Dimanche 16 juin 2013
(jour de la fête des pères)
«Les Mille-Pattes de Saintonge»
avec
leur pique-nique sur les échines,
ont marché
à
(jour de la fête des pères)
«Les Mille-Pattes de Saintonge»
avec
leur pique-nique sur les échines,
ont marché
à
- Au programme de cette superbe journée -
Randonnée d'environ 15/16 kilomètres avec visite de l'Église Saint-Rémy de Sainte-Ramée, pique-nique tiré du sac à dos aux environs de 13h30 (à l'ombre sous les arbres), visite du Parc du Château de Beaulon qui s'étend sur 13 hectares, des Fontaines Bleues et du Pigeonnier aménagé de 1500 boulins. L'ensemble étant labellisé jardin remarquable, visite de l'Église Saint-Michel juste en face du Château et visite du vieux Moulin/Lavoir...
Merci aux Mille-Pattes (au féminin) pour les préparations salés pour l'apéritif et pour les nombreuses et délicieuses préparations sucrées pour le dessert...
Merci aux Mille-Pattes (au féminin) pour les préparations salés pour l'apéritif et pour les nombreuses et délicieuses préparations sucrées pour le dessert...
LE CHÂTEAU DE BEAULON
(et
ses Fontaines bleues)
C'est vers 1480 (fin du règne de Louis XI)
que la famille de Vinsons fait construire le château qui prendra le nom de
Beaulon en 1510, lorsque la seigneurie de Saint-Dizant est
acquise par la famille de Beaulon, en
1502, ou un peu avant.
Après un incendie en 1510, le château est reconstruit par
Jacques de Beaulon dans sa partie ouest dans le style Renaissance.
En 1591, la terre est saisie par les Jésuites de
Bordeaux pour non-paiement de rente et ce malgré l'intervention d'Henri IV.
Au début du XVIIe siècle,
Monseigneur de Nesmond, Évêque de Bayeux et conseiller de Louis XIV, devient par
héritage le seigneur de Beaulon (La famille de Nesmond en sera propriétaire
jusqu'en 1712) et le droit de haute justice est donné à la seigneurie en 1635.
Il fut au XVIIe siècle,
la résidence d'été des Évêques de Bordeaux.
Par la suite, par alliance, le château de Beaulon sera,
après la famille de Nesmond, la propriété des familles de Bigot, de Brémond
d'Ars, de la Porte.
En 1965, le château de Beaulon devient la propriété de
Christian Thomas. Depuis cette année où il acquit le domaine, des travaux de
rénovation importants ont été effectués tant au niveau des bâtiments que de
l'aménagement et l'embellissement des vignobles.
Inscrit aux monuments historiques en 1987 grâce à la pugnacité de
son propriétaire, après cinq siècles d'existence, le domaine familial, depuis
une quarantaine d'années, accueille les visiteurs.
Le corps de logis qui date de 1480 (1520 suivant d'autres
sources) est surmonté d'une haute toiture d'ardoise munie de rampants à
crochets. La façade nord est très intéressante car elle présente deux lucarnes
de style très différent. Celle de gauche est un témoignage médiéval
d'inspiration florale alors que celle de droite est de style renaissance,
flamboyante à colonnes torses. Cette dissymétrie architecturale n'enlève rien
au charme de cette bâtisse qui témoigne de ses cinq siècles d'existence.
Le Pigeonnier, une tour cylindrique datée de 1740 présente
un toit conique recouvert de tuiles plates de terre cuite et percé de lucarnes
à frontons de pierre. À l'intérieur se trouvent 1500 boulins (nids) en pierre
et en poterie de
la Chapelle-des-pots. Pour accéder aux nids, une
échelle tournante est également une curiosité à ne pas manquer.
Le Château de Beaulon a été inscrit à l'ISMH
(Inventaire
Supplémentaire des Monuments Historiques) le 16 décembre 1987.
Le Château est agrémenté d'un jardin à la Française et d'un parc qui s'étend
sur 13 hectares. L'ensemble est labellisé « JARDIN REMARQUABLE».
Les Fontaines
bleues intriguent par leur couleur : ce sont des résurgences dont la couleur bleue turquoise est
due à la présence d'algues microscopiques. Au milieu de la clairière, les bassins
des fontaines, forment des entonnoirs de 10 à 18 mètres de profondeur,
et l'eau, d'une température constante de 13°C, s'écoule avec un fort débit et forme l'Étier de Beaulon. Chaque fontaine porte un
nom : la Grande
Fontaine, le Miroir des fées, la Fontaine aux
fées, les Fontaines sereines, les Sources vives, et la Fontaine de la Main rouge avec sa
légende. Autour, l'aménagement a été étudié en jardin sauvage avec sous-bois
d'aulnes, de frênes, d'érables et des vivaces autochtones.
L’ÉGLISE SAINT-MICHEL DE SAINT-DIZANT-DU-GUA
Construite très tôt dans l'âge roman, voire à l'époque
carolingienne, l'église Saint-Michel devait ne pas être voutée à l'origine, car
il y avait de larges fenêtres au sud. L'église devait également être plus
vaste, car le chœur réutilise des pierres anciennes. La voûte a été refaite au
XVIIIe siècle. Le clocher est une flèche polygonale. Une chapelle
découverte en 1984 a été restaurée.
