"ÉGLISE SAINT-PIERRE DE PONT L'ABBÉ D'ARNOULT"
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Un peu d’histoire sur le marais...
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Le Marais Poitevin, ancien golfe du
Poitou, s’étend sur 96
000 hectares entre l’océan et les plaines de Vendée, de
Niort et d’Aunis.
Lieu de pêche et de culture dès le
Néolithique, cette immense baie
maritime
est progressivement comblée par un
dépôt
d’alluvions. Dès le Xe siècle, les
moines
des grandes abbayes entament les
premiers travaux. L’ingénieur
hollandais
Humphrey Bradley, nommé par Henri IV
est un des grands artisans de
l’aménagement des marais.
Cependant,
les marais mouillés sont vraiment
organisés à partir du Premier
Empire et durant tout
le XIXe siècle. Fossés, conches et rigoles sont alors creusés par les
propriétaires
terriens regroupés en syndicats de Marais. Écluses et barrages concluent un
dispositif nouveau qui permet, à
présent de maintenir au mieux les niveaux d’eau
toute l’année. Fruit de laborieux
travaux, ce patrimoine nécessite un entretien
permanent.
La Venise Verte est d’une richesse
incroyable en espèces de
poissons. Longtemps
considérée comme moyen de
subsistance, la pêche
traditionnelle s’apparente à un
véritable art de vivre.
Carpes, tanches, sandres, brochets et anguilles
font partie intégrante des plaisirs
de la table.
Durant votre séjour, vous
apercevrez peut-être,
selon le cycle des saisons, les hérons cendrés ou
pourprés, les pluviers, les barges ou les courlis, les
cygnes et les bécassines, les milliers de vanneaux
huppés posés dans les prés, les centaines d’oies revenant
d’Espagne et peut-être, avec
beaucoup de chance, un
faucon pèlerin ou des empreintes de loutre.
Dans la chaleur de l’été, les lentilles d’eau forment, à la surface de
l’eau un véritable tapis émeraude.
Un peu partout poussent les rouches
et
les nénuphars. On trouve aussi des dizaines de
plantes aux propriétés
médicinales ou domestiques comme l’angélique (que l’on peut déguster
confite ou en liqueur), la bardane, la consoude officinale, la guimauve,
l’iris jaune, la salicaire, la spirée ou reine des prés.
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| | Embarcadère de La Garette. | | | | |
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LE JEUNE CANARD
COLVERT
Le canard colvert est
appelé également canard malard ou "tête-verte". Les battements
d'ailes sont étroits et très rapides, la tête et le cou sont tendus vers
l'avant. Le canard colvert est le plus commun et le plus répandu des canards
sauvages. Peu farouche, il est facilement observable. Les poussins, surveillés
par leur mère, sont capables de voler dès deux mois.
Envergure, jusqu’à un
mètre.
Vitesse 50 km/h
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Femelle ou mâle, même
plumage jusqu’à l’âge adulte.
Pour les différencier,
la jeune femelle a le bec brun, celui du jeune mâle est jaunâtre ou verdâtre.
Mâle, femelle et
juvénile disposent d'un miroir iridescent bleu-violet bordé de barres blanches
sur les ailes. La tête des canetons est plus orangée avec une calotte, le dos,
une barre sur l'œil et la face dorsale des ailes « bruns foncés », le
poitrail blanc.
Le colvert peut vivre
jusqu'à 29 ans, mais vit en moyenne 5 ans « moins si mauvaises rencontres ».
Comme les autres
canards, le colvert cancane, caquète ou nasille. Le cri de la femelle est
bruyant et rauque, celui du mâle plus doux… « sans commentaire ».
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Étant l'une des
espèces les plus chassées, il est aussi l'une des plus sensibles à l’intoxication
saturnine par l'ingestion de billes de plomb de chasse.
Ces grenailles toxiques sont interdites en France ainsi qu’en Amérique du Nord pour
les Gibiers d’eau.
On enflamme les bulles de méthane qui proviennent de la fermentation des
végétaux au fond du fossé pendant l'hiver... et voilà le résultat !
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Retour de cette formidable journée, aux alentours de 19h00/19h30
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