dimanche 4 septembre 2022

ARCES-SUR-GIRONDE (Ch-M)


DIMANCHE 04 SEPTEMBRE 2022
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ARCES s/GIRONDE en Charente-Maritime
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Une forme d'excitation mêlée d'appréhension accompagne souvent (toujours) les prémices d'une randonnée non préparée et sans, au préalable de reconnaissance...
Au final ! super randonnée sous le soleil de 11,500 km avec des vues sur la Gironde et Talmont à couper le souffle.





A
u XIe siècle, Arces est un petit bourg doté d'une église dédiée à Saint-Martin.

Si des restes de silex taillés et polis furent autrefois retrouvés sur le territoire de la commune, attestant une occupation humaine dès la période néolithique, 
c'est à l'époque romaine que le village semble avoir été fondé.
 Situé au bord d'une voie romaine reliant la capitale de la cité des Santons
 (Mediolanum Santonum), au port de Novioregum.


Les origines de l'église Saint-Martin d'Arces semblent remonter au moins au XIe siècle. 
Cédée en 1086 à l'Abbaye Saint-Étienne de Vaux, elle sera reconstruite au cours du XIIe siècle.

De cette période date son abside à trois pans, de style roman, seul vestige de l'édifice originel, qui sera considérablement remanié au cours de son histoire. D'importants travaux ont lieu à partir de 1670, lesquels modifieront la structure de la nef. La façade quant à elle, fut édifiée en 1703. Elle se compose d'une porte à fronton triangulaire brisé, surmontée d'une baie  rectangulaire, et est encadrée par deux contreforts massif. 

 Le clocher octogonal, surmonté d'une flèche d'ardoise, se dresse à la croisée du transept. La décoration de l'abside fut entièrement repensée au XIXe siècle : de cette époque datent les fresques murales et la voûte céleste peinte sur le cul-de-four.
Les vitraux et la statuaire ornant l'édifice datent également de cette époque. Le retable qui se trouve dans le choeur fut restauré en 1994. 

L'église  Saint-Martin fut classée monument historique le 19 janvier 1911.

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 Au XVIIe siècle, la dame de Théon se rendit célèbre pour sa haine des Calvinistes, qu'elle persécuta. Cette haine était d'autant plus vive que sa seigneurie avait été assiégée par les soldats de Benjamin de Rohan, l'un des principaux chefs du parti protestant, et que son frère avait été tué durant le siège de Royan (1622 ou 1624). Elle fit saisir les meubles et démolir les maisons des protestants qui, réduits à la misère, allèrent porter l'affaire devant la duchesse de La Trémoille. Ayant droit de justice, elle fit condamner à mort entre 140 et 160 protestants, les uns étant roués vifs, les autres pendus.
Photos : Les Mille-Pattes de Saintonge
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