DIMANCHE 2 AVRIL 2017
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SURGÈRES
Vingt et un Mille-Pattes au départ de cette randonnée pédestre de 13,990 km avec un finish dans le parc du Château, ainsi qu'un recueillement devant la supposée tombe d'Hélène (muse de Ronsard).
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La mairie de Surgères.
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La ville de Surgères naît à cause ou grâce aux Vikings qui ont ravagé les côtes de l'Aunis, de la Saintonge et du Poitou pendant le IXe siècle.
Surgères (Ch-M) est d'abord et avant tout une «ville de plaine» se situant à l'est de l'ancienne province de l'Aunis, où cette dernière se caractérise par un relief de plaine doucement vallonnée et de faible altitude, dans laquelle coule la Gères d'est en ouest avant de se diriger vers le sud, en direction du Marais de Rochefort.
Au Moyen Âge la Gères a été canalisée, au site du Gué-Charreau, afin de concurrencer le port de Tonnay-Charente.
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Le cœur historique de Surgères s’articule d’une part autour de son château et de sa muraille qui constituent le noyau originel de la ville, alors édifiés sur la rive droite de la Gères, et d’autre part, sur le centre-ville, établi sur une légère éminence, donnant sur la place du château. Le centre de la ville est organisé autour d’un carrefour de deux routes principales provenant des grands axes routiers La Rochelle-Angoulême et Rochefort-Niort. C’est dans cette partie de la ville que se trouvent les monuments historiques et les bâtiments les plus anciens, dont la plupart ont été rénovés à partir de
la seconde moitié du XIXe siècle.
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À VOIR
La tour Hélène et l'église Notre-Dame,
symboles de la fondation médiévale de Surgères.
L'Aumônerie Saint-Gilles :
Cet ancien édifice religieux du XIIe siècle, aujourd'hui désaffecté,
est inscrit Monument historique depuis 2004.
Située à l'est du château et de ses dépendances seigneuriales enserrés dans une enceinte fortifiée, sur la route en direction de St Jean-d'Angély et à l'origine d'un faubourg urbain de Surgères, l'aumônerie Saint-Gilles doit sa fondation à sa vocation de centre d'hébergement des pauvres et des malades ainsi qu'à l’accueil des Jacquets en route pour les pélerinages à Saint-Jacques-de-Compostelle pendant le Moyen Âge.
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Surgères devint un gros centre de fabrication de bidons de lait
au début du XXe siècle
dont la production était expédiée dans la France entière.
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Quand vous serez bien vieille
Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle,
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :
Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle.
Lors, vous n’aurez servante oyant telle nouvelle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de mon nom ne s’aille réveillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.
Je serai sous la terre et fantôme sans os :
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos :
Vous serez au foyer une vieille accroupie,
Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.
Pierre de Ronsard, Sonnets pour Hélène, 1578
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Photos : Yves B/Jean-François B
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La ville de Surgères naît à cause ou grâce aux Vikings qui ont ravagé les côtes de l'Aunis, de la Saintonge et du Poitou pendant le IXe siècle.
Surgères (Ch-M) est d'abord et avant tout une «ville de plaine» se situant à l'est de l'ancienne province de l'Aunis, où cette dernière se caractérise par un relief de plaine doucement vallonnée et de faible altitude, dans laquelle coule la Gères d'est en ouest avant de se diriger vers le sud, en direction du Marais de Rochefort.
Au Moyen Âge la Gères a été canalisée, au site du Gué-Charreau, afin de concurrencer le port de Tonnay-Charente.
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Le cœur historique de Surgères s’articule d’une part autour de son château et de sa muraille qui constituent le noyau originel de la ville, alors édifiés sur la rive droite de la Gères, et d’autre part, sur le centre-ville, établi sur une légère éminence, donnant sur la place du château. Le centre de la ville est organisé autour d’un carrefour de deux routes principales provenant des grands axes routiers La Rochelle-Angoulême et Rochefort-Niort. C’est dans cette partie de la ville que se trouvent les monuments historiques et les bâtiments les plus anciens, dont la plupart ont été rénovés à partir de
la seconde moitié du XIXe siècle.
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À VOIR
La tour Hélène et l'église Notre-Dame,
symboles de la fondation médiévale de Surgères.
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Située à l'intérieur de l'enceinte du château de Surgères, l'église romane Notre-Dame, édifiée au XIe siècle
puis achevée dans le courant du siècle suivant, est un pur joyau de
l'art roman en Aunis et probablement la plus belle église de cette
petite province et qui enthousiasma fortement Prospère Mérimée qui écrivit à son sujet :
« Bien que blasé, j'ai trouvé à m'extasier devant son église ; je ne trouve rien de plus beau que sa façade ».
L'Aumônerie Saint-Gilles :
Cet ancien édifice religieux du XIIe siècle, aujourd'hui désaffecté,
est inscrit Monument historique depuis 2004.
Située à l'est du château et de ses dépendances seigneuriales enserrés dans une enceinte fortifiée, sur la route en direction de St Jean-d'Angély et à l'origine d'un faubourg urbain de Surgères, l'aumônerie Saint-Gilles doit sa fondation à sa vocation de centre d'hébergement des pauvres et des malades ainsi qu'à l’accueil des Jacquets en route pour les pélerinages à Saint-Jacques-de-Compostelle pendant le Moyen Âge.
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Surgères devint un gros centre de fabrication de bidons de lait
au début du XXe siècle
dont la production était expédiée dans la France entière.
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Pierre de Ronsard
Assise auprès du feu, dévidant et filant,
Direz, chantant mes vers, en vous émerveillant :
Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle.
Lors, vous n’aurez servante oyant telle nouvelle,
Déjà sous le labeur à demi sommeillant,
Qui au bruit de mon nom ne s’aille réveillant,
Bénissant votre nom de louange immortelle.
Je serai sous la terre et fantôme sans os :
Par les ombres myrteux je prendrai mon repos :
Vous serez au foyer une vieille accroupie,
Regrettant mon amour et votre fier dédain.
Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain :
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.
Pierre de Ronsard, Sonnets pour Hélène, 1578
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Photos : Yves B/Jean-François B
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