DIMANCHE 01 AVRIL 2018
"Pâques"
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Randonnée de 12,800 km sur la commune des Églises-d'Argenteuil
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Ses habitants sont appelés les Argenteuillais et les Argenteuillaises.
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Dégustation d'oeufs de Pâques à Notre-Dame des Champs-
Mais ! où est passé Titi...
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Dégustation d'oeufs de Pâques à Notre-Dame des Champs-

L'église Saint-Vivien des Églises d'Argenteuil (Ch-M) remonte au 12e siècle, comme en
attestent le portail et la fenêtre de la façade occidentale, ainsi que
les chapiteaux visibles à l'intérieur, appartenant au style roman et
apparentés à la sculpture d'Aulnay, de Fenioux ou de Varaize. Sans doute
très endommagée dès le Moyen-Age, peut-être pendant la guerre de Cent
ans, elle a été remaniée à la période gothique, vers le 15e siècle. De
cette époque datent la baie du chevet (aujourd'hui murée), les
contreforts du choeur, la porte murée du mur sud de la nef et le dais
sculpté visible à droite du portail principal. De plus, la maçonnerie de
la façade occidentale montre qu'elle a subi d'importantes
interventions, voire un remontage complet : les colonnes contreforts des
angles ont été supprimées (à l'exception de leur base), des éléments
des bandeaux ont disparu, des anomalies apparaissent dans la disposition
des pierres (notamment à gauche du portail). Suite aux travaux de
réfection de la place et à la découverte de restes de pavages,
l'hypothèse que la façade aurait été reculée et la nef réduite, a été
avancée.
La couverture en tuile mécanique est probablement le
résultat d'une réfection mentionnée dans les délibérations municipales
en 1903.
La cloche actuelle date de 1947 et fait suite à une histoire
mouvementée. Suite à la tempête de 1781, la cloche aurait été une
première fois changée, puis une seconde fois en 1858 (elle se serait
coupée en deux), puis enfin en 1947 (la précédente est tombée du clocher
en 1945 après que des jeunes gens aient tiré trop fort sur la corde).
Sa façade occidentale a été inscrite à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques par arrêté du 18 février 1925,
Sa façade occidentale a été inscrite à l'Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques par arrêté du 18 février 1925,
protection étendue
aux colonnes du choeur le 22 août 1949.
L'édifice a été restauré au
début des années 1970, avec la consolidation de la façade occidentale et
de la première travée de la nef, le remplacement de la voûte et la
réfection des enduits.
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L'existence d'une commanderie aux Églises d'Argenteuil
est attestée, mais les sources et les vestiges sont potentiels rares. La
première mention remonterait au 1er septembre 1308, dans deux actes du
grand maître des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem Foulques de
Villaret, alors de passage dans la commanderie ("in domo Ecclesiarum de
Argentolio, diocesis Xanctonensis" : "dans notre demeure des Eglises
d'Argenteuil, diocèse de Saintes"). Selon certains auteurs, celle-ci
aurait tout d'abord appartenu aux Templiers, arrêtés en 1307 sur ordre
du roi Philippe le Bel : toutefois, la dissolution de cet ordre
n'intervient qu'en 1312, soit après la visite de Foulques de Villaret.
Il est donc difficile de corroborer cette hypothèse.
La commanderie des Églises d'Argenteuil est, selon toute vraisemblance, à l'origine du nom de la commune, puisqu'elle possédait sa propre église, semble-t-il dédiée à Saint-Martin, dont il ne reste aujourd'hui plus rien. Cette chapelle est mentionnée dans une enquête de 1373 mais les auteurs de ce document ne se seraient pas rendus sur place, en raison de la présence des Anglais dans plusieurs forteresses aux alentours. Le commandeur lui-même n'y aurait pas résidé à cette période, préférant des lieux plus sûrs, après avoir été lui-même capturé l'année précédente, maltraité et relâché au prix d'une forte rançon.
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A la fin du XVe siècle est mentionné pour la première fois le revenu de la commanderie, se montant annuel d'environ 17 écus, un chiffre très faible qui donne une idée de son peu d'importance à cette période.
La commanderie des Églises d'Argenteuil est, selon toute vraisemblance, à l'origine du nom de la commune, puisqu'elle possédait sa propre église, semble-t-il dédiée à Saint-Martin, dont il ne reste aujourd'hui plus rien. Cette chapelle est mentionnée dans une enquête de 1373 mais les auteurs de ce document ne se seraient pas rendus sur place, en raison de la présence des Anglais dans plusieurs forteresses aux alentours. Le commandeur lui-même n'y aurait pas résidé à cette période, préférant des lieux plus sûrs, après avoir été lui-même capturé l'année précédente, maltraité et relâché au prix d'une forte rançon.
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A la fin du XVe siècle est mentionné pour la première fois le revenu de la commanderie, se montant annuel d'environ 17 écus, un chiffre très faible qui donne une idée de son peu d'importance à cette période.
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Photos : Yves B/Jean-François B
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