Jeudi 24 avril 2014
Treize Mille-Pattes ont participé à la randonnée pédestre
au départ de
Pont l'Abbé d'Arnoult.
L'ÉGLISE DE SAINT-SULPICE D'ARNOULT (Ch-M)
Citée dès 1047, l'église Saint-Sulpice de Saint-Sulpice d'Arnoult date pour l'essentiel du XIIe siècle.
C’est cependant sa complexité et l’étonnante juxtaposition de styles qui
lui donnent sa personnalité. La principale transformation est
gothique : il s’agit du remplacement d’une absidiole par une vaste
chapelle de deux travées, sur le bras sud du transept. Une belle
fenêtre à remplages du XIIIe siècle s’y ouvre à l’est. De cette même
époque, date le clocher octogonal, ainsi qu’un curieux contrefort
intérieur qui renforce celui-ci à l’extrémité de la nef.
On retiendra parmi les autres modifications notoires : la reconstruction de l’abside principale et de l’absidiole nord, sans doute au XVIIe siècle, la condamnation, en deux temps, du bras nord du transept, et le percement d’ouvertures gothiques dans les murs romans de la nef. Une curieuse disposition architecturale, aujourd’hui à peine compréhensible, est à noter : la présence d’une crypte semi-enterrée dont l’ancienne voûte s’élevait au-dessus du niveau du sol actuel dans le bras sud du transept. Une trappe ouvre encore sur ce qu’il en reste, mais sa partie supérieure a été arasée.
Deux qualités se distinguent dans la sculpture de cette église : d’une part, il y les chapiteaux très frustres du cœur, à rapprocher de ceux de Thézac ou de Sainte-Gemme, et d’autre part, le très beau portail occidental avec ses voussures richement ornées d’oiseaux et de grappes de raisin ou pommes de pins et, au-dessus, les vestiges énigmatiques de deux lions dévorant des personnages, thème développé de la même manière à Nieul-lès-Saintes et à La Clisse.
On retiendra parmi les autres modifications notoires : la reconstruction de l’abside principale et de l’absidiole nord, sans doute au XVIIe siècle, la condamnation, en deux temps, du bras nord du transept, et le percement d’ouvertures gothiques dans les murs romans de la nef. Une curieuse disposition architecturale, aujourd’hui à peine compréhensible, est à noter : la présence d’une crypte semi-enterrée dont l’ancienne voûte s’élevait au-dessus du niveau du sol actuel dans le bras sud du transept. Une trappe ouvre encore sur ce qu’il en reste, mais sa partie supérieure a été arasée.
Deux qualités se distinguent dans la sculpture de cette église : d’une part, il y les chapiteaux très frustres du cœur, à rapprocher de ceux de Thézac ou de Sainte-Gemme, et d’autre part, le très beau portail occidental avec ses voussures richement ornées d’oiseaux et de grappes de raisin ou pommes de pins et, au-dessus, les vestiges énigmatiques de deux lions dévorant des personnages, thème développé de la même manière à Nieul-lès-Saintes et à La Clisse.
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Photos : JPB
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