dimanche 1 mars 2015

BOUCLE MATHA - THORS - MATHA (Ch-M)



Dimanche 1er Mars 2015
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BOUCLE : MATHA/THORS/MATHA
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C'est pas moins de 23 Mille-Pattes de Saintonge 
qui ont couvert la boucle de vingt-et-un kilomètres au départ,
 l'église Saint-Hérie de Matha (Ch-M).



Météo par terrible : Journée alternant éclaircies et précipitations, 
mais ! ambiance très très sympa...
(abusons des superlatifs)



 
 

Église Saint-Hérie de Matha (17)
 
L'église Saint-Hérie, œuvre des moines de l'Abbaye de Saint-Jean-d'Angély, inscrite aux Monuments historiques le 10 avril 1912, fut autrefois un superbe édifice. Il n'en subsiste guère que la magnifique façade en arc triomphal, malheureusement mutilée.
Cette église entre dans les dépendances de l'abbaye angérienne dès 1099 quand l'abbé Ausculfe la reçut de l'évêque de Saintes. Comme l'abbaye mère, l'église de Matha eut sans doute à souffrir des Guerres de Religion. De plus, un accident dont il est bien difficile de préciser la portée l'endommagea en 1717 comme l'atteste une note dans les registres paroissiaux: " l'église Saint-Hérie de Matha est tombée environ une heure avant le jour, dont il est grand dommage puisque c'était une des plus belles églises de la campagne entièrement bâtie par un roi, étant une collégiale où il y avait autrefois douze chanoines ".
En 1749 des dons sont faits pour sa réédification. Jusqu'à une date récente, l'édifice était défiguré par une fausse voûte en plâtre qui coupait en deux l'élévation du chœur et ne laissait ouvertes que de modestes fenêtres dans les vastes baies gothiques.
Cette splendide page d'architecture d'un roman très beau et très pur est, disposition rare, terminée, non par un pignon, mais par une corniche droite, appuyée sur d'intéressants modillons.
Divisée dans sa hauteur en deux parties par un entablement, elle a son rez-de-chaussée occupé par un portail à trois voussures, flanqué de deux larges baies aveugles.
L'étage plus élevé et plus orné, traité comme un véritable rez-de-chaussée d'église, présente au centre une immense fenêtre à quatre arcs en plein cintre avec de chaque côté une large baie aveugle à double rouleau dont les cintres retombent sur des groupes de colonnettes.
De hautes colonnes d'angle limitent cet harmonieux ensemble. La baie de gauche a été détruite. Elle abritait autrefois une statue équestre dont il subsiste un tronçon. Celle de droite encadre une belle statue qui serait celle de Sainte-Blandine. Deux cordons travaillés traversent la façade à hauteur des tailloirs des chapiteaux.
Toutes les arcatures sont décorées de motifs géométriques, de feuillages et surtout de marguerites. Le tracé est ferme et précis, mais ta pierre employée a mal résisté aux intempéries, de sorte que plusieurs sculptures ne sont plus guère que des souvenirs.
Le mûr sud de la nef est divisé en cinq panneaux séparés par de fins pilastres. Chacun d'eux est percé d'une fenêtre romane à chapiteaux et cintres très ornés, mais dont le dessin rude et sec indique une autre main et une autre époque de construction.
L'abside offre un aspect particulier. Reconstruite au XVe sièc1e et très élevée par suite de la disposition du terrain, elle est divisée en sections séparées par de hauts contreforts d'un profil spécial.
Chacune de ces sections était autrefois occupée par une vaste verrière flamboyante, mais par la suite tous les vides ont été murés. La reconstruction de l'état originel fut conduite par Monsieur Mastorakiss, architecte en chef à partir de 1969. Tel qu.il se présente, le chœur de Saint-Hérie de Matha est une réalisation provinciale, assez abâtardie d'ailleurs du mouvement architectural qui prend une de ses sources à la Sainte Chapelle.
Sur le mur de jonction du chevet et de la nef s'élève un pignon campanile à trois baies qui utilise peut-être une partie des murs d'un ancien clocher.
A la fin du siècle dernier, il y avait encore au-dessus du chœur une construction, reste probable d'une ancienne salle de garde ou de refuge. Elle a disparu à la suite d'une restauration entreprise par les Beaux-arts.
Le plan de l'intérieur est celui d'une église à trois nefs, mais rien ne subsiste du roman primitif sauf deux chapiteaux de chaque côté de la porte d'entrée.
Les nefs sont séparées par deux rangées de piliers carrés réunis par des arcs surbaissés imposés par le peu d'élévation ses voûtes actuelles en matériaux légers.
Il semble donc prouvé que les colonnes carrées de la nef de Saint-Hérie et le mur sud sont des réparations du XVllle siècle, ainsi que le clocher.  



 
 
 

Église Sainte-Madeleine de Thors (17).

Construite au XIIe siècle, cette église romane a été détruite au cours de la guerre de Cent Ans. Reconstruite au XVe siècle, elle a ensuite subi les ravages des guerres de religion. La façade est surmontée d’un pignon datant de la fin du XVIIIe siècle ou du début du XIXe siècle.
La nef, sans travée, était séparée du cœur par un arc triomphal dont il ne subsiste qu’un massif de trois grosses colonnes terminées par de beaux chapiteaux.
A gauche, une baie en tiers-point donne accès à une chapelle.
Tout ceci nous permet de penser que cette église  était autrefois un bel édifice, en forme de croix latine, pourvu d’un clocher s'élevant sur le cœur.


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Accueil très sympathique
 au 
restaurant Le Pilori sur les bords de l'étang de Thors (Ch-M) .
Point de vue très agréable
  Menu 
(élaboré maison)
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- Kir -
- Feuilleté de moules à la Charentaise -
- Rôti de porc boulangère  -
- Tarte au citron meringuée -
 - vin - 
et 
- Café compris -






"Un Pilori"


 Un pilori est un poteau ou un dispositif auquel un condamné est attaché temporairement pour être vu du public qui, impressionné, est censé s'efforcer de ne pas se retrouver un jour en pareille situation.
Généralement placé au centre du village. 



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Photos : YB/jfB

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