lundi 18 février 2013

THAIRÉ-D'AUNIS, CROIX-CHAPEAU, MORTAGNE, THAIRÉ-D'AUNIS EN "CHARENTE-MARITIME"...



La randonnée de ce matin
celle du 
DIMANCHE  3 MARS 2013,
a eu lieu sur les communes
de
Thairé-d'Aunis,
de
Croix-Chapeau
et de
Mortagne

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Circuit de seulement 13,500 km (plus ou moins 1 km).
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Les prévisions météorologiques de dimanche :

Température fraîche au levé du jours, de 7 à 8 degrés vers midi avec un beau soleil de printemps.

Oui ! un beau temps pour faire de la randonnée pédestre...


Panneau de Thairé

Dénivelé pratiquement nul, l'Aunis quoi...
À savoir ! Nous avons été agréablement surpris par les paysages, les petits layons et les traversées de bois. 
De jolies demeures ont ponctuées cette randonnée.
Je crois que nous pouvons nous s'exclamer :
Aunissois  qui mal y pense...
(Honni soit qui mal y pense)... 

Blason

Nous n'avons pas eu la chance de rencontrer
 De Thairésiens ou de Thairésiennes.
De Mortagnais et de Mortagnaises.
Et pas plus, de Cruci-Capétiens et de Cruci-Capétiennes.

Dommage pour eux...


l'Église fortifiée Notre-Dame-de-l'Assomption date des XIVe, XVIIe et XIXe siècles. Au XIVe siècle, cette église dépend des hospitaliers. Elle est détruite  pendand les Guerres de Religion, puis reconstruite au XVIIe siècle. Longtemps, l'édifice est considéré comme insatisfaisant, exigu et mal éclairé. L'église du XIXe siècle a perdu ses peintures murales. Le clocher est une tour carrée à laquelle on accédait par un escalier à vis surmonté d'une tourelle crénelée. Une ouverture menait au chemin de ronde. Il est surmonté d'une tourelle octogonale pour les cloches.
Le sommet du clocher, touché par un obus en 1945, a été partiellement reconstruit.
Le clocher seul a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 27 février 1925
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Jean Coyttar, médecin, est né à Thairé en 1512 ou 1513. Il était protestant et vivait dans une maison située dans la rue qui porte son nom. C'est dans cette maison de Jean Coyttar que fut signée en 1574 la trêve de La Rochelle entre les représentants de Catherine de Médicis et les négociateurs protestants.

 


 Le Baloir du XVe siècle de Thairé-d'Aunis.

Enjambant la rue du Baloir, magnifique "baloir" de briques et de bois du XVe siècle. Cette construction est un grenier suspendu. Il a longtemps servi de logement à l'ouvrier boulanger du four banal de la commanderie templière (relative à l'Ordre des Templiers, constitué par Hugues de Payns pour aider les pèlerins allant en Terre Sainte, Hugues de Payns est né à une date inconnue et mort en 1136).
Le saviez-vous : Les banalités sont, dans le système féodal Français, des installations techniques que le seigneur est dans l'obligation d'entretenir et de mettre à disposition de tout habitant de la Seigneurie. La contrepartie en est que les habitants de cette seigneurie ne peuvent utiliser que ces installations seigneuriales, payantes. Ce sont donc des monopoles technologiques.
Les installations banales (fours à pain, moulins, pressoirs), ne doivent pas être confondues avec des installations communautaires, beaucoup plus courantes et dont la gestion revenait à la collectivité.








Avant 1774, la commune de Mortagne était annexée à Saint-Vivien.
et
Par ordonnance du 6 décembre 1827, réunion de l'ancienne commune 
de 
Mortagne-la-Vieille à celle de Thairé-d'Aunis.


LA BELLE-FRANÇOISE (maquette du XVIIe siècle)
Cette maquette représentant un trois-mâts, peut-être assimilable à la classe des galions espagnols. Elle est placée dans le Prieuré-Cure, appartenant à l'Abbaye Augustinienne de Celles.
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Église de l'annonciation de Croix-Chapeau 

 





Beau travail Messieurs (Pierre B et Jean-Louis G), vos relations communales (sans doute) ont permis aux Mille-Pattes de Saintonge, d'enfin pouvoir randonner à travers la campagne Aunissoise en Charentaises...
Adieu guêtres et bottes !!





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La prochaine rando du dimanche, celle du 17 mars 2013, elle aura lieu sur la commune d'Écoyeux, commune que certaines/certains ont eu la chance de survoler en ULM...

Photos : JFB




DÉCOUV’VERTE 
DES PLANTES SAUVAGES DE CHARENTE-MARITIME

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« LA JONQUILLE SAUVAGE »



Narcisse jaune ou Narcisse trompette



Le narcisse est une plante herbacée qui est vivace grâce à un bulbe ovoïde.

Sa tige est glabre (sans poils et sans duvet). Elle est assez aplatie, deux angles sont visibles le long de la hampe. La plante fait généralement entre 20 et 40 cm de haut maximum.

Ses feuilles sont plates et plutôt charnues. Leurs extrémités sont arrondies.

Elles sont toutes linéaires, larges de 4 à 15 mm.

Le narcisse jaune apparaît souvent en colonies printanières importantes, dans les prés et les forêts. Comme beaucoup de narcisses, il est fréquemment appelé à tort « jonquille », nom vernaculaire de Narcissus Jonquilla.
Sa répartition en Europe est très hétérogène : il peut être très commun par endroits et très rare en d'autres. On considère relativement commun ce narcisse dans presque toute la France jusqu’à 2 000 m d’altitude.
Les propriétés émétiques (toute substance qui provoque le vomissement) du bulbe ont été signalées par les grands médecins antiques.
L'usage en faisait aussi un purgatif extrêmement violent. Depuis les temps modernes, aucune utilisation interne n'est recommandée. Les fleurs possèdent des propriétés antispasmodiques. Elles étaient utilisées en thérapie comme calmants et sédatifs. On les emploie traditionnellement et à dosage strict dans certaines occasions contre l'asthme et diverses affections nerveuses, également contre la coqueluche.
Le narcisse jaune (Jonquille) est principalement employé pour l'ornementation, la décoration.
En Saintonge, il est appelé Coucou ou Fleur de Coucou, les fleurs ressemblent à d'énormes fleurs de primevère officinale.
En langage des fleurs, la signification de la jonquille est la langueur d'amour et le désir...


 

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