dimanche 17 janvier 2010

TONNAY-CHARENTE, PAR MONTS, PAR VAUX ET PAR LE PONT SUSPENDU...

Aujourd'hui, Dimanche 17 Janvier 2010, les Mille-Pattes de Saintonge, se sont rendus à Tonnay-Charente par le pont suspendu.

Les Mille-Pattes de Saintonge : Photo de Famille...
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 Plus de quarante pattes étaient présentes...
Circuit : Nous avons déposé les autos, au pied du pont de Saint Clément, à droite en montant sur un petit parking improvisé, situé à la naissance du pont.
Une petite passerelle, permet le franchissement du fossé qui mène au marais sur la gauche de la N137 et par la rive gauche de la rivière Charente, nous avons rejoint le pont de Tonnay-Charente.
Franchissement de celui-ci après visite du dessous...
Sur l'autre rive, une petite surprise attendait les Mille-Pattes. Pierrette et Françoise, deux sympathiques guides qui nous ont fait visiter une petite partie de Tonnay-Charente, riche en patrimoine. Tonnay-Charente : 7434 Tonnacquois Un grand merci à ces deux personnes, ainsi qu'à Yves pour avoir organisée cette matinée.
Sur l'autre rive, maison du passeur.

Le pont suspendu, côté Tonnay-Charente. - o - Pont inauguré en 1842 sur les plans de Louis Dor, qui était ingénieur en chef du département. Sa largeur est de 23 mètres et sa longueur de 623 mètres dont 90 mètres pour la plus longue travée.

L'idée avait été évoquée dès 1831 alors que les Charentais en avaient assez d'utiliser le bac pour rejoindre l'autre rive du fleuve. La première pierre fut posée le 18 Février 1841 et à cette occasion, on fit frapper 200 médailles commémoratives dont l'une fut encastrée dans le premier bloc.

Après plusieurs années de service, le pont s'affaissait et il fut donc décidé de le soumettre à une épreuve. Le 21 Août 1883, on entassa du sable sur le tablier et avant d'atteindre le seuil de test, le tablier lâcha. Ce n'est que le 10 Mars 1885que le pont fut rouvert à la circulation après avoir été reconstruit par l'ingénieur Ferdinand Arnodin, à l'aide de nouvelles techniques.

En 1934, il fut décidé de doubler les capacités de résistance du pont.

Dessous du pont. La légende raconte, qu'à cet endroit même, des résistants furent fusiliers pendant la guerre 39/45, les traces autour de la porte l'atteste. Traces sur le linteau. Une partie du groupe. Piliers du pont, 90 mètres de hauteur. Surprenante rencontre...
Rendez-vous informel, sinistre et lugubre... Rencontre insolite que ces personnages de bandelettes... Une impression de cathédrale. Le pont de Tonnay-Charente dans la brume matinale. Les Mille-Pattes, sous le pont. Rampe d'accès au pont suspendu. Franchissement du pont par les Mille-Pattes de Saintonge et arrivée en Aunis. Présentation de Tonnay-Charente par Françoise et soutenue par Yves. Tour du XIe siècle du Château des Capucins, probablement érigé sur un ancien castrum. Le Château primitif est détruit par les Normands et reconstruit par Pépin le Bref. Vue du haut du pont. Quai de la Libération, face à la maison Renaud-Delage (XVIIIe). Explications par Pierrette. Dessous du pont, côté Tonnay-Charente. Emprise du pont, côté Tonnay-Charente.
Le pont, sur le chemin du retour.
Eglise de Tonnay-Charente - Photo 224671
Église Saint-Étienne de Tonnay-Charente, place Jean Moulin (XIe siècle). http://www.herodote.net/Images/Montespan.jpg
Françoise Athénaïs de Montespan
5 octobre 1641 à Lussac-les-Châteaux (Poitou, France) - 27 mai 1707 à Bourbon-l'Archambault

Belle blonde, Françoise est née de Gabriel de Rochechouart, prince de Tonnay-Charente, duc de Mortemart. Elle épouse le marquis de Montespan à 23 ans et ravit à son amie Melle de La Vallière le coeur du jeune roi Louis XIV.

Se faisant prénommer Athénaïs selon la mode précieuse du temps, elle devient la maîtresse du roi en 1667 et quelques années plus tard sa favorite. Par sa beauté, sa culture et son esprit volontiers mordant, elle remplit son rôle de reine officieuse et contribue au rayonnement de la Cour.

Compromise dans l'«affaire des Poisons» en 1681, la marquise doit laisser sa place à Mme de Maintenon, la gouvernante de ses enfants, que le roi épousera plus tard en secret.

Les six enfants survivants qu'elle a eus de Louis XIV ont été tous légitimés et le roi a même envisagé un moment que l'aîné, le duc du Maine, puisse lui succéder !

Le campanile de l'église de Saint-Clément abrite une unique cloche, qui porte comme inscription, "au nom de dieu,suis été faiste", et qui avait pour marraine la Dame de Candé. Église de Saint Clément (XIIe et XVe siècles). Petit en cas (galette des rois), avant de repartir... Fin de cette magnifique randonnée dominicale ensoleillée.
Photos : GP/PM/jmM et jfB

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