COZES/SAINT-ANDRÉ-DE-LIDON/COZES À VÉLORAIL (12 km)...

Dimanche 17 Mai 2015

 

Pour ce sympathique dimanche
VéloRail au départ de Cozes,
les
Mille-Pattes de Saintonge 

avaient réservé un convoi de 6 engins 
(5 personnes par wagonnet)

Après 19622 coups de pédales, (ou peut-être 19623) 
ils sont arrivés à Saint-André-de-Lidon
(même pas mal)
Puis demi-tour direction Cozes (vers les cacahuètes et le pique-nique tiré du sac à dos)

L'après-midi : Visite de Cozes intramuros et photos de groupe...
À 16h00, fin de cette très agréable journée.

 

L'ÉGLISE SAINT-PIERRE DE COZES (Ch-M)

Dépendante de l’abbaye augustéenne de Mortagne-sur-Gironde, l’église Saint-Pierre de Cozes a été érigée au XIIe siècle. Il ne reste malheureusement que peu d’éléments de cette période, car l’édifice primitif a été fortement remanié au cours des siècles suivants. La façade fut entièrement reconstruite dans les années 1850. La nef, divisée en cinq travées, était jadis recouverte d’une voûte. Celle-ci effondrée en 1756, détruisant avec elle une chapelle et un très beau portail. Cette nef unique de très élégantes fenêtres ornées de chapiteaux richement décorés, en particulier sur la façade nord. L’abside à  fond plate est percée d’un triplet en plein cintre dont les colonnettes portent de très beaux chapiteaux du XIIe siècle aux motifs de palmettes nervurées.
A l’extérieur, on peut admirer sur deux chapiteaux du mûr sud l’illustration de la fable du renard et de la cigogne.

 Le clocher : Imposante tour octogonale accolée à la nef, est un ajout du XVe siècle. 

Il est doté d’un très beau carillon à cinq cloches.  

LES HALLES DE COZES

Au centre de ce village les halles plusieurs fois reconstruites depuis le moyen-âge datent principalement pour la charpente du 17 et du 18ème siècle. Les piliers de chêne sont du 15ème et leur base en pierre du 14ème. Elles sont constituées de trois vaisseaux reposant sur trois travées, elles ont conservé leurs anciens bancs ou étals formés de troncs d’arbre.
Au départ propriété des seigneurs et notables qui les louaient aux commerçants locaux par un droit de placage et d’étalage "plus cher aux étrangers", après abolition des privilèges elles appartiennent aux commerçants, 

rachetées par la municipalité en 1810 ...








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Photos : Patrice M/Jean-François B 
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