ÉCHILLAIS en CHARENTE-MARITIME

Notre pisteur (diplômé) préféré, Jean-Louis G,
nous a concocté une randonnée
de
14 kilomètres
au départ du Lac du Bois-Fleuri de Trizay (gelé)
via
Échillais.

Température au départ (moins 9°)...

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Deux points de rendez-vous :

1) À 9h00 sous le marronnier de Pont l'Abbé d'Arnoult.
2) À 9h15 sur le parking du Lac du Bois Fleuri de Trizay.


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La commune d'Échillais a un lointain passé.

Située sur un plateau, elle a été peuplée aux temps préhistoriques (Dolmens de la Sauzaie, station néolithique du Bois Bernard), puis à l’époque Gallo-romaine (aux Erronnelles) - Étape sur la route de Saintes à Port-des-Barques.

Un château fort y fut construit aux environs de 1147 entre "Le Frelin et l’Église".

L’Église, édifiée au XIIème siècle, servait d’ailleurs de Chapelle au Château, dans lequel Agrippa d’Aubigné, célèbre écrivain et ami d’Henri IV, passa une nuit en 1587.

Durant les Guerres de Religion, entre 1575 et 1577, le Château fut détruit ainsi qu'une partie de l’église (la façade, l’abside et la chapelle St Julien furent épargnées)

Les derniers vestiges du château disparurent vers 1850.

Un autre château (la Bristière) le remplaça en 1599 sur la route de Trizay (ferme actuelle avec sa tour de coin). Un nouveau logis est accolé à l’ancien en 1680. En 1685, Fénelon séjourne à la Bristière et y écrit « le serment de fidélité au Pape ».

Commune rurale, Échillais était composée entre 1840 et 1924 d’une population active : un tiers d’agriculteurs, un tiers de carriers et un tiers d’ouvriers traversant chaque jour la rivière Charente pour se rendre à l’Arsenal de Rochefort alors en pleine expansion.

Ce n’est qu’à la fin du XIXème siècle (à partir de 1884) que les premières maisons de la Renaissance virent le jour. Écoles et Mairie ont été construites en 1897.

Le développement (doublement de la population) débuta en 1967, année où fut mis en service le "Pont à tablier levant".

Afin de mieux admirer les modillons, cliquez sur l'image que vous aurez en plein écran.

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L'église bâtie au XIIème siècle sur des vestiges du IXème, aurait été fortifiée au XVe siècle.

Elle est un des Chefs d’oeuvre de l’Art Roman Saintongeais.

Sa façade, richement décorée, est à contempler au soleil couchant.

Le Grand Goule

Des sculptures ornent la frise et la corniche supérieure : on y voit des modillons comme des personnages jouant de la vielle, de l’olifant ou oliphant, jongleurs, animaux…

Sur la gauche du portail d’entrée, un chapiteau représente un monstre appelé "Grand Goule", qui semble avaler le fût de la colonne.

L’abside aux chapiteaux ouvragés est aussi admirable.

L'abside en cul-de-four à trois de ses cinq fenêtres ornées de colonnes à chapiteaux illustrés : animaux, motif de Saint-Eutrope, feuillages, pèlerins, évêque.
Un bandeau de demi-besants opposés court à hauteur des chapiteaux et s'arrête au choeur.
Dans la sacristie, ancienne chapelle, voûtée également en ogive, il a été découvert en 1928 sous le plancher, une grande quantité de sarcophages pressés les uns contre les autres. L'un d'eux, trop court avait été coupé au pied et allongé avec trois pierres posées de champ.

Elle a été classée aux Monuments Historiques en 1840.
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Pierre Loti (Louis-Marie-Julien Viaud)
Né à Rochefort le 14 Janvier 1850
Décédé à Hendaye le 10 Juin 1923
Enterré sur l'Île d'Oléron après des funérailles nationales
Entré à l'Académie Française le 7 Avril 1892 à une voix près,
face à Émile Zola.



Portrait de Pierre Loti par Henri Rousseau



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Cabaret des oiseaux (cardère) sur le bord de la Bridoire gelée.



Le balisage des sentiers pédestres

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Échillais autrefois...



Aujourd'hui la Mairie...



Le Pont de Pillié...



Le canal de la Bridoire...

L'Église d'Échillais en 1776...

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Cartes anciennes : PB

Photos : YB/jfB