LE MURMURE DE L'EAU CANALISÉE...
En plein coeur de la Saintonge, à deux encablures de Saintes sa capitale historique, Pont l'Abbé d'Arnoult conjugue, Porte de Ville et Douves protectrices de la fin du moyen âge, Église du XIIe siècle, Prieuré, cultures maraîchères riches de promesses (le haricot, l'artichaut) et le Canal de l'Arnoult bordés de moulins (à eau et à vent) ensommeillés.
UN JEUDI MATIN DE JANVIER 2012 AU DÉPART
DE
PONT L'ABBÉ D'ARNOULT
- o -
Température négative, brouillard... biens chaussés, gants, bonnets biens enfoncés, allez hop ! et les Mille-Pattes galopent à travers la campagne Saintongeaise.
La prudence est de rigueur pour le groupe du jeudi avec le gilet jaune sur les épaules.
BRAVO !!!
Petite halte sur le bord de l'Arnoult
(le val d'Arnoult)
-
En 1047, Geoffroy Martel comte d'Anjou, fait apparaître officiellement la cité dans l'histoire, en dotant Pont-l'Abbé de l'église Saint-Pierre ainsi que de nombreuses terres qu'il concèdera par la suite à l'abbaye Sainte-Marie des Dames de Saintes.
Pont-l'Abbé-d'Arnoult, d'étymologie : pontem lapidum qui signifie pont de pierre, ou pontum labium ou labeum contraction de labatum, pont coupé ou détruit, ou Ponti-Labium en latin « lèvre de mer » formait un estuaire marin dit « estuaire de l'Arnoult », qui fit peu à peu place à des marais.
Par ordonnance du 13 novembre 1825, les communes de Saint-Michel-de-la Nuelle et de La Chaume furent rattachées à Pont-l'Abbé-d'Arnoult.
Avant le décret du 2 mars 1962 qui lui a donné son nom actuel, la commune s’appelait simplement Pont-l'Abbé et Pont-Libre durant la Révolution.
Pendant la guerre de Cent Ans, (période de cent seize ans, de 1337 à 1453), pendant laquelle s’affrontent sur le sol français deux dynasties, les Plantagenêts et la Maison capétienne de Valois, Pont l'Abbé devient une place forte. Le village s'entoure de murailles et de douves sèches.
Trois portes sont également construites (seulement une subsiste), ce qui permet le contrôle à l'accès au village.
Sur vingt et un Moulins à vent que comptait la commune au début du XXe siècle, seulement neuf ont résisté au temps et à la démolition...
Église Saint-Pierre de Pont l'Abbé d'Arnoult, du XIIe siècle
-
Photos : BM
La prudence est de rigueur pour le groupe du jeudi avec le gilet jaune sur les épaules.
BRAVO !!!
Petite halte sur le bord de l'Arnoult
(le val d'Arnoult)
-
En 1047, Geoffroy Martel comte d'Anjou, fait apparaître officiellement la cité dans l'histoire, en dotant Pont-l'Abbé de l'église Saint-Pierre ainsi que de nombreuses terres qu'il concèdera par la suite à l'abbaye Sainte-Marie des Dames de Saintes.
Pont-l'Abbé-d'Arnoult, d'étymologie : pontem lapidum qui signifie pont de pierre, ou pontum labium ou labeum contraction de labatum, pont coupé ou détruit, ou Ponti-Labium en latin « lèvre de mer » formait un estuaire marin dit « estuaire de l'Arnoult », qui fit peu à peu place à des marais.
Par ordonnance du 13 novembre 1825, les communes de Saint-Michel-de-la Nuelle et de La Chaume furent rattachées à Pont-l'Abbé-d'Arnoult.
Avant le décret du 2 mars 1962 qui lui a donné son nom actuel, la commune s’appelait simplement Pont-l'Abbé et Pont-Libre durant la Révolution.
Pendant la guerre de Cent Ans, (période de cent seize ans, de 1337 à 1453), pendant laquelle s’affrontent sur le sol français deux dynasties, les Plantagenêts et la Maison capétienne de Valois, Pont l'Abbé devient une place forte. Le village s'entoure de murailles et de douves sèches.
Trois portes sont également construites (seulement une subsiste), ce qui permet le contrôle à l'accès au village.
Sur vingt et un Moulins à vent que comptait la commune au début du XXe siècle, seulement neuf ont résisté au temps et à la démolition...
Église Saint-Pierre de Pont l'Abbé d'Arnoult, du XIIe siècle
-
Photos : BM
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire