le mur nord.
Le sommet du clocher a été reconstruit sans doute au XVIe siècle.
L’église a dût servir de lieu de défense au cours des guerres de Religion.
Des traces de balles sont encore visibles autour des fenêtres de l'escalier du clocher.
Peu ornée, cette église présente trois curieuses sculptures isolées et malheureusement mutilées. Deux d'entre elles encadrent le portail à moulures gothiques et la troisième occupe un coin du contrefort de gauche. Elles sont caractéristiques de ces décors isolés, très répandus au XVe siècle. Elles représentent des animaux fabuleux; ici, sans doute des fauves.
Intérieur du four à chaux et à tuiles, du village de Chez Jaguenaud
Canalisation Romaine en forme de goulotte transportant l'eau jusqu'à Saintes.
Inscriptions Révolutionnaire (Datage : vers 1792) sur un mur en face à l'église...
Photos : Les Mille-Pattes de Saintonge
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