La randonnée de 13 kilomètres, a débutée du parking du belvédère au péage pour l'île de Ré, passage sous le pont pour accéder aux falaises de la Pointe de Queille, puis ils ont longé la Anse de Pampin jusqu'au parking de Beauséjour, là ! ils ont quitté les falaises et bifurqué en direction de l'Houmeau tout en longeant le marais de Pampin (riche en bestioles de toutes sortes, notamment des foulques macroules). Avant de remonter en direction du Puits Fontaine de Grimeau, ils se sont arrêtés à l'église de l'Houmeau (dommage ! messe), puis ont rejoint le petit Plomb, Lauzières (Chapelle Notre-Dame), la Bourelle, la Pointe du Plomb, le port du Plomb et ils sont repartis en direction du restaurant en passant par la Anse de la Fertalière.
Après le repas, il ne restait que 2,5 kilomètres pour rejoindre le point de départ (les voitures), juste ce qu'il fallait pour digérer...
Après le repas, il ne restait que 2,5 kilomètres pour rejoindre le point de départ (les voitures), juste ce qu'il fallait pour digérer...
Clocher mur de l'église Sainte-Anne de l'Houmeau
L’HOUMEAU
À DÉCOUVRIR :
Ce nom pourrait être issu du mot saxon
« home » et les nordiques en posant le pied sur son sol, en ce temps
là boisé de forêts très près de l'échouage du Plomb, y établirent leur «home»,
endroit agréable de repos.
En 1741, sur le registre de l'état civil du moment tenu par le clergé,
on peut y lire régulièrement L'Hommau, puis en 1745, il est possible de lire
Loumeau, puis indifféremment Lommeau ou L'Hommeau ou L'Ommau. Il faut attendre
1789, pour retrouver plus régulièrement et définitivement, l'orthographe
actuelle de L’Houmeau.
Déjà fréquenté par nos ancêtres à la Préhistoire (des
pointes de flèches en silex ont été découvertes), le territoire de L’Houmeau accueille
plusieurs établissements gallo-romains, vraisemblablement destinés à la
production de vin, ont été découverts sur la commune. C’est le cas sur les
sites du Haut de Pampin et de Monsidun, tous deux situés sur la falaise
au-dessus du marais du Plomb (ou de Pampin) et datant du IIe siècle.
La mer baignait probablement, dans l’Antiquité, toute cette vallée qui
va de la côte actuellement à Monsidun.
Au moyen âge, les Normands s'installèrent
dans l'anse du Plomb, y créant un échouage capable d'abriter leurs drakkars et
à proximité, des installations de repos pour les équipages. Vers les années
800, ils occupèrent les coteaux boisés, qui à l'époque, dominaient
le port du Plomb
Ainsi la région fut probablement une base
de départ, une tête de pont, pour leurs expéditions et pillages dans ces riches
régions d’Aunis et de Saintonge.
Intérieur : Une statue de sainte, en bois peint, provient peut-être de l'ancien prieuré Sainte-Quiterie-de-l’Ajonc.
ANCIEN DOMAINE DE BEAUSÉJOUR
L’ÉGLISE
SAINTE-ANNE
La
paroisse de l’Houmeau ne fut créée qu'au XVIIème siècle, par démembrement de
celle de Nieul. La chapelle Sainte-Anne était sortie si ruinée des guerres de
Religion qu'en 1652 le curé et les paroissiens avaient dû emprunter un appentis
pour y faire le service. Une dizaine d'années plus tard, une petite église
avait pu être reconstruite, " assez belle et suffisante ".
Elle reçut diverses transformations au XIXème, siècle : l'architecte Massiou construisit le clocher-arcade de la façade en 1867.
Elle reçut diverses transformations au XIXème, siècle : l'architecte Massiou construisit le clocher-arcade de la façade en 1867.
Intérieur : Une statue de sainte, en bois peint, provient peut-être de l'ancien prieuré Sainte-Quiterie-de-l’Ajonc.
ANCIEN DOMAINE DE BEAUSÉJOUR
Le domaine comprend : L’actuelle mairie (demeure du XVIIIe
siècle), un colombier de plus de quatre siècles, un ancien séminaire (devenu laboratoires
CNRS et Ifremer) et un vaste parc qu’un armateur Rochelais, associé d’Alcide d’Orbigny,
aménage au XIXe siècle en faisant rapporter par navire, des graines et plants
exotiques qui donnent tout son cachet à l’actuel parc municipal…
COLOMBIER DE L'ANCIEN DOMAINE DE BEAUSÉJOUR DE PLUS DE
QUATRE SIÈCLES (1604/1605)
LA FONTAINE DE GRIMEAU
La fontaine de
Grimeau, située entre Lauzières et L'Houmeau existe depuis le XIIIe
siècle, elle a été entièrement refaite
au cours du XVIIe siècle.
Il est possible
de voir juste à côté le début d'un aqueduc romain.
AQUEDUC DU TRÉPIED
DU PLOMB
Aqueduc souterrain probablement construit vers 1625-1627 et alimentant l'eau de la fontaine de Grimeau au port du Plomb (commune de L'Houmeau).
Cette conduite
approvisionnait en eau douce les nombreux navires mouillant au
LA CHAPELLE NOTRE-DAME DE LAUZIÈRES
PORT DU PLOMB
Plus ancien port
d’Aunis, dès l’antiquité le havre du plomb était fréquenté.
À partir du
XIIIe siècle barques et bateaux à faible tirant d’eau venaient charger le sel
et le vin d’Aunis et de l’Isle de Ré à destination des ports des Flandres et d’Angleterre.
MOULIN DU PLOMB (dit de la seigneurie)
Situé face à l'île de Ré et au pertuis Breton, ce moulin fait partie des moulins les plus anciens d'Aunis, il est daté de 1579.
L'art éphémère est une forme artistique, présente surtout dans l'art contemporain (mais pas exclusivement), il joue non pas sur la pérennité de l'œuvre, ce qui est la règle générale, mais sur la brièveté, son caractère provisoire et souvent la mise en scène de l'artiste lui-même dans l'œuvre.
Paradoxes : Cette forme d'art est récente "par définition", ne laissant pas de trace directe, les formes anciennes ne nous sont connues que par des pratiques ayant survécu dans des civilisations primitives.
Le désir de laisser le moins de traces pérennes possibles de son oeuvre demeure paradoxal pour un artiste...
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Photos : BM/jfB
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