pour
dix-sept
dix-sept
MILLE-PATTES DE SAINTONGE
sur la commune
de
de
en passant par la Commanderie
de
mais également par les trois moulins (moulins à vent), le Château des Châtelards,
le moulin d'Ambreuil, le moulin de Benelle, le Logis de Montravail,
sans oublier la descente à l'hypocauste...
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de
mais également par les trois moulins (moulins à vent), le Château des Châtelards,
le moulin d'Ambreuil, le moulin de Benelle, le Logis de Montravail,
sans oublier la descente à l'hypocauste...
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Circuit de 13,800 kilomètres...
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Je sais ! Certaines mauvaises langues vont dire :
"Les Teigneux et les Teigneuses"
Non ! ces langues mauvaises ne sont pas des Mille-Pattes... Ça se saurait.
Non ! ces langues mauvaises ne sont pas des Mille-Pattes... Ça se saurait.
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Thaims est pendant des siècles un important lieu de passage, en raison de son gué sur la Seudre qu'empruntaient à l'époque gallo-romaine les voyageurs venant de Saintes et se dirigeant vers Barzan/Le Fâ.
C'est également au Moyen Âge une halte Jacquère pour les pèlerins se rendant à
Saint-Jacques-de-Compostelle.
ÉGLISE SAINT-PIERRE DE THAIMS (Ch-M)
L'église Saint-Pierre est édifiée sur l'emplacement d'une villa gallo-romaine, d'où
proviennent sans doute une plaque de calcaire représentant la déesse
Epona, et un bas-relief de marbre blanc où l'on reconnaîtra le pressoir
de Bacchus.
Sous la nef de l'église a été dégagé un hypocauste.
Une partie du mur qui porte le clocher réutilise un mur de la villa. Le reste de l'église a ensuite été réalisé en plusieurs campagnes, s'échelonnant du XIe au XIIIe siècle.
Sous la nef de l'église a été dégagé un hypocauste.
Une partie du mur qui porte le clocher réutilise un mur de la villa. Le reste de l'église a ensuite été réalisé en plusieurs campagnes, s'échelonnant du XIe au XIIIe siècle.
Le plan est celui d'une église romane classique : nef à deux travées, transept voûté à berceau brisé.
Le chevet de l'église s'est effondré en 1916, et fut reconstruit au cours du XXe siècle.
Château de Thaims (du XVIIIe siècle)
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LA COMMANDERIE DES ÉPEAUX
L'ordre du Temple était un ordre religieux et militaire issu de la chevalerie chrétienne du Moyen Âge, dont les membres étaient appelés les Templiers.
Cet ordre fut créé à l'occasion du concile de Troyes, ouvert le
Un peu à l'écart du centre-bourg, dans le hameau des Épeaux, sur la route de Thaims, se dressent les vestiges d'une des plus importantes commanderies templières de Saintonge. Fondée au XIIe siècle aux confins de la forêt de Baconnais et de la forêt de la Lande, la commanderie des Espals qu'on orthographie également De Espans, Deus Espans, De Espanas...
Dès le XIIIe siècle, elle a autorité sur la maison templière de Béloire (près de Meschers), de Villeneuve (près de Saint-Romain-de-Benet) et de Breuil-du-Pas (près de Saujon).
Très active, elle bénéficie également de nombreuses donations de la part de seigneurs locaux. Le nom de la plupart des précepteurs templiers des Épeaux reste inconnu jusqu'à ce jour; les seuls noms à avoir passé l'épreuve du temps sont ceux de frère Jacques « de Noian » (vers 1286), de frère Thibaud de Tours (vers 1296) et de frère Hugues de Narsac (vers 1307).
La commanderie des Épeaux apparaît à plusieurs reprises dans les actes relatifs au procès des Templiers. En 1312, elle est dévolue à l'Ordre des Hospitaliers, après la dissolution de l'Ordre du Temple. Elle subit de plein fouet les effets des troubles qui secouent l'Aquitaine au cours du XIVe siècle, en pleine guerre de Cent Ans, et peine à se relever après ces événements.
Cette commanderie conserve une partie de ses bâtiments d'origine, à l'exception de la chapelle, partiellement abattue à la Révolution. Elle est en cours de restauration par son propriétaire, Jacques Tourneur, ce qui lui a valu la remise du prix Chanoine Tonnellier 2003 de la part de l'Académie de Saintonge, qui encourage la restauration du patrimoine saintongeais. De nombreuses archives concernant l'histoire de cette commanderie sont accessibles au centre d'archives de Poitiers.
Le Moulin d'Ambreuil
Les Trois Moulins
Le Logis de Montravail (XVIIe)
Château des Chatelards (XVe et XXe siècles)
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Photos : jfB
Paul Yvon, dit « Le Beurchut », était un auteur et conteur saintongeais.
Sa maison, « Ma feurmijouère » (Ma fourmilière, en Saintongeais), se trouve aux Épeaux de Meursac. Il était passionné par Napoléon III (20 avril 1808 - 9 janvier 1873), et par l'histoire de sa région. Parlant couramment le Saintongeais, il a écrit plusieurs œuvres et a enregistré un disque de fables dans cette langue. Une photo le représentant au milieu des vignes dans son costume traditionnel Charentais, avec sa canne et ses moustaches très travaillées à la Napoléon III. Cette photo a servi à illustrer une étiquette d'une marque de pineau des Charentes portant son nom : « Le Beurchut ».
Le saintongeais (saintonjhais) est la langue vernaculaire parlée en Saintonge ainsi que dans une partie de l'Aunis, de l'Angoumois, mais aussi dans quelques enclaves de Guyenne. On l’appelle parfois aussi le charentais ou encore le patois charentais. Les locuteurs sont dits patoisants.
Le saintongeais a fortement influencé l’acadien et en conséquence, par ricochet, le Cadien ; quant au québécois, il a été influencé par les parlers tels que le normand, le francien et le saintongeais.
La langue saintongeaise présente de nombreux traits communs avec des langues telles que le Cadien ou l'Acadien, ce qui s'explique par les origines saintongeaises d'une partie des émigrants vers
la Nouvelle-France au XVIIe siècle.
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MERCI AUX PERSONNES RENCONTRÉES DURANT LA RECONNAISSANCE,
GRÂCE À ELLES CETTE JOURNÉE FUT ENCORE PLUS BELLE...
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