samedi 15 novembre 2014

SAINT-HIPPOLYTE VIA TONNAY-CHARENTE (Ch-M)


LE

DIMANCHE 16 NOVEMBRE 2014

L'ASSOCIATION DE RANDONNÉE PÉDESTRE

LES MILLE-PATTES DE SAINTONGE

ORGANISA

SUR  

LA COMMUNE 

DE

SAINT-HIPPOLYTE

UNE BALADE À PIED DE 12,500 KM

SUR UN SENTIER PERSONNALISÉ

PAR LE PISTEUR OFFICIEL DE L'ASSOCIATION : 

JEAN-LOUIS GOURDIN



À voir : 

L'Église Saint-Hippolyte (XIIe)... Le puits de l'église... À La Rigaudière, un puits édicule (sur la voie publique)... À La Gardette, sur le chemin de halage longeant La Charente, un petit pont (XVIIe), passage (sous et sur) le Pont suspendu de Tonnay-Charente...
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Pour preuve :

La découverte d'un poignard en cuivre à La Garenne atteste une occupation des lieux remontant à l'âge du bronze.

Quelques dates : 

Les templiers et les hospitaliers construisent en 1204 des établissements religieux au Terroir de Rhône.

En l'An 777, passage de Charlemagne – Nombreuses batailles contre les Sarrasins (Montierneuf et Monthérault).

De 845 à 868, lutte contre les pirates scandinaves.

Entre 1160 et 1185, occupation anglaise, la plupart des seigneuries saintongeaises se levèrent contre cette occupation mais la répression fut terrible : des châteaux rasés, des villages brûlés et obligation aux barons vaincus de partir en croisade sous peine d’être passés par les armes.



Église Saint-Hippolyte de Saint-Hippolyte.

Édifiée à la fin du XIIe siècle, cette église nous montre une façade occidentale marquée des éléments constitutifs habituels à l’époque romane : Portail central à trois voussures, flanqué d'arcatures aveugles, cordon en pointe-de-diamant, recoupement horizontal en trois « registres », étage (di arcatures) et pointe de pignon.
On notera l’aspect polylobé* du portail (signalisation de l’église aux pèlerins de Saint-Jacques) .
Le mûr latéral sud de la nef se voit renforcé par des arcs en tiers-point, jetés entre des contreforts plats et encadrant une fenêtre romane à colonnettes.
 Le clocher, sur plan carré, est plus tardif.
A l’intérieur, la nef est voûtée en berceau brisé et donne accès au long sanctuaire de l'époque flamboyante et dont au niveau des voûtes, il ne reste que les départs de nervures; c’est aussi le cas au sud, d’une grande chapelle seigneuriale à deux travées et qui communique avec le chœur et 1’abside par deux baies.
* Polylobé : Découpé en lobes


Du Pont de la Cèpe



 
Pont suspendu de Tonnay-Charente 

Ce pont succède à un vieux pont médiéval franchissant la Charente, mentionné en 1242, mais plusieurs fois détruit et reconstruit.
L'idée de construire un pont avait été évoquée dès  1831 pour répondre aux besoins des Charentais, l'obligation d'utiliser le bac pour rejoindre l'autre rive du fleuve étant par trop contraignante. Pierre Debans obtint en 1839 une concession de 77 ans pour construire le pont suspendu de Tonnay-Charente, avec une subvention de 250 000 francs.
La première pierre fut posée le 18 février 1841 et, à cette occasion, 200 médailles commémoratives furent frappées dont l'une fut encastrée dans le premier bloc.
D'une longueur totale de 623 mètres dont 90 mètres pour la plus longue travée, son tablier central mesure 204 mètres. Le pont est supporté par trois piles. Les deux premières piles sont fixées sur la rive droite, dont la première est encastrée dans le roc calcaire et la deuxième au bord même du fleuve, tandis que la troisième pile est édifiée sur la rive gauche à 80 mètres de la précédente.
D'une hauteur impressionnante pour l'époque de 23 mètres, il assure un tirant d'air de 22 m au-dessus de l'eau, son tablier qui franchit le fleuve a ainsi une portée qui "permet aux navires de passer en calant leurs perroquets*". 

*Le perroquet est une voile carrée supérieure au  hunier qui se trouve sur le mât de perroquet, au-dessous du cacatois.
Il a existé des perroquets de beaupré, hissés sur un mâtereau vertical au bout du beaupré.



Photos : JFB 

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