DIMANCHE 6 MAI 2018
GRANDJEAN/FENIOUX
Magnifique randonnée de 13,560 km, de raidillons en ruisseaux, passant simultanément des bois, entre les fougères, les arbres moussus aux cultures de colza d'un jaune lumineux où en contre bas se faufile des ruisseaux bordés de saules, d'aubépines et autres arbustes en pleines végétation...
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"Un pur bonheur"
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Rencontre avec ses habitants, qui sont appelés les Grandjeannais et les Grandjeannaises.
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À VOIR :
L'Église Saint-Barthélémy de Grandjean.
Elle semble compter trois, voire quatre
campagnes de construction. La plus ancienne est sans doute celle
pendant laquelle la nef actuelle fut construite.
Le bâtiment aurait été remanié dans la seconde moitié du XIIe
siècle, lorsque l’on réédifia le chevet, la façade occidentale ainsi
que la travée ouest de la nef et la partie basse du clocher. Le chœur
fut voûté d’ogives à une époque plus tardive. La partie haute du
clocher, percé d’arcatures en plein cintre, ne semble dater que de
l’époque classique ; mais ce sont là que des suppositions dues au
manque d’archives historiques connues sur cet édifice.
L’église appartient à une famille d’édifices assez répandue
en Saintonge, caractérisée par ses petites dimensions aux proportions
longues et étroites et l’agencement de son espace intérieur. Le chœur
ouvrant directement sur la nef ; celle-ci, à la différence de l’abside
unique à deux travées couverte plus tardivement de voûtes d’ogives à
huit nervures, n’a jamais été voûtée. Elle est simplement couverte
d’une charpente à quatre chevrons, portant ferme. Ses murs sont percés
de petites baies en plein cintre, excepté la première travée qui
comporte, à l’intérieur, au revers de la façade occidentale, deux
colonnes tronquées ; ici, une fenêtre plus travaillée cantonnée de
colonnes à chapiteaux nus au-dessus desquels partent des cordons
moulurés la singularise.
Le problème du clocher a été résolu par l’adjonction, le long
du mur gouttereau sud, d’un puissant massif carré percé dans sa partie
supérieure de baies en plein cintre.
Sa communication avec la travée la plus occidentale du chœur
ne se fait que par l’intermédiaire d’une petite porte et il se compose,
au rez-de-chaussée, d’une seule salle de plan carré, voûté d’un
modeste berceau.
Le chevet rectangulaire, scandé de grandes arcatures est remarquable.







FENIOUX
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Ses habitants sont appelés les Fenouillards et les Fenouillardes.
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L'église Notre-Dame de l'Assomption fut construite en style roman au XIIe siècle sur des ruines plus anciennes. La construction s'étale sur l'ensemble du
siècle, la nef et la petite porte étant les plus anciennes, suivies de
la façade (seconde moitié) puis enfin du clocher (dernier quart).
L'abside abritant le chœur fut quant à elle remaniée au XVe siècle. Les parties supérieures du clocher ont été reconstruites au XIXe siècle.
Les murs portent la trace des différentes périodes : certaines parties
sont en moellons alors que d'autres sont constituées exclusivement de
pierres de taille. Du côté nord, près de l'angle de la façade on trouve
une petite porte latérale très ouvragée (début du
XIIe siècle). Elle est flanquée de trois colonnes qui se prolongent en autant de voussures sculptées de motifs végétaux.
C'est le portail qui constitue l'élément le plus caractéristique de
cette église. Ses ornementations occupent toute la longueur de la
façade. La porte est flanquée de pas moins de seize colonnes de part et
d'autre. Les neuf premières sont prolongées par cinq voussures finement
sculptées, alors que les sept suivantes se prolongent sur toute la
hauteur de la façade.
Les motifs sculptés sur les voussures sont particulièrement
remarquables. La première (arc extérieur) représente un zodiaque. Sur la
deuxième, un christ est entouré de cinq vierges sages et de cinq
vierges folles. Le troisième arc est décoré d'un agneau pascal avec des
anges, le quatrième de vices et de vertus et le cinquième (arc
intérieur) de motifs végétaux.
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La lanterne des morts du XIIe siècle.
Photos : Yves B/Jean-François B
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