Dimanche 4 janvier 2015
Des Mathérons et des Mathérones
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Treize kilomètres (environ) de montées et de descentes
sur des sentiers sablonneux enserrés de fougères couleur rouille
de la commune
de
sur des sentiers sablonneux enserrés de fougères couleur rouille
de la commune
de
À L'ARRIVÉE PLACE DE L'ÉGLISE, DEUX SUPERBES FRANGIPANES
ATTENDAIENT LES RANDONNEURS...
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"APRÈS L'EFFORT, LE RÉCONFORT"
LA COMMUNE
Elle est entourée dans sa partie septentrionale (au Nord) par les anciens marais d'Arvert et des marais de Saint-Augustin,
Elle est entourée dans sa partie septentrionale (au Nord) par les anciens marais d'Arvert et des marais de Saint-Augustin,
sillonnés de nombreux chenaux.
Dans la partie méridionale et occidentale elle est baignée par
l'Océan Atlantique.
Du Saintongeais motte,
indiquant des terres marécageuses, et se rapportant probablement au
fait que le village médiéval était bâti sur une île au milieu du vaste
étang de Barbareu, asséché depuis.
Jusqu'au milieu du XIXe siècle, le village porta le nom de « Les Mattes » avant de devenir Les Mathes.
Cette église fut d’abord au Moyen Age un édifice roman.
Pendant la révolution, elle devint « bien nationale » et subit toutes les vicissitudes de cette époque troublée. Le curé d’alors abjura, devint républicain et y donna un grand banquet patriotique.
Pendant la révolution, elle devint « bien nationale » et subit toutes les vicissitudes de cette époque troublée. Le curé d’alors abjura, devint républicain et y donna un grand banquet patriotique.
Rendue au culte en 1802 et rebâtie au milieu du XIXe siècle, l’église
perdit son campanile remplacé en 1870 par un joli clocher dont la
construction dura deux ans.
Dans ce mouvement, la petite cloche, fondue en 1788, qui sonna pendant la révolution, ce qui motiva son classement comme monument historique en 1911.
La grosse cloche offerte en 1868 par Napoléon III, en reconnaissance de l’hospitalité donnée aux Charmettes en 1815, au roi Joseph, frère de Napoléon Bonaparte, partant pour l’Amérique.
Dans ce mouvement, la petite cloche, fondue en 1788, qui sonna pendant la révolution, ce qui motiva son classement comme monument historique en 1911.
La grosse cloche offerte en 1868 par Napoléon III, en reconnaissance de l’hospitalité donnée aux Charmettes en 1815, au roi Joseph, frère de Napoléon Bonaparte, partant pour l’Amérique.
D’un
poids de 500 kg. elle fut fondue à l’arsenal de Rochefort.
En 1911, l’église fut agrandie des deux sacristies ce qui obligea à murer une porte et deux vitraux dont on aperçoit les emplacements dans le mur du chœur.
En 1973, le mauvais état général de l’édifice amena le maire à décider, en accord avec les autorités religieuses, une restauration importante qui nous a donné la belle église que nous admirons aujourd’hui.
UNE LUTTE CONTRE LES ÉLÉMENTS
Dans le chœur de l'église Saint-Cyr et Saint-Juliette sont déposés les fonds baptismaux de la chapelle du village de Notre-Dame de Buse (Buze)*. Héritage de grande valeur historique, ils sont les témoins authentiques de l’existence de ce village enseveli à jamais au cours du XVe siècle par l’avance (progression) des sables en forêt de La Coubre du fait de déboisements inconsidérés : les massifs forestiers étant la seule protection, la seule barrière contre le déplacement des dunes.
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La première mention de ce lieu apparaît dans la charte 3959 de l' Abbaye de Cluny, datée de mars 1122. Adelard, seigneur de Mornac, concède aux ermites de Cluny le lieu que l'on appelle Buze. La forêt de la Coubre était jadis occupée par la forêt de Salis ou Saliz, une grande forêt essentiellement composée de feuillus. Suite à un déboisement inconsidéré durant le XVIIe siècle, époque caractérisée par des hivers particulièrement rigoureux (Petit âge glaciaire) le rideau protecteur de cette forêt fut détruit et donna au sable, libre cours à son invasion.
En 1911, l’église fut agrandie des deux sacristies ce qui obligea à murer une porte et deux vitraux dont on aperçoit les emplacements dans le mur du chœur.
En 1973, le mauvais état général de l’édifice amena le maire à décider, en accord avec les autorités religieuses, une restauration importante qui nous a donné la belle église que nous admirons aujourd’hui.
UNE LUTTE CONTRE LES ÉLÉMENTS
Dans le chœur de l'église Saint-Cyr et Saint-Juliette sont déposés les fonds baptismaux de la chapelle du village de Notre-Dame de Buse (Buze)*. Héritage de grande valeur historique, ils sont les témoins authentiques de l’existence de ce village enseveli à jamais au cours du XVe siècle par l’avance (progression) des sables en forêt de La Coubre du fait de déboisements inconsidérés : les massifs forestiers étant la seule protection, la seule barrière contre le déplacement des dunes.
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La première mention de ce lieu apparaît dans la charte 3959 de l' Abbaye de Cluny, datée de mars 1122. Adelard, seigneur de Mornac, concède aux ermites de Cluny le lieu que l'on appelle Buze. La forêt de la Coubre était jadis occupée par la forêt de Salis ou Saliz, une grande forêt essentiellement composée de feuillus. Suite à un déboisement inconsidéré durant le XVIIe siècle, époque caractérisée par des hivers particulièrement rigoureux (Petit âge glaciaire) le rideau protecteur de cette forêt fut détruit et donna au sable, libre cours à son invasion.
*La localisation du site de Notre-Dame-de-Buze fut longtemps un sujet de
controverses entre historiens. Il semble établi au cœur de la foret de
la Coubre que Notre-Dame-de-Buze se trouvait au lieu-dit actuel de
« La
Chapelle », Ligne 43 entre les tranchés du Volcan et de la Base.
Claude Caillé, Français, né à Rochefort sur Mer le 8 mars 1931
et mort le 17 mars 2011.
Il est le créateur du Zoo de la Palmyre, qui a ouvert ses portes en 1966 non loin de la plage du Clapet. Il est aujourd'hui le premier parc zoologique privé de France et l'un des plus renommés d'Europe.
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