La palourde est un coquillage qui se pêche principalement à marée basse lorsque la mer se retire pour vous laisser un véritable terrain de jeu. Pour pêcher la palourde il vous faut un coefficient de marée d'au minimum 70-80.
(le 15 octobre, il sera de 89 avec une basse mer à midi)...
Pour la palourde trouver, rien de plus simple. Il suffit de repérer deux trous un peu espacés ou collés formant un « 8 ». Pour être respectueux de l'estran et de son écosystème, on la ramasse le plus souvent au doigt et à l'œil.
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LA CITADELLE
Au XVIe siècle, la réforme connaît des succès foudroyants dans les provinces de Saintonge et d'Aunis, et plus
spécialement dans ce qu'on appelle alors le « Pays des Isles » (ensemble géographique comprenant Oléron,
mais aussi îles de Marennes et d'Arvert). Les communautés protestantes s'organisent sous la houlette de
pasteurs envoyés de Genève, tels Hubert Robin et Philibert Hamelin. La cohabitation entre communautés
protestantes et catholiques n'est pas exempte de violence : aux persécutions des huguenots « hérétiques »
succèdent les destructions d'églises (1584) et les brimades, en particulier à l'égard du clergé.
Après la chute de La Rochelle, Richelieu entreprend une réorganisation en profondeur des défenses des côtes de
Saintonge et d'Aunis. Il ordonne la construction d'une citadelle à la place de l'ancien château des ducs
d'Aquitaine, devenu vétuste et inapte à soutenir un siège. Les travaux débutent en 1630, sous la direction de
l'ingénieur Pierre de Conty d'Argencour, de Louis Nicolas de Clerville puis de Vauban.
Ce dernier préconise une extension de l'ouvrage édifié par ses prédécesseurs, ce qui entraîne la destruction
d'une grande partie de la cité (maisons, bâtiments publics, couvents et églises, ces dernières étant remplacées
par un édifice moderne en 1700).
L'ÉGLISE
La première pierre de l'église Notre-Dame-de-l'Assomption est posée en 1700. En seulement trois ans, la nef et le transept sont achevés. Il faut néanmoins attendre 1764 pour que les travaux reprennent et que le choeur soit enfin terminé. En 1883, un clocher néo-roman, surmontant un porche de même style, complète l'édifice, dont la flèche, haute de 40 mètres, domine l'ensemble de la ville. À chaque angle du clocher se trouve une sculpture représentant le symbole d'un évangéliste.
L'intérieur de l'édifice surprend par ses proportions. Bâtie sur un plan en croix latine, l'église est voûtée en anse de panier. Le chœur se distingue par des boiseries de style Louis XV et est dominé par un retable du XVIIIe siècle représentant l'assomption de Marie : l'inscription latine « Assumpta est Maria » surmonte le tableau. Plusieurs vitraux et statues datant des XVIIIe et XIXe siècles ornent également le sanctuaire.
Le cadran solaire est impressionnant de par ses dimensions, il ne passe pas inaperçu. Cadran très peu déclinant de l'après-midi, gravé et peint sur pierre, dégradé, lignes chiffrées dans bandeaux, arcs diurnes, courbe en 8, style polaire avec soleil à oeilleton, daté de 1881 et réalisé par l'abbé Chaumeil.
Photos : Les Mille-Pattes de Saintonge
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