La randonnée pédestre
du
du
Dimanche 5 mai 2013
a débutée
pour
les adhérents de l'association
"Les Mille-Pattes de Saintonge"
pour
les adhérents de l'association
"Les Mille-Pattes de Saintonge"
Cette marche passait par
Les Richards,
Le Bois Bouquet (où pousse du muguet),
La fosse à l'eau,
Fenioux (où pousse de l'ail des Ours),
et
empruntait le GR 655 pour rejoindre Mazeray.
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La distance : Environ 13 kilomètres à travers bois, sous-bois et champs...
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La météo : Enfin le soleil ! pour cette matinée riche en rencontres (Jacquaires) et en découvertes (florale).
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et
empruntait le GR 655 pour rejoindre Mazeray.
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La distance : Environ 13 kilomètres à travers bois, sous-bois et champs...
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La météo : Enfin le soleil ! pour cette matinée riche en rencontres (Jacquaires) et en découvertes (florale).
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Vous n'êtes pas de l'association des mille-pattes de Saintonge, mais vous voudriez bien venir découvrir notre club/association un dimanche matin... (même pas grave ! )
Vous vous trouvez à un des deux rendez-vous.
Important : Vous pensez d'apporter de/deux bonnes chaussures et 2 €uros pour participation.
FENIOUX : L'église, la Fontaine/Lavoir et la Lanterne des Morts.
Fontaine bleue du village gaulois
Euphorbe
- o -
L’ÉGLISE DE FENIOUX
Les habitants sont appelés les Fenouillards
et les Fenouillardes.
En 2010, la commune comptait
146 habitants.
L’église Notre-Dame-de-l’Assomption
a certainement été construite sur les bases d’un édifice de l’époque
Carolingienne dont une partie des murs percés de transennes découpés
d’entrelacs semblent avoir été conservés en façade nord.
Ce joyau roman, qui s'élève presque solitaire dans une région écartée et boisée, est à lui seul un petit musée de sculptures romane. Il aurait été construite, dit-on, en même temps qu'Aulnay et par le même atelier. Ce n'est certes pas rabaisser le mérite de Fenioux, mais si l'on veut par-là, décider de l'origine de cette église, c'est régler bien vite une question qui mérite un plus profond examen.
Ce joyau roman, qui s'élève presque solitaire dans une région écartée et boisée, est à lui seul un petit musée de sculptures romane. Il aurait été construite, dit-on, en même temps qu'Aulnay et par le même atelier. Ce n'est certes pas rabaisser le mérite de Fenioux, mais si l'on veut par-là, décider de l'origine de cette église, c'est régler bien vite une question qui mérite un plus profond examen.
Sans
doute remarque-t-on sur les façades des deux édifices, les mêmes sujets
principaux : Zodiaque, Vierges sages et Vierges folles, Combat des Vertus et
des Vices, etc ... mieux même, certains chapiteaux ont exactement la même
décoration très spéciale, par exemple : deux oiseaux affrontés sous les ailes
desquels est accroupi un être humain minuscule vu de dos. Pareille similitude
n'est pas le fait du hasard.
La flèche de son clocher dresse sa fine et délicate
aiguille d'une étonnante légèreté et d'un dessin impeccable l'a fait classer
parmi les plus belles œuvres de la Saintonge. Elle aurait inspiré l'architecte Van
Dremer pour son clocher de Notre-Dame d'Auteuil.
LANTERNE DES MORTS
Construite au XIIème siècle, la Lanterne des Morts de
Fenioux (17) fut recensée en 1862, puis classée Monument Historique le 18 avril
1914.
Cet édifice religieux s’élève au cœur d’une vallée verdoyante,
sur l’emplacement d’un ancien cimetière, à la mémoire des défunts.
Traditionnellement la lanterne était allumée au
crépuscule, quand il y avait un mort dans la paroisse, mais aussi lors des
fêtes liturgiques (cérémonies et prières). Sa mission spirituelle était « de
guider les âmes des disparus vers le repos éternel, ou d’éloigner les mauvais
esprits.
Certains historiens pensent que ces curieuses tours
qui enluminaient les nuits profondes, afin de jalonner certains grands
itinéraires comme ceux conduisant vers Saint-Jacques-de-Compostelle.
Haute de 18 mètres, ce monument est constitué de 11
colonnes accolées, surmontées de colonnades plus légères et d’un lanternon
ajouré. La toiture est une pyramide couverte d’écailles, surmontée d’une flèche
en forme de croix. Au pied de la lanterne, est accolé un ancien caveau voûté.
Un escalier intérieur de 37 marches, en forme de vis,
permet d'accéder au lanternon, en haut de la tour.
L’ÉGLISE DE LA NATIVITÉ-DE-LA-SAINTE-VIERGE DE MAZERAY
L’église est inscrite à l’inventaire
supplémentaire des monuments historiques.
Église romane du XIIe siècle qui fut complètement ruiné pendant la guerre de Cent Ans. Il ne restait de l’église primitive que le clocher avec son premier étage.
L’église fut rebâtie au milieu du XIVe siècle et le clocher carré, alors réduit à un étage fut surélevé à la même époque d’une construction octogonale ornée d’arcatures sur chaque face ainsi que d’une corniche à modillons. L’ensemble est surmonté d’une flèche en charpente couverte d’ardoises formant une fine pointe.
