dimanche 4 novembre 2018

NIORT EN DEUX-SÈVRES, CHEMINEMENT LE LONG DE SÈVRE-NIORTAISE ET VISITE DE NIORT INTRA-MUROS...



DIMANCHE 4 NOVEMBRE 2018

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Vingt Mille-Pattes de Saintonge ont découvert sur la journée la ville de Niort 
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Au programme : 
Cheminement sur la coulée verte, le long de la Sèvre Niortaise, visite des principaux sites historiques dont le donjon (jusqu'à la terrasse), des églises Saint-André et Notre-Dame, etc... et repas dans un p'tit restaurant sympa"...
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Le Relais d'Alsace - 1 avenue de Paris - Niort.
"Face à La Brèche"
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Merci à notre guide Yves B...
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Cheminement le long de la Sèvre Niortaise en empruntant la coulée verte 
et 
visite de Niort intra-muros.
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VOIR À NIORT (79) :

Le Donjon, vestige remarquable du fin XIIe siècle, est l'un des plus importants donjons romans de France.
(visite possible en coeur d'après-midi, prévoir 4 €uros)


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Le Pilori du XVIe siècle est l'ancien hôtel de ville de Niort jusqu'à la Révolution.


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Des églises aux quatre points cardinaux.

Notre-Dame, du XVe et XVIe siècles "au sud".


Saint-André, de style néogothique "au nord".




Saint-Hilaire, de style néoroman byzantin "à l'est".
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Saint-Étienne, du XIXe et XXe siècles "à l'ouest".

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L'Hôtel de ville, monument miniaturisé de la mairie de Paris.


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Sans oublier,
Les Halles, de style Baltard du XIXe siècle, Cathédrale de fonte,
 de verre et d'acier.




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Tour crénelée de l'ancien Fort Foucault, située sur un îlot au bon milieu de la Sèvre Niortaise, en contrebas du Donjon, vestige d'une forteresse construite au XIIe siècle en dehors des remparts, devant le château, et qui comprenait autrefois quatre tours. Avec sa position stratégique, cet ouvrage avancé, relié au château par une passerelle dans le prolongement du pont-levis dudit château, défendait le passage de la Sèvre.


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 Les anciens bains Juin

Ce sont les premiers bains-douches Niortais. 
Ils furent construit en 1804 entre deux bras de la Sèvre niortaise.

L'Établissement de bains cessa son activité dans les années 50 pour devenir une maison d'habitation.


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La Coulée Verte, de 15 ha, traverse la ville. 
C'est un périple composé de quais et de berges aménagés,
 de passerelles aux noms évocateurs (le pont des arts, les eaux vives…) 
permettant de passer d’une rive à l’autre, ou d'îlots en îlots.


Maison de Madame de Maintenon, rue du Pont.

"NIORT EST LES PÂTES PANZANI"

En décembre 1940, Jean Panzani se lance dans la fabrication de pâtes fraîches artisanales dans le grenier de la maison de ses beaux-parents à Niort, rue Baugier.
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Il commence alors à vendre ses premiers kilos de pâtes fraîches, faites à la main. À la fin de la guerre, la demande explosant, en 1946 Jean Panzani rachète une usine de chaussures à  Parthenay dans les Deux-Sèvres et la reconvertit en fabrique de pâtes sèches sous la marque Francine qui vend ses produits dans des sachets en papier. Bientôt, avec la fin des cartes alimentaires, premier fabricant doté d'une presse en continu, Jean Panzani produit 30 tonnes par jour : d'artisan, il est devenu industriel.
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"NIORT EST GASTON BARRÉ"

 Né le 25 juin 1864 à Cholet et mort en 1944 , Gaston Barré était un industriel, réparateur et fabricant de vélos français ; il fut un pionnier de l'automobile. 
Installé vers 1888 à Parthenay où il exerçait sa profession d'arquebusier, Gaston Barré s'établit à Niort en 1894 comme « loueur et fabricant de cycles » dans son atelier de cycles rue Ricard (rue proche du marché).
 Il dépose plusieurs brevets pour différents modèles. 
À la tête d'une fortune qui s'élève à un million et demi de francs et doté d'un sens particulièrement aigu du commerce, il est persuadé que l'avenir est à l'automobile. 
Il se lance dans l'assemblage de véhicules à moteur dans ses nouveaux ateliers, 11 avenue de la République, puis ultérieurement rue Tartifume et rue de la Boule-d'Or.
 Il fonde également sa propre auto-école pour proposer à tout acheteur de lui apprendre à conduire et l'un des premiers services après-vente de France.
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Après une médaille d'or à l'Exposition Universelle de 1900 pour sa voiturette, Gaston Barré présente en 1904 (année de la découverte du carburateur automatique) un modèle baptisé « Tonneau » au Salon de l'auto à Paris qui se tient au Grand Palais, dont les façades ruissellent de lumière.
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Durant la Première Guerre Mondiale,
 l'usine devra se reconvertir dans la production d'obus et de camions militaires.
 Les commandes de l'armée pendant le conflit vont rapporter énormément d'argent à Gaston Barré. 
Après la crise de 1929, le déclin est irrémédiable 
et la société des « Automobiles G. Barré » est liquidée le 1er mai 1933. 

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Photos : Claire P/Yves B/Jean-François B

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