dimanche 19 février 2012

SAINT-BRIS-DES-BOIS/SAINT-CÉSAIRE/SAINT-SAUVANT



SAINT-SAUVANT/SAINT-CÉSAIRE/SAINT-BRIS-DES-BOIS

EN PASSANT PAR

LA CHAPELLE-DES-POTS...


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Mille-Pattes de Saintonge, mon semblable, mon frère !
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Notre association,
(affiliée à la Fédération Française de Randonnée)
a organisée

LE DIMANCHE 19 FÉVRIER 2012

une randonnée sur la journée de 24/25 kilomètres (environ)
avec
halte gastronomique
à

L'Auberge des Bujoliers...




SAINT-BRIS-DES-BOIS

Panneau de Saint-Bris-des-Bois

SAINT-CÉSAIRE

Panneau de Saint-Césaire

SAINT-SAUVANT

Panneau de Saint-Sauvant



GALERIE DE PHOTOS




Anciennes carrières





Église Saint-Brice de Saint-Bris-des-Bois

L'église Saint-Brice de Saint-Bris-des-Bois, est un monument aux origines anciennes qui bénéficie d'un site remarquable surplombant le village et la vallée.
La façade, d'une grande sobriété, a été restaurée au XIXe siècle. La nef présente des murs en moellons témoignant d’une première construction du XIe siècle.
Deux chapelles quadrangulaires s’ouvrent au nord de la nef, la première est une adjonction de la période moderne et la seconde du Moyen-âge.
Au sud, une troisième chapelle qui s’appuie contre le presbytère.
Le clocher roman a subi d’importants remaniements puisque deux pans ont été reconstruits sans doute après les guerres de Religion. Il a toutefois conservé sur deux de ses faces d’élégantes baies géminées s’inscrivant sous de simples arcs en plein cintre.
Outre le presbytère du XVIIIe siècle, une adjonction du XVe siècle qui s’appuie contre la travée sous le clocher, complétait la chapelle encore accessible depuis la nef et sert désormais de remise.



La Vierge à l'Enfant
(Église de Saint-Bris-des-Bois)

Dans la chapelle nord-est, une statue de Vierge à l’Enfant en bois polychrome du XVIIe siècle, provenant de l’abbaye de Fontdouce, fait l’objet d’une vénération particulière.


Pierrette, 36300 ans découverte dans cet abri au lieu-dit La Roche-à-Pierrot
.
(Commune de Saint-Césaire-17)



Église romane de Saint-Césaire XIIe et XIIIe siècles.

Cette église a entièrement été restaurée en 1935. La galerie d'arcatures surplombant le portail comporte trois baies en arcs brisés d'un côté de la fenêtre centrale et seulement deux baies en plein cintre de l'autre côté. Les deux baies de droite occupent ensemble une largeur égale à celle des trois de gauche. Son clocher à toit pyramidal présente sur chaque face deux fenêtres séparées par des colonnes simples.
À l'intérieur, la nef à deux travées était autrefois voûtée d'ogives, mais cette voûte fut détruite au cours des Guerres de Religion.
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Le GR 4 qui va de Royan à Grasse traverse la commune.
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Découverte archéologique (squelette datant de 34300 ans avant J-C).

Au cours de fouilles réalisées entre 1976 et 1987, un squelette néandertalien de 36300 ans supposé de sexe féminin dénommé "Pierrette" fut découvert le Vendredi 27 juillet 1979 dans un abri sous roche du Paléolithique au lieu-dit (La Roche-à-Pierrot).
Les conséquences de cette découverte eurent des retombées importantes, elles mettaient en évidence le fait que l'homme de Néandertal avait vécu bien plus longtemps que ce que les découvertes archéologiques antérieures ne laissaient supposer.
Saint-Césaire est réputé pour ses carrières riches en calcaire et en argile qui étaient notamment exploitées au Moyen Âge pour la fabrication de céramiques.
Dès le XVIIIe siècle, le bourg héberge de nombreux artisans spécialisés dans la construction de fours à chaux, de fabriques de tuiles, de ponnes à lessive, de charniers en terre cuite, de pots à graisse et de jambonniers ou de saloirs.
Le village des Bujoliers produisait principalement des Bujours (sorte de grosse ponne en terre cuite pour la lessive).
Aujourd'hui, le sable et le calcaire sont utilisés pour la fabrication de bouteilles en verre.
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Le 24 novembre 1861, Saint-Césaire voit la naissance dans une famille de vignerons du Docteur Jean Athanase, écrivain patoisant auteur de "La Mérine à Nastasie", une comédie en trois actes écrite en Saintongeais, qui fut jouée notamment par Goulebenèze.
Jean Athanase est décédé le mercredi 17 février 1932.



En regardant cette carte postale ancienne, il semblerait qu'il y avait un narthex appuyé sur la façade de l'église de Saint-Césaire.
Aujourd'hui, ce narthex où se tenaient les catéchumènes a disparu.
Vous pouvez également constater sur cette carte l'orthographe du village à l'époque où la Charente-Maritime était encore Inférieure...

Remerciement à la Mairie de Saint-Césaire qui nous a permis d'accéder à l'Église en nous ouvrant ses portes.




L'Église Saint-Sylvain de Saint-Sauvant est campée au sommet d'un promontoire dominant le village et la vallée du Coran, elle date essentiellement du XIIe siècle. En dépit de sa position stratégique, elle ne présente que peu de traces de fortifications, seule la tour d'escalier, une partie de la nef et le clocher semblent avoir été renforcés, probablement durant la Guerre de Cent Ans. Le sanctuaire est représentatif du style Roman Saintongeais, notamment en ce qui concerne la structure et l'ornementation du chevet. Celui-ci se distingue par une série d'arcatures d'inspiration lombarde, surmontée de pointes de diamants, ainsi que par la diversité des modillons représentations animalières, bestiaire fantastique ou encore masques humains.

Basée sur un plan en forme de croix latine, l'église de Saint-Sauvant se compose d'une nef unique de trois travées, précédée d'une façade présentant un aspect quasi-militaire du fait de la présence de deux contreforts massifs. Le portail en plein cintre, est dépourvu de toute ornementation.

L'église est classée monument historique depuis 1914.





Tour Médiéval de Saint-Sauvant.

La tour médiéval rectangulaire forme une sorte d'avant-poste défensif dominant la vallée du Coran et du Pidou. Datant du XIVe siècle, il semble qu'elle ait appartenu à un Château fort ou peut-être, à une enceinte urbaine aujourd'hui disparue.
Elle est également classée monument historique depuis 1914.




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Photos : EB/YB/jfB
Les cartes Postales anciennes : PB


*Et nous rentrons gaiement dans le chemin bourbeux,
Croyant par de vils pleurs laver toutes nos taches.
Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat,
- Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère !

extrait des " fleurs du mal"

Charles Baudelaire


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