DIMANCHE 7 JUILLET 2024
Ce dimanche matin là ! huit valeureux Mille-Pattes répondaient "présent" à l'appel de la randonnée dominicale sur la commune de Sainte-Gemme (organisée par Claire et Guy) -
Une météo agréable pour les accompagner sur ces 15, 700 km... Eh oui ! vous lisez bien, les 10 km annoncés se sont transformés en 15,700 km au vu de l'enthousiasme et du pas décidé de cette équipée sauvage du nom de : " Mille-Pattes de Saintonge"...
Pour clôturer en apothéose cette très belle rando entre bois et champs, Mr A.Gh. VLAD leur a fait l'honneur d'une visite guidée de l'église et du Prieuré.
Un grand et chaleureux merci à Mr VLAD pour ses explications et sa disponibilité.
Le mot du président : Un grand merci aux deux organisateurs.
Le nom de Sainte-Gemme fait référence à Gemma*, vierge martyre légendaire, à qui la paroisse avait été dédiée.
En 1240-1241, on trouve une référence au bourg sous le nom de Sancta Gemma de Bacones dans un rouleau des morts de l'Abbaye de Salignac.
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L'Église Sainte-Gemme et prieuré bénédictin. Le monastère semble exister depuis le milieu du XIe siècle. En 1074, il est donné aux Bénédictins de la Chaise-Dieu.
Il est reconstruit à la fin du XIe siècle, époque à laquelle remonte l'église, qui connaît également des travaux au XIIe siècle. Le couvent semble avoir été reconstruit au XIIe siècle. L'église fait l'objet d'un classement aux Monuments Historiques en 1862 mais il faut attendre le pour voir le prieuré rejoindre l'église dans ce classement.
*Gemma, fille de pauvres paysans de Sulmona en Italie, elle gardait les quelques brebis qui formaient tout l'avoir de sa famille quand elle fut enlevée par les serviteurs du comte local. Elle fit si bien pour fléchir son ravisseur que, non content de la respecter, il bâtit, pour réparer sa faute, une église en l'honneur de Saint-Jean-Baptiste. Sainte Gemma s'y retira dès qu'elle le put, afin d'y vivre en recluse.
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Au cœur de la forêt du Baconnais, un monastère est fondé vers le milieu du XIe siècle, sous le vocable de Sainte-Gemme. En 1074, il est confié aux Bénédictins de la Chaise-Dieu par Guillaume VIII, comte de Poitiers et Duc d'Aquitaine.
En 1568, la Saintonge est au cœur d'un conflit entre les partisans de l'Église réformée et ceux de l'Église catholique. Les Huguenots s'emparent du prieuré qui n'en sort pas indemne : les voûtes de l'église sont percées, le cœur, le transept et le clocher probablement abattus. Pendant la Révolution, le prieuré est vendu à Saintes le 20 décembre 1791. François Yvonet, dernier syndic de la paroisse ; Garnier, premier maire de la commune ; Jean Choime, fermier du dernier prieur ; en sont acquéreurs.
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