lundi 30 juillet 2012

GEAY dans le département de la Charente-Maritime



L'APOPHTEGME
du
DIMANCHE 5 AOÛT 2012
pour
LES MILLE-PATTES DE SAINTONGE
aurait pu être
À COEUR VAILLANT, RIEN D'IMPOSSIBLE
-
Geay est situé dans le département de la Charente-Maritime (17) et dans la région du Poitou-Charentes.
Les habitants (environ 700) sont appelés les Gexoises et les Gexois.
Situé à 25 mètres d'altitude. 
Les principaux cours d'eau qui traversent la commune de Geay sont :
Le fleuve la Charente et le Ruisseau de Verne.

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Photos de l'Église de Geay
"extérieur de l'édifice"

L'église de GEAY, dédiée à Saint Vivien, classée Monument Historique 
le 29 janvier 1907 est une belle construction.




Sur le coté sud une seconde porte romane également, mais un peu plus ornée, perce le mur de la première travée.

 
Église Prieurale de l'Assomption.
 
Geay était une cure dépendant de l'Abbaye auvergnate de la Chaise-Dieu, bénédictine mais marquée par une application très austère de la règle (La règle : corpus de principes qui réglementent la vie des religieux d'un ordre, d'une congrégation).
Cette sobriété marque l'architecture de l'église dont le plan simple est cependant conforme aux modèles Saintongeais.
L'église de Geay du XIIe siècle, appartient au groupe restreint des monuments à l'entrée desquels se trouve un palier et plusieurs marches à descendre. Par un extraordinaire hasard, elle n'a pas eu à subir de restaurations et nous est parvenue dans un parfait état de conservation.
La façade occidentale paraît être très ancienne et pourrait remonter à la fin du XIe siècle. Son mur droit, terminé par un pignon, est coupé verticalement par quatre petits contreforts peu saillants montant très haut. Une porte ornée d'une seule archivolte en plein-cintre et au-dessus une petite fenêtre romane meublent seuls la nudité de cette vaste surface plane.
Elle comprend une nef à quatre travées séparées par une grosse colonne unique adossée à un pilastre plat peu saillant,  un transept avec deux absidioles, un chœur et une abside ronde à l'intérieur, à pans coupés à l'extérieur. 
Le clocher dresse une courte tour octogonale sur une base carrée très massive. Chacun des angles des huit pans de la tour est renforcé par un court embryon de colonne à chapiteau nu.
L'abside rappelle celles de Rioux et de Rétaud ; même plan, même disposition, mais la décoration est beaucoup moins variée et moins riche. Cependant les lignes très nettes et le dessin particulièrement pur de cette abside permettent de la classer immédiatement après les deux " merveilles" ci-dessus et parmi les meilleures oeuvres architecturales romanes de la Saintonge.
Il y a lieu de remarquer les modillons qui supportent l'entablement de l'absidiole sud. Ce sont des chapiteaux et des fragments de bases de colonnes encastrés dans la maçonnerie...! D'où viennent-ils ? Peut-être d'une ancienne abside détruite.
 Une  litre funèbre a  laissé de nombreuses traces sur les murs extérieurs.

Photos de l'Église de Geay
"intérieur de l'édifice"


Les fenêtres du chœur et de l'abside ont leurs angles amortis de colonnettes à beaux chapiteaux. Les chapiteaux de la nef n'ont que des sculptures à peine ébauchées. Le croisillon Nord est percé à l'ouest de deux petites fenêtres et de deux niches, celui sud prend jour par une fenêtre romane a colonnettes.
L'abside est séparée du chœur par deux hautes colonnes à chapiteaux fouillés accompagnés de deux cordons sculptés d'un bel effet décoratif obtenu a droite par une suite d'X en relief et de torsades, à gauche par des tores cylindriques. 
Particularité non unique en Saintonge, mais assez rare, l'escalier du clocher est dans l'église et non à l'extérieur. Il fait une forte saillie à l'intérieur de la nef. 

Quelques photos du village de Geay

Intéressant linteau triangle.



Tombe d'Antoine de Beauséjour.
Antoine de Beauséjour est né le Dimanche 14 avril 1771 à Port-d'Envaux, officier de génie militaire, mais ses états de services dans les campagnes napoléoniennes ne sont pas connus. Membre de la chambre des députés en 1819 et 1831, il est également maire de la commune de Geay du 13 avril au 19 novembre 1848. Diplomate, il fait de nombreux séjours au Liban d'où il ramène plusieurs espèces d'arbres qu'il plante dans sa propriété de La Turpinerie.
Selon son voeu, il sera enterré dans sa dernière demeure, debout.







Église du XIIe à l'Hopiteau (rive gauche de la Charente)

La Chapelle Ruinée (sur la rive gauche de La Charente, face au port de l'Hopiteau).
Un hospice tenu par les templiers, qui reçoit également les pèlerins en route pour
Saint-Jacques-de-Compostelle, y est établi.
De nombreux sarcophages ont été découverts autour de la petite église du XIIe siècle,
dont il ne subsiste que des ruines.




Photos : jfB







1 commentaire:

Bolton a dit…

Bonjour,
avez-vous plus d'informations concernant l'hospice templier et le petit port qui se trouvé dans le petit hameau nommé l'hopitau ?

Cordialement.

Merci

Baptiste