Les façades nord et sud de la nef flanquées de gros contreforts gothiques sont percées de trois fenêtres ogivales dont une au nord est ornée d’un fenestrage. Sur la façade nord du chœur, on voit les traces de deux grands arcs qui devaient former deux grandes baies faisant communiquer le chœur avec deux chapelles.
À l’intérieur, la nef se compose de trois travées gothiques.
La quatrième travée est celle du clocher dont la voûte en coupole sur pendentifs est soutenue par quatre gros piliers quadrangulaires. Le chœur très simple se compose de deux travées gothiques. Il se termine par un chevet plat orné d’un fenestrage gothique.
Les voûtes sur croisées d’ogives n’existent plus.
Église romane du XIIe siècle qui fut complètement ruiné pendant la guerre de Cent Ans. Il ne restait de l’église primitive que le clocher avec son premier étage.
L’église fut rebâtie au milieu du XIVe siècle et le clocher carré, alors réduit à un étage fut surélevé à la même époque d’une construction octogonale ornée d’arcatures sur chaque face ainsi que d’une corniche à modillons. L’ensemble est surmonté d’une flèche en charpente couverte d’ardoises formant une fine pointe.
Les façades nord et sud de la nef flanquées de gros contreforts gothiques sont percées de trois fenêtres ogivales dont une au nord est ornée d’un fenestrage. Sur la façade nord du chœur, on voit les traces de deux grands arcs qui devaient former deux grandes baies faisant communiquer le chœur avec deux chapelles.
À l’intérieur, la nef se compose de trois travées gothiques.
La quatrième travée est celle du clocher dont la voûte en coupole sur pendentifs est soutenue par quatre gros piliers quadrangulaires. Le chœur très simple se compose de deux travées gothiques. Il se termine par un chevet plat orné d’un fenestrage gothique.
Les voûtes sur croisées d’ogives n’existent plus.
Photos : CJ/YB/jfB
DÉCOUV’VERTE
DES PLANTES SAUVAGES DE CHARENTE-MARITIME
est une herbacée des régions tempérées dont les fleurs printanières, petites et blanches, forment des grappes de clochettes très odorantes.
Relativement disséminé dans les bois de Charente-Maritime, il se raréfie au sud du département, au point d'être officiellement protégé en Gironde. À l'état sauvage, ses fleurs sont plus petites, et souvent plus éphémères, que chez les exemplaires cultivés.
DES PLANTES SAUVAGES DE CHARENTE-MARITIME
Le Muguet ou Muguet de mai (Convallaria
majalis)
est une herbacée des régions tempérées dont les fleurs printanières, petites et blanches, forment des grappes de clochettes très odorantes.
Relativement disséminé dans les bois de Charente-Maritime, il se raréfie au sud du département, au point d'être officiellement protégé en Gironde. À l'état sauvage, ses fleurs sont plus petites, et souvent plus éphémères, que chez les exemplaires cultivés.
C'est
une plante très toxique.
Jadis,
le muguet était considéré comme une plante magique hypocrite associée à la magie.
Le brin de muguet porte bonheur a souvent été associé à la Madone.
Le brin de muguet porte bonheur a souvent été associé à la Madone.
Le
muguet est une plante vivace, qui se multiplie dans les sous-bois
essentiellement grâce à son rhizome traçant, appelé « griffe ».
Chaque brin de muguet (ou hampe) est entouré de deux feuilles. Les fleurs sont
toutes disposées du même côté de la hampe. En automne, le muguet donne des
fruits sous la forme de petites baies rouges qui ressemblent à de petits
bonbons et qui contiennent un puissant bouillon d’onze heures.
Autre
phénomène perfide, l'eau du vase dans laquelle le muguet a trempé est
rapidement contaminée et devient à son tour très toxique…
On fait remonter
la tradition du brin de muguet du 1er
mai à la Renaissance,
Charles IX en ayant offert autour de lui en 1561 comme porte-bonheur. Le muguet
fleurit quand revient le printemps, c'est donc une plante idéale pour célébrer
le printemps, les beaux jours qui reviennent et pour attirer les bonnes grâces des
futures récoltes.
Ce n'est qu'au
début du XXe siècle qu'il sera associé à la Fête du travail, qui date elle-même de 1889. En
fait, sous Pétain, la fête des Travailleurs devient la fête du Travail et l'églantine
rouge, associée à la gauche, est remplacée par le muguet.
La vente du
muguet dans les rues de Nantes commença peu après 1932, avec l'instauration de la Fête du lait de mai par Aimé
Delarue, président du comité des fêtes de la ville, à qui l'on doit le
renouveau du carnaval Nantais après la seconde guerre mondiale.
Elle se répandît
ensuite à toute la France
aux environs de 1936 avec l'avènement des congés payés.
La vente du
muguet par les particuliers et les associations non munis d'une autorisation
est tolérée le 1er mai en France.
Attention ! nous ne cueillons pas le muguet. Nous l'admirons, nous l' humons, nous le photographions et nous le laissons pour l'année prochaine...
- Petit poème d'un illustre inconnu -
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Émergent d'un cousin de feuilles vertes
Constellé de délicates et graciles clochettes
Aux fragrances discrètes
Tel un auguste messager
Je venais de tomber nez à nez
Sur une insoupçonnée clairière de muguet
* *
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Émergent d'un cousin de feuilles vertes
Constellé de délicates et graciles clochettes
Aux fragrances discrètes
Tel un auguste messager
Je venais de tomber nez à nez
Sur une insoupçonnée clairière de muguet
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