DIMANCHE 18 OCTOBRE 2020
Le phare de Chassiron, succédant à un premier édifice bâti sur ordre de Colbert en 1685, le phare actuel est construit à partir de 1834 (pose de la première pierre) et est achevé en 1836 . Les bandes noires et blanches qui le caractérisent ont été peintes en 1926. Le phare de Chassiron participe grandement à la sécurité maritime dans ce secteur dangereux du pertuis d'Antioche.
Haut de 46 mètres (on atteint le sommet après avoir gravi 224 marches) pour un diamètre de 18 mètres, ses fondations plongent à 3 mètres dans le sol, afin de garantir une plus grande résistance à cet édifice souvent éprouvé par les éléments. La portée de son faisceau lumineux (1 éclat/10 secondes) dépasse les 28 milles (50 kilomètres) par temps clair. Le système optique, datant de 1902 (8 panneaux au 1/8 de focale 0,92 m Henry-Lepaute) est un des plus anciens encore en service.
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Les habitants de Saint-Denis sont appelés les Dyonisiens et les Dyonisiennes.
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Le port de plaisance de Saint-Denis est le fruit du combat des hommes contre l'ensablement des cotes, combat gagné après plusieurs siècles de recherches et d'essais infructueux. C'est au XIIe siècle que l'on trouve les premiers documents, évoquant une imposition destinée à la réfection du port.
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L'église Saint-Denys (parfois orthographiée Saint-Denis) conserve une partie de son décor roman, en dépit de plusieurs campagnes de reconstruction importantes menées au XVIIe siècle et au XIXe siècle. La nef conserve ainsi des colonnes engagées et des chapiteaux à motifs végétaux (les doubleaux ont cependant disparu).
Dans le bas-côté sud, une vitrine abrite une maquette représentant une frégate de 52 canons baptisée « Le Napoléon ».
En 1850, l'église Saint-Denys devenue vétuste, doit être fermée pour des raisons de sécurité. Une campagne de restauration est mise en œuvre à partir de 1853. Si la structure est en partie respectée, l'édifice se voit doté de bas-côtés et d'une nouvelle abside, ainsi que d'un campanile néo-roman, élevé en 1877.
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Le récif d’Antioche fascine toujours les habitants du nord de l’île car lorsque la mer est particulièrement déchaînée, d’énormes vagues prennent d’assaut la balise et atteignent parfois jusqu’à 15 mètres.
Il fut à l’époque un rocher très dangereux car se situe sur une route fréquentée par de nombreux bateaux de commerces de vin et de sel principalement. Malgré ce trafic maritime intense, son danger n’est pas signalé.
C’est ainsi qu’en 1913, on décide d’édifier une tour destinée à recevoir un feu lumineux et un signal sonore fonctionnant par temps de brume.
La construction commencera alors en 1917 et la mise en service aura lieu en 1925 et c’est à partir de cette date que les naufrages y furent plus rares.
Tous ces naufrages ont laissé une trace dans la mémoire des anciens et notamment celui du Port Calédonia le 2 décembre 1924, le plus marquant pour la population de Saint-Denis.
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Les moulins de l'Île d'Oléron servaient à faire la farine, pour se payer, le meunier, la revendait ensuite au boulanger pour faire le pain. On en recense 7 sur la commune, certains datent du Moyen Âge. Ils sont 59 sur une carte de 1686 répartis sur toute la superficie de l’île. Au XVIIIe siècle, la carte de Cassini* en mentionne 51, et une autre établie par le Génie en 1843, n’en indique plus que 30.
*La carte de Cassini ou carte de l'Académie est la première carte topographique et géométrique établie à l'échelle du Royaume de France dans son ensemble.
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