Petite randonnée pédestre en matinée de 13,400 km.
DIMANCHE 4 DÉCEMBRE 2016
sur le village, le bord de mer et la forêt
de
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de
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RONCE-LES-BAINS
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Ronce-les-Bains (niché dans la pinède) est un quartier résidentiel
de
la ville de La Tremblade (Ch-M).
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L'engouement pour les bains de mer est à l'origine de la création du quartier balnéaire de Ronce. Les
dunes et la forêt (8000 hectares) commencent à être loties après l'achat en 1856 d'une
propriété au lieu-dit « La Ronze » qui aurait donné son nom à la
future station balnéaire. L'acheteur de cette propriété n'est que Joseph-Édouard Perraudeau de Beaufief
(1821-1908), riche bourgeois de Saint-Jean-d'Angély, arrière-petit-fils
du constructeur en 1768 du château de Beaufief à Mazeray, nom qu'il
avait ajouté au sien après avoir acquis en 1763 cette ancienne
seigneurie
(une fuie circulaire du XVIIe siècle y subsiste encore).
Perraudeau impulse le mouvement en faisant bâtir la villa « Les Cigognes » et en créant en 1860 une société des bains de mer avec le docteur André Théodore Brochard, un médecin parisien auteur du fascicule intitulé Des bains de mer à La Tremblade, qui met en avant la salubrité du climat et les propriétés de l'eau de mer pour un certain nombre de pathologies articulaires ou respiratoires; ce texte donne un première notoriété à la nouvelle station, qui connaît dès lors un développement constant, cependant sans commune mesure avec celui des stations balnéaires de la côte de Beauté.
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(une fuie circulaire du XVIIe siècle y subsiste encore).
Perraudeau impulse le mouvement en faisant bâtir la villa « Les Cigognes » et en créant en 1860 une société des bains de mer avec le docteur André Théodore Brochard, un médecin parisien auteur du fascicule intitulé Des bains de mer à La Tremblade, qui met en avant la salubrité du climat et les propriétés de l'eau de mer pour un certain nombre de pathologies articulaires ou respiratoires; ce texte donne un première notoriété à la nouvelle station, qui connaît dès lors un développement constant, cependant sans commune mesure avec celui des stations balnéaires de la côte de Beauté.
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La forêt :
L’envahissement des sables donne lieu, sous le 1er empire, à
l’instauration d’un plan de défense, (décret du 14-12-1810) « ensemencement, la plantation et la culture des
végétaux…les plus favorables à la fixation des dunes ». Ceci ne sera
réalisé que sous Napoléon III avec l’arrivé des gemmeurs Landais (résine) (pot
Hugues, avec 1 clou)
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Une chapelle est construite rue Marguerite (la Chapelle Saint Joseph), ainsi qu'un temple (aujourd'hui détruit)
et que des halles. Certains aménagements touristiques prévus n'ont
jamais été réalisés : un port en eau profonde, envisagé en 1927 à la pointe aux herbes, puis en 1972 au mus de loup, ou du golf 18 trous, qui aurait dû voir le jour en 1989. Une rocade de contournement est construite en 1992, permettant un accès plus facile au quartier balnéaire de Ronce, sans passer par le centre-ville de la Tremblade.
Pont de la Seudre : 1972.
Le 1er juillet 2007, Le casino ouvre ses portes. Il se trouve à côté des halles, dans l'ancienne école.
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Pont de la Seudre : 1972.
Le 1er juillet 2007, Le casino ouvre ses portes. Il se trouve à côté des halles, dans l'ancienne école.
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En
1300 - La Tremblade est devenue l'un des plus grands ports
exportateurs de sel de France, d'où l'utilité de signaler l'entrée
de la Seudre par un phare ( Feu ) sur la pointe de " Mudeloup "
Mus de Loup .
En
1400 - L'agglomération trembladaise comporte déjà 3 ports :
mus du loup, la cale
ronde, l'atelier.
Pendant
la guerre contre l'Espagne, le Cardinal de Richelieu s'employa
jusqu'à sa mort ( 1642 ) à la défense maritime de la France. L'on
retrouve des écrits où il donne des ordres pour armer l'île
d'Oléron et La Tremblade avec la pointe de Mus de Loup notamment
pour protéger le vaisseau royal " La Couronne " échoué
depuis 1638 devant l'actuel Ronce les Bains.
1660
- Une escadre royale de 7 bâtiments est désarmée à mus du loup. A
cette époque louis XlV cherchait à créer un grand port militaire
sur l'atlantique, « mus du loup » était en liste, pour diverses
raisons c'est Rochefort qui l'emporta. Mais on continua d'accueillir
et réparer de nombreux navires jusqu'à la fin du 17eme siècle tels
que «la Renommée » du commandant Foran (1662), «le Grand » du
Capitaine Jehan de Lestrille
En
1675, mus du loup deviendra un cimetière de bateaux.
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Photos : Yves B/Jean-François B * *
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