On y trouve un bénitier en pierre inscrit aux Monuments
Historiques depuis le 5 décembre 1908. Sur chacune des faces sont sculptées
quatre figures : La
Prudence est représentée par une femme drapée portant une
tour surmontée d'une croix, la
Justice par une femme couronnée et armée d'un glaive au
repos, la Force
par un guerrier armé et terrassant un lion, la Tempérance par une
femme portant entre ses mains un vase fermé. C'est une oeuvre du XVème
restaurée en 1992 par Roger Colliou. Un navire ex-voto du XIXème inscrit depuis
le 10 novembre 1980. Un autel, retable en bois peint datant du XVIIIème inscrit
depuis le 27 février 1984. Enfin, inscrit lui aussi depuis le 27 février 1984,
un tableau représentant la
Crucifixion avec le Christ en croix, la Vierge, saint-Jean et
sainte Marie-Madeleine. Daté du XVIIIème, il a été restauré en 1983 par
J.P.Clergeau.
À voir dans une petite rue proche de l’église, « Le
Baloir »
LE VIEUX LAVOIR
Le vieux lavoir, dans la rue du Château, est toujours
présent dans le village.
LE CHÂTEAU ROMANEAU
Beaulon parmi lesquels
François-Théodore de Nesmond qui, en 1635, accroît son pouvoir seigneurial en
achetant ledroit de haute justice. Le château de Beaulon, qui sert au 17e siècle
de résidence d’été à l’évêque de Bordeaux, incarne cette autorité seigneuriale
qui doit cependant composer avec un autre fief, celui de Romaneau, au sud du
bourg. À partir du 16e siècle, Saint-Dizant n’échappe pas à la forte
diffusion du protestantisme dans la région. Les idées protestantes semblent
séduire une partie de ses élites entre 1702 et 1704, deux jeunes filles issues
de la famille
Gorry, une famille de
notables des environs, sont envoyées comme «Nouvelles Catholiques» au couvent
des Dames de la Foi,
à Pons. Si les propriétaires de
Beaulon et de Romaneau
restent catholiques, ceux du Pible, en particulier la famille Bonniot, au 18e
siècle, ne cachent pas leur préférence pour la Réforme
L’ÉGLISE SAINT-RÉMY DE
SAINTE-RAMÉE
Les 140 habitants sont appelés les Ramillons et les Ramillonne.
« Selon
certaines personnes, il s’agit d’un petit édifice du XIIe siècle dont la façade
figurait au XXe siècle dans la collection des façades remarquables des églises
romanes de Saintonge et contribuait à la renommée du pays ».
La façade de Sainte-Ramée montrait encore au début du XXe siècle, un vaste portail en plein cintre à voussures, rehaussé d’un fort cordon à pointes de diamant et de colonnes ornant les pieds-droits.
A l’étage se déroulait, au-dessus d’une corniche à mordillons travaillés, une belle galerie de cinq arcs complétée par un cordon et portée par des colonnes. Il existait également sur un registre supérieur une autre arcature plus étroite.
Le pignon disparu le premier, puis toutes les colonnettes.
Par la suite les quelques précautions indispensables n’ayant pas été prises, l’étage se lézarda sous l’action de la pluie et tout fut démoli en 1954 pour être remplacé par le mur utilitaire actuel.
De la décoration romane, seuls cinq mordillons choisis, non parmi les plus intéressants, mais les moins détériorés furent conservés.
La façade de Sainte-Ramée montrait encore au début du XXe siècle, un vaste portail en plein cintre à voussures, rehaussé d’un fort cordon à pointes de diamant et de colonnes ornant les pieds-droits.
A l’étage se déroulait, au-dessus d’une corniche à mordillons travaillés, une belle galerie de cinq arcs complétée par un cordon et portée par des colonnes. Il existait également sur un registre supérieur une autre arcature plus étroite.
Le pignon disparu le premier, puis toutes les colonnettes.
Par la suite les quelques précautions indispensables n’ayant pas été prises, l’étage se lézarda sous l’action de la pluie et tout fut démoli en 1954 pour être remplacé par le mur utilitaire actuel.
De la décoration romane, seuls cinq mordillons choisis, non parmi les plus intéressants, mais les moins détériorés furent conservés.
Croix
de procession en cuivre repoussé sur âme de bois du XVIe siècle, haute de 65 cm et large de 40, elle
est inscrite aux Monuments Historiques depuis le 23 octobre 1991.
Autel tabernacle.
Fonds baptismaux, bénitier, Chaire en bois, Grille de Sainte table.
Autel tabernacle.
Fonds baptismaux, bénitier, Chaire en bois, Grille de Sainte table.
LE MOULIN DE CHEZ BARRET
LE MOULIN À VENT DE CHEZ GUILLET
Le
moulin à vent dit « de chez Guillet », proche de Sainte-Ramée, a été construit
en 1803. Il a cessé de fonctionner en
1919. Une boulangerie et un four ont été installés dans la maison le jouxtant.
Ses ailes ont disparu mais le mécanisme intérieur est encore en place et sa
toiture a été refaite en 1984. L’ensemble de l’exploitation a conservé ses
dispositions anciennes : les mécanismes, la boulangerie, la maison du
meunier. Il est inscrit aux Monuments Historiques par arrêté du 13 novembre
1989.
Sans oublier
L'ANCIEN LAVOIR DE LA POINTE
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