THAIMS ! DANS LES PAS DES ROMAINS...

DIMANCHE 20 AOÛT 2023

"QUAND LES MILLE-PATTES DÉFIENT LA SAINTONGE  

PAR UNE TEMPÉRATURE CANICULAIRE"...

La commune de Thaims dont le nom pourrait provenir du nom romain Tamis...

Ses habitants sont appelés les Thaimois et les Thaimoises.

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L'Église classée monument historique le 18 février 1916, est édifiée sur l'emplacement d'une villa gallo-romaine, d'où proviennent sans doute une plaque de calcaire représentant la déesse Epona, et un bas-relief de marbre blanc où l'on reconnaîtra le pressoir de Bacchus.

Une partie du mur qui porte le clocher réutilise un mur de la villa. Le reste de l'église a ensuite été réalisé en plusieurs campagnes, s'échelonnant du XIe au XIIIe siècle. Le plan est celui d'une église romane classique : nef à deux travées, transept voûté à berceau brisé.

 Église édifiée sur les vestiges d’une villa gallo-romaine.

À l’intérieur : Dans le choeur, vous verrez de beaux chapiteaux sculptés, notamment une scène des Saintes Femmes au Tombeau , des vestiges de sculpture romane archaïque et un petit musée présentant des marbres de la villa romaine.

Pilettes hypocaustes des thermes de la villa, sous l'église.

 

Du Romain au roman, il n'y a qu'un pas, et pas seulement dans les textes !! Cette église tient une place à part dans le paysage roman Saintongeais car elle est édifiée sur les vestiges d'une villa gallo-romaine.

La première travée du choeur, qui porte le clocher, réutilise une partie des murs de cette villa et où l'on peut encore observer des fragments d'un hypocauste. Hypocauste composé d'une piscine de forme octogonale.

L'Église comporte les plus anciens des éléments encore visibles dans des édifices religieux de Saintonge avec une maçonnerie faite de petits moellons réguliers.

Son plan classique présente une nef à deux travées et un transept voûté à berceau brisé. La travée du choeur est couverte d'une coupole dite "barlongue sur trompes". L'Abside est ornée d'une arcature qui possède de beaux chapiteaux sculptés : une scène des Saintes Femmes au Tombeau, des vestiges de sculptures romane archaïque qui dévoilent des dompteurs de lions, une scène de chasse à l'arc et au faucon.

L'Avant-choeur est une partie très ancienne de l'édifice, datée du Xe ou XIe siècle, où subsistent de magnifiques chapiteaux carolingiens ornés de fines arabesques. L'Église comporte deux façades à l'Ouest et au Sud. Il faut remarquer également la très curieuse série de modillons sur la façade occidentale, de facture cubique.

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Le chevet de l'église s'est effondré en 1916, et fut reconstruit au cours du XXe siècle.

Photos : Les Mille-Pattes de Saintonge

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THÉNAC PAR LES BOIS DE THÉNAC ET LES BOIS DES GRAVEC...

DIMANCHE 6 AOÛT 2023

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Le soleil réchauffe tout juste les petits mollets quand nous quittons l'église de Thénac (lieu de départ de cette randonnée de 11,500 km). Après la pluie de la veille, l'air est cristallin... mais ! les blagounettes réchauffent très vite l'ambiance.

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De retour au point de départ deux heures plus tard, surprise ! l'église est ouverte et (cerise sur le gâteau), nous avons un guide dont je ne pourrais ni vous dire le nom, ni vous dire le prénom.

Merci à ce guide éphémère pour la visite et les explications.

Le Grand-Logis fut rebâti au XVIIIe siècle sur le modèle des chartreuses girondines par Étienne Guinot (1695-1782), à qui son épouse depuis 1725, Cécile Thérèse Pauline Rioult de Curzay (1707-1787), réussit à faire attribuer en 1729 la seigneurie de Monconseil, terre érigée en marquisat par le Roi pour Louis de Lorraine, prince de Pons. Le marquis fera édifier en 1738 et agrandir en 1767 un hôtel à Saintes (musée Dupuy-Mestreau, puis municipal), et reconstruire en 1735 celui de Thénac d'un style proche de celui de Boffrand (détruit au XIXe siècle). À sa mort le Grand Logis sera transmis à son gendre, le comte Jean-Fréderic de La Tour du Pin Gouvernet, ministre de la Guerre en 1789, puis à la famille Eschassériaux .

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L'Église romane Saint-Pierre.

Eglise St Pierre de Thénac

XIIe - XIVe et XIXe siècles

L’église, autrefois associée à un prieuré faisant office d’hôpital, elle est l’une des plus

restaurées de la région. Cependant, toutes les traces de l’édifice médiéval n’ont pas

disparu. Un portail roman à 5 voussures lisses et un faisceaux de colonnes à l’angle de la

façade sont là pour rappeler l’ancienneté de l’édifice, tout comme son enveloppe

extérieure rectangulaire. La base du clocher, qui forme porche latéral, est également

médiéval, mais du XIVe siècle. En raison d’un état de délabrement avancé, le

réaménagement complet de l’intérieur, la reconstruction des voûtes en matériaux légers,

ainsi que l’édification de clocher sont confiés en 1881 à l’architecte d’arrondissement

Bonnet et à l’entrepreneur Périnneau. Tous ces éléments relèvent d’une esthétique

néomédiévale qui se veut inspirée de l’architecture du XIIIe siècle.

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Le château Maguier fut construit par Edmond Maguier entre 1873 et 1875 en pierre de Thénac.

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Carrières de pierre bleue des Mauds

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 Au village des Arènes (sur la route Saintes/Pons, mais commune de Thénac), théâtre gallo-romain et thermes. Ce théâtre gallo-romain des Arènes a été fouillé intégralement en 1990. Construit sur un terrain plat, le théâtre avait un diamètre de 90 mètres . Acquis par l'État le 25 juin 1986, il a été vendu à la commune le 21 mars 2000. Il est classé aux Monuments historiques par arrêté du 18 décembre 1990. Des vestiges de thermes romains  ont pu être reconnus, mais on n'a jamais pu découvrir de sanctuaire à cet endroit. L'ensemble du site gallo-romain a fait l'objet d'un classement aux Monuments historiques par arrêté du 2 mai 1912.

Photos : Les Mille-Pattes de Saintonge